22 Mars, 2020: Communiqué de presse de plusieurs associations marocaines et de migrants au Maroc
Un collectif d’organisations et associations localisés dans plusieurs villes du Maroc notamment l’Association Beni-Znassen pour le développement et la culture – Oujda, l’Association des sénégalais du Maroc oriental, l’Association Sakia-al-Hamra pour la migration et le développement-Laayoune, l’Organisation démocratique des travailleurs immigrés au Maroc (Odt-I)-Rabat-Casablanca, le Comité des migrants-Rabat et l’Association rencontre Méditerranéen pour l’immigration et le développement ont tenu à à exprimer leur inquiétude pour les ressortissants non marocain en particulier les migrants et réfugiés qui se trouvent en situation de désarroi et de vulnérabilité face à la propagation du Virus du Corona et à la période de confinement obligatoire. Les 6 associations ont demandé au gouvernement de prendre plusieurs initiatives à l’encontre des migrants dans cette situation difficile. Ils ont demandé:
1. La traduction des communiqués officiels ainsi que tous les documents nécessaires en cette période;
2. Inclure cette population dans les mesures qui seront prises prochainement pour aider le secteur informel. Aussi, nous prions le gouvernement d’offrir des aides alimentaires et des facilités ou report de paiements des charges mensuels (électricité et eau, internet et loyer) pour cette population qui s’est retrouvé sans revenu;
3. Annoncer clairement la prolongation automatique des cartes de séjour jusqu’à la fin de la période du confinement;
4. Assister les personnes, en situation précaire, comme les migrants et les sans-abris et les mineurs non accompagnés, sont particulièrement vulnérables à la pandémie autant pour ceux qui vivent dans des logements insalubres ou dans des campements de fortunes, en leur offrant l’accès aux services de santé, aides humanitaires et des possibilités de logement temporaire, dans de meilleures conditions;
5. Garantir l’accès au soin et aux services de santé sans discrimination pour les personnes ayant des cartes de séjour ou pas dans les hôpitaux publics et centres de santé et d’assurer l’accès à l’information dans les hôpitaux publics (traduction, accompagnement et suivie).
Voir le communiqué ici.