29 Juillet – 04 Août, 2020 | Revue de presse

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Photo: John S. sur Flickr

04 Août, 2020: Situation épidémiologique à l’aéroport Tunis-Carthage : Faut-il craindre le pire ?

Vingt-six cas de contamination au coronavirus selon un dernier bilan actualisé. La situation épidémiologique à l’aéroport international Tunis-Carthage inquiète les autorités comme les voyageurs. Dans la seule journée du samedi 1er août, le ministère de la Santé a annoncé 16 nouveaux cas dans cet aéroport, en attendant les résultats des tests effectués. Ce qui a provoqué l’inquiétude des Tunisiens, d’autant plus qu’on commençait à évoquer un foyer de contamination principal poste frontalier et point d’entrée en Tunisie pour des millions de voyageurs.
Si pour la commission scientifique de lutte contre la pandémie du coronavirus il est assez prévisible d’enregistrer des cas importés avec l’ouverture des frontières, le syndicat sécuritaire de Tunis-Carthage appelle à sa fermeture immédiate et provisoire pour éviter le pire.

Comment s’est déclenchée cette chaîne de contaminations et dans quelle mesure les autorités sanitaires sont à même de la retracer tout en maintenant fonctionnel le principal aéroport tunisien? Selon nos informations, cette chaîne de contaminations s’est déclenchée il y a au moins dix jours et a touché en premier deux agents de Tunisair, qui ont à leur tour transmis le virus à plus d’une vingtaine de personnes selon un premier bilan. Cette contamination a également touché des membres parmi l’effectif de l’aéroport et une femme responsable des opérations de nettoyage, apprend-t-on. Même s’il est difficile de remonter à la source de contamination, l’origine serait un des passagers tunisiens ou étrangers en provenance de pays autorisés à accéder au territoire tunisien. Ces agents et employés ont été isolés et placés en quarantaine obligatoire pour prévenir une contamination dans leurs milieux familiaux et des tests de dépistage massif ont été effectués. En effet, l’Office de l’aviation civile et des aéroports (Oaca) a annoncé le lancement d’une large campagne de dépistage du COVID-19 pour effectuer des tests de diagnostic (PCR) à 3.000 agents de l’aéroport avec une moyenne de 500 tests quotidiens qui seront effectués d’une manière aléatoire. A ces mesures s’ajoutent des campagnes quotidiennes de désinfection et l’obligation du port du masque dans tous les départements de l’aéroport pour tous les voyageurs et visiteurs.

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04 Août, 2020: La Tunisie est prête à une éventuelle seconde vague de COVID-19

Le chef du gouvernement de gestion des affaires courantes, Elyes Fakhfakh a assuré, en ce mardi 4 août 2020, que la situation épidémiologique en Tunisie était maîtrisée d’autant plus que la plupart des cas enregistrés sont des cas entrants coïncidant avec l’arrivée de plus de deux cent mille passagers en Tunisie. Fakhfakh a, par ailleurs, précisé que la commission nationale de lutte contre le COVID-19 suivra de près la situation sanitaire dans le pays pendant ce mois d’août et est également prête à une éventuelle seconde vague en septembre et octobre. Ainsi, le chef du gouvernement démissionnaire a indiqué que la prochaine stratégie est basée sur la cohabitation avec la pandémie tout en appuyant davantage les mesures de prévention et appliquer plus rigoureusement le protocole sanitaire. Il a été, également, question d’alerter sur le relâchement de la part des citoyens face à ce virus sans pour autant tomber dans la panique. Un bilan officiel actualisé fait état de 1565 cas COVID-19 confirmés répartis sur les 24 gouvernorats. 51 décès mais également 1225 rétablissements ont été recensés à l’échelle nationale.

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03 Août, 2020: Une seconde bataille se prépare en Tunisie

Soyons clair, la réouverture des frontières tunisiennes, le 27 juin 2020, était inévitable pour des raisons économiques, notamment pour tenter de sauver la saison touristique, mais aussi sociales, afin de permettre à nos ressortissants résidents à l’étranger de retourner à leur pays et de retrouver leurs familles. Mais depuis quelques jours, on constate un événement qui pourrait montrer la limite des mesures prises lors de cette réouverture. En effet, l’aéroport international de Tunis-Carthage, qui a vu s’y installer la première caméra de détection thermique dès le 27 janvier dernier, en préparation de la première bataille contre le coronavirus, vient d’être cette fois touché au cœur par l’ennemi invisible. On y dénombrait, à la fin de la semaine dernière, 26 cas d’infection. Une situation qui pourrait très vite devenir incontrôlable malgré les efforts pour tester tous les employés de l’aéroport, sachant que 30% des tests effectués sont faussement négatifs.

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03 Août, 2020: Excellente nouvelle sur les naissances pendant COVID-19

Les arrêts pandémiques ont entraîné une diminution considérable du nombre de bébés nés prématurément. Il y a des leçons à tirer de cela, écrit Bloomberg. Voici enfin de bonnes nouvelles concernant la pandémie de la COVID-19 et de la perturbation totale provoquée dans nos vies : dans de nombreux endroits sous le quarantaine strict durant ce printemps, il y a eu beaucoup moins de naissances prématurées que ce que l’on considère normal. La tendance ne semble pas être universelle, mais là où elle s’applique, les données sont stupéfiantes. Au Danemark, le nombre de bébés nés après moins de 28 semaines de gestation (40 semaines est la norme) a chuté de 90% pendant le confinement d’un mois dans le pays ce printemps. En Irlande, le taux de prématurés de très faible poids à la naissance a diminué de 73% entre janvier et avril par rapport aux moyennes des deux décennies précédentes. Des diminutions un peu plus faibles ont été observées dans certaines régions du Canada, de l’Australie et des Pays-Bas. Ailleurs, les cliniques et les médecins s’empressent désormais d’examiner leurs propres données. Une des raisons de se réjouir est, bien sûr, que cela signifie que de nombreux parents ont eu des bébés en meilleure santé et plus heureux ce printemps. La naissance prématurée et le faible poids gestationnel sont associés à diverses complications médicales, allant de la paralysie cérébrale ou de la mort dans les pires cas aux troubles d’apprentissage ou aux problèmes visuels plus tard dans la vie. Par exemple, c’est pourquoi Stevie Wonder, un chanteur américain né six semaines plus tôt, est aveugle. Mais la plus grande raison de se réjouir est que ce phénomène pourrait éventuellement nous aider à comprendre ce qui cause une naissance prématurée en premier lieu, et donc comment la prévenir. Pour l’instant, nous ne pouvons que spéculer, comme l’admettent librement les chercheurs derrière les travaux danois et irlandais – leurs articles n’ont pas encore été évalués par des pairs.

Une explication de la diminution du nombre de naissances prématurées peut être la diminution de la pollution de l’air pendant les confinements, car moins de personnes conduisaient ou volaient et les usines polluaient moins. Un autre facteur pourrait être que les futures mamans avaient généralement moins d’infections – et donc moins d’inflammation dans leur corps – car nous réduisions le contact avec les personnes et les germes et nous nous lavions les mains de manière obsessionnelle. Mais la raison la plus évidente et la plus plausible semble être que pour de nombreuses futures mamans, mais certainement pas toutes, le confinement a réduit le stress. Cela peut sembler contre-intuitif, car une pandémie est en soi un facteur de stress important. De plus, le confinement et quarantaine ont privé de nombreuses personnes de leurs moyens de subsistance et ont ainsi provoqué une anxiété financière et même existentielle supplémentaire. Cependant, la pandémie avec confinement n’ont pas été stressantes pour tout le monde. Pour les plus chanceux, c’était plutôt le moment de ralentir. Les gens restaient à la maison, travaillant à distance ou simplement au repos, ce que les femmes enceintes sont de toute façon conseillées de faire. Les facteurs de stress quotidiens des déplacements et de la vie de bureau avaient disparu. Nous avons eu plus d’occasions de faire une sieste. Un autre facteur qui réduit le stress pendant la grossesse est de se sentir soutenu par les partenaires et les familles. Des études ont montré que plus les pères restent engagés, mieux les mères se sentent. Et pendant le confinement, les pères dans leurs bureaux à domicile ont eu plus d’occasions de faire exactement cela.

Le stress est-il même un facteur plausible impactant les naissances prématurées? L’anxiété et la dépression maternelles semblent certainement blesser les fœtus. Certaines études suggèrent que « le stress semble augmenter le risque d’accouchement prématuré », tandis que d’autres émettent l’hypothèse que l’accouchement précoce peut même être une adaptation évolutive . Cela dit, les mécanismes et les détails restent un mystère. De façon anecdotique, cependant, il y a toujours eu un lien. Thomas Hobbes, le philosophe anglais célèbre pour sa vision sombre de la vie « solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte ». Hobbes est né un vendredi de 1588, lorsque sa mère, enceinte de seulement sept mois, a entendu parler de l’Armada espagnole, la plus féroce machine de guerre navale jamais assemblée, apparaissant au large des côtes de l’Angleterre. Elle était si effrayée qu’elle a immédiatement accouché et, selon les mots de Hobbes, « la peur et moi sommes les jumeaux nés ensemble». Nous devons continuer à étudier l’étiologie précise des naissances prématurées, bien sûr. Mais certaines idées semblent être évidentes. Les femmes enceintes devraient se reposer autant que possible et bénéficier du soutien de leur partenaire. Parce qu’il s’agit d’une question de santé publique, les employeurs et les gouvernements devraient contribuer à l’adoption de règles généreuses sur les congés de maternité et de paternité qui commencent avant la naissance. Et individuellement, nous devons appliquer les leçons que nous avons apprises lors de confinement : simplifier nos vies et ralentir notre rythme. Parce que parfois moins c’est vraiment mieux.

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02 Août, 2020: Regain des infections en Tunisie, qui recense son premier mort depuis mi-juin

La Tunisie, qui a rouvert ses frontières le 27 juin aux touristes pour ne pas entraver son économie, voit les cas de COVID-19 se multiplier ces derniers jours sur son territoire. Le pays vient d’enregistrer son premier mort en plusieurs semaines. Un mois après l’ouverture des frontières, le nombre de personnes contaminées par le nouveau coronavirus a décuplé en Tunisie et le pays a enregistré son premier mort en plusieurs semaines, a annoncé le ministère de la Santé. La Tunisie, dont l’économie dépend fortement du tourisme, avait pris des mesures précoces et strictes au début de l’épidémie en mars, et l’avait relativement bien circonscrite. Mi-juin, le pays ne comptait plus que quelques nouveaux cas par semaine, tous parmi les personnes rapatriées de l’étranger et placées en quarantaine obligatoire, lorsqu’il a commencé à lever les restrictions, dont les 14 jours de confinement à l’hôtel à l’arrivée.

Vigilance à l’aéroport de Tunis: Les frontières ont ensuite rouvert le 27 juin, sans précautions spécifiques imposées aux voyageurs venus de pays classés « verts », dont la France, l’Italie ou le Royaume-Uni. En juillet, le nombre de cas recensés est passé à plusieurs dizaines par semaine, dont 26 employés de l’aéroport de Tunis, entraînant une réunion de crise de l’organisation de l’aviation civile samedi pour renforcer les protocoles sanitaires à l’aéroport et leur application. Le ministère de la Santé a annoncé samedi soir le décès d’un malade atteint du coronavirus, le premier décès constaté depuis le 17 juin, portant le bilan total à 51 morts depuis début mars. Plus de 1 500 cas de personnes contaminées ont été recensés. La commission de suivi du COVID-19 doit se réunir la semaine prochaine pour examiner les mesures à prendre, alors que toutes les restrictions ou presque ont été levées depuis juin : commerces, lieux de culte et attractions touristiques sont ouverts.

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01 Août, 2020: Appel à la fermeture de l’aéroport Tunis-Carthage

C’est l’inquiétude à l’aéroport Tunis-Carthage après la hausse du nombre de contaminés par le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19). Dans ce contexte, le syndicat régional de la sécurité de l’aéroport a appelé, par la voix de son secrétaire général Anis Ouertani, à la fermeture de l’aéroport. « Il faut le fermer pendant une semaine afin d’effectuer les analyses médicales nécessaires et de mener les opérations de désinfection », a-t-il déclaré sur les ondes de Shems FM. Ainsi, il sera possible de détourner les vols vers d’autres aéroports du pays. Pour rappel, selon le dernier bilan actualisé de l’OACA (Office de l’Aviation Civile et des Aéroports), 26 agents ont été testés positifs au nouveau coronavirus à l’aéroport Tunis-Carthage.

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01 Août, 2020: L’aéroport de Tunis Carthage se transforme en foyer de COVID-19 ?

L’OACA a annoncé, ce samedi que le nombre de personnes travaillant au sein de l’aéroport de Tunis Carthage, ayant contracté une infection au Coronavirus, a atteint 26 dont 13 agents de l’Office. Cette évolution laisse craindre que l’aéroport soit en train de se transformer en un foyer actif de la Covid, ce qui nécessite la prise urgente de mesures drastiques de prévention.

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01 Août, 2020: Un nouveau décès

Le nombre de personnes testées positives au COVID-19 s’est élevé à 1.552 cas sur un total de 96.189 dépistages réalisés depuis le début de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé, dans son bilan publié ce samedi 1er août 2020. 25 cas ont été testés porteurs du virus : une nouvelle contamination importée, seize locales (neuf à Tunis, quatre à l’Ariana, et huit à La Manouba) et huit anciennes. On recense jusqu’à cette heure 1.217 personnes rétablies, 284 contaminations effectives prises en charge dans des centres aménagés à cet effet, huit cas hospitalisés et 51 décès ( 1 nouveau décès chez une personne porteuse du virus).

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31 Juillet, 2020: Union Européenne: La Tunisie parmi les pays exempts de risques

Seuls les résidents de Tunisie, du Maroc, de l’Australie, du Canada, de la Géorgie, du Japon, de la Nouvelle-Zélande, du Rwanda, de la Corée du Sud, de la Thaïlande, et de l’Uruguay peuvent entrer sans restriction dans les pays de l’UE, indique-t-on de source officielle. Il s’agit de la liste des pays exempts de risques établie selon des critères liés à leur situation épidémiologique en lien avec la propagation du coronavirus La Chine a également été ajoutée à la liste, mais les voyageurs ne seront autorisés à accéder au territoire de l’UE que si Pékin accorde des droits réciproques aux citoyens européens. Les membres de l’UE ont décidé en juin d’ouvrir progressivement les frontières extérieures de l’Union, après trois mois de fermeture totale visant à endiguer la propagation du coronavirus. La liste est mise à jour toutes les deux semaines, les pays étant ajoutés ou retirés sur la base de critères liés à leur situation épidémiologique. Il s’agit de la deuxième mise à jour de la liste originale publiée le 30 juin, qui a vu la Serbie et le Monténégro en être retirés il y a deux semaines. Les règles actuelles interdisent aux citoyens turcs ou américains d’entrer sur le territoire de l’UE pour des motifs non essentiels. Les résidents des mini-États d’Andorre, de Monaco, de Saint-Marin et du Vatican sont traités comme des ressortissants de l’UE en matière d’entrée sur le territoire. Les gouvernements de l’UE peuvent librement limiter ou étendre leur liste, mais risquent d’être isolés par les autres membres de l’union s’ils autorisent l’entrée de voyageurs provenant de pays tiers non-inscrits sur la liste.

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31 Juillet, 2020: Rapatriement de 125 tunisiens bloqués aux frontières tuniso-libyennes

Le délégué de Dhiba, Rached Haddad a déclaré, jeudi 30 juillet 2020, que 125 tunisiens bloqués aux frontières tuniso-libyennes ont été rapatriés, le jour même, via le poste frontalier Dhiba-Wazen à Tataouine. Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, le délégué a fait savoir que durant les deux derniers jours, plus de 150 tunisiens ont pu traverser les frontières tuniso-libyennes, grâce à des opérations de rapatriement organisées. S’exprimant à la même source, il a indiqué que tous les rapatriés sont soumis aux mesures du protocole sanitaire pour prévenir la propagation de la COVID-19. Le responsable a encore assuré que des bus ont été mis en service pour les transférer au centre de confinement obligatoire de Mahdia, précisant que ces derniers vont attendre 7 jours, au début du confinement, pour avoir les premiers résultats de dépistage du virus.

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30 Juillet, 2020: L’impact du COVID-19 sur les migrants

La Tunisie fait figure de bon élève dans la gestion du coronavirus, avec 1 488 cas de coronavirus confirmés, dont 50 décès. Pour contenir sa propagation, les frontières sont restées fermées pendant 3 mois et un confinement général a été décidé le 22 mars. La première phase du déconfinement progressif a débuté le 4 mai. Ces mesures ont des conséquences sur l’économie tunisienne (le FMI table sur une récession de 6,8% pour cette année). Elles se font aussi sentir pour les migrants, particulièrement ceux qui se trouvent en situation irrégulière et occupent souvent des emplois informels. Selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations, 13 000 personnes (originaires d’Afrique, mais aussi d’Amérique latine, d’Asie et d’Europe) ont bénéficié d’une assistance de l’organisation depuis le début de la crise, dans tout le pays.

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29 Juillet, 2020: « La fermeture de l’aéroport Tunis-Carthage n’est pas évoquée »

La fermeture de l’aéroport international Tunis Carthage n’est pas évoquée, après la contamination par le coronavirus de 7 agents, a indiqué Niassaf Ben Aalaya, directrice générale de l’observatoire national des maladies nouvelles et émergentes. Elle a par la même occasion assuré que la situation épidémiologique est sous contrôle grâce au renforcement des mesures de prévention. Elle a ajouté dans une déclaration à la TAP mercredi, que les 7 personnes contaminées ont été placées dans un centre de confinement pour assurer un suivi de leur état de santé. Les résultats des analyses réalisées ont été négatifs concernant les proches de ces 7 personnes contaminées, a précisé Ben Aalaya. S’agissant de la possibilité de fermer les frontières face à une hausse du taux des cas contaminés à l’étranger, Ben Alaya a indiqué que cette décision n’est pas évoquée étant donné que la majorité des pays du monde ont ouvert leurs frontières en appliquant les mesures de prévention nécessaires. Depuis l’ouverture des frontières, le 27 juin dernier, 18 cas de contamination locale ont été enregistrés, a rappelé Ben Alaya. Avant l’arrivée de la grippe saisonnière en automne, le ministère de la santé se penche sur l’examen des moyens pour favoriser les lits de soins intensifs et de réanimation, ainsi que des centres de confinement de COVID-19 pour prévenir toute détérioration de la situation générale, a assuré Ben Alaya. Un contrôle rigoureux sera également appliqué au niveau des centres de confinement pour empêcher toute tentative de fuite, a ajouté la responsable, signalant avoir retrouvé les 4 personnes qui ont pris la fuite du centre de santé du Kef et ont été placées dans un centre de confinement.

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29 Juillet, 2020: La gestion rigoureuse de la pandémie a contribué à limiter les dégâts

Le pays a été relativement épargné par rapport à ses voisins maghrébins. Le système de santé « n’a à aucun moment été débordé » grâce aux mesures prises pour freiner la propagation de la COVID-19. C’est l’un des pays les moins touchés par la COVID-19 au Maghreb mais aussi sur l’ensemble du continent africain. Depuis l’annonce du premier cas enregistré le 2 mars, le pays a été relativement épargné : moins de 1 500 cas confirmés, dont une cinquantaine de morts au 27 juillet 2020. Des chiffres qui montrent que la pandémie a été bien contenue grâce aux mesures de prévention mises en place par le gouvernement tunisien formé en février. « Les nouvelles autorités ont mis en place très rapidemment une série de mesures, de manière à ce que la Tunisie se transforme en île », confie à RFI, Madame Oissila Saaidia, directrice de l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, basé à Tunis. Le système de santé tunisien a fait face: Dès le 22 mars, les autorités instaurent un couvre-feu nocturne et interdisent les rassemblements de plus de trois personnes dans l’espace public. Seuls les services de première nécessité sont autorisés à poursuivre leurs activités. Le pays s’installe pour la première fois dans un confinement généralisé. Pour Oissila Saaidia, toutes ces mesures impopulaires ont incontestablement contribué à freiner la propagation rapide de l’épidémie dans le pays. Résultat : le système de santé tunisien n’a, à aucun moment, été débordé. « Il faut savoir qu’en Tunisie, le système de santé très fort qui a été mis en place durant les années Bourguiba a été mis à mal par les grandes réformes néolibérales. Le système public est beaucoup moins fort que ce qu’il a pu être. Mais il a fait face malgré tout, d’autant plus que le nombre de malades n’était pas important ». A dit Ossila Saaidia, directrice de l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (Tunis).

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