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18 Octobre, 2020: Hausse du nombre de cas de la COVID-19-Le ministère de la Santé lance un appel aux citoyens
Après la recrudescence ces derniers jours du nombre des contaminations par le coronavirus (COVID-19), le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a appelé samedi les citoyens au respect des recommandations relatives aux mesures de prévention pour ne pas mettre en danger leur santé, celle de leur famille et de la société.
Dans un communiqué repris par l’agence officielle APS, le département de Abderrahmane Benbouzid a indiqué : « L’actuelle situation épidémiologique mondiale de la COVID-19 et la relative augmentation des cas dans notre pays interpelle la conscience de tous les citoyens à l’effet de respecter les recommandations relatives aux mesures de prévention pour ne pas mettre en danger leur santé, celle de leur famille et de la société ».
Le ministère de la Santé a souligné : « Nous appelons, encore une fois, tous les citoyens à soutenir les efforts déployés pour limiter la propagation de cette épidémie dans notre pays, en respectant scrupuleusement les mesures barrières, à savoir l’hygiène des mains, la distanciation physique et le port du masque obligatoire en tout lieu et en toutes circonstances ».
Pour rappel, le bilan communiqué vendredi 16 octobre par le Comité scientifique de suivi de l’épidémie du coronavirus en Algérie a fait état de 221 nouveaux cas confirmés de coronavirus, 126 guérisons et 5 décès.
Le bilan de Samedi fait état d’une légère baisse des nouveaux cas confirmés mais reste au- dessus de la barre des 200 cas quotidiens (205 nouveaux cas confirmés en 24 heures), selon le Comité scientifique.
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18 Octobre 2020: Fermeture des frontières en Algérie, les agences de voyages menacées de faillite
Elles sont 2.000 agences de voyages à sombrer dans la faillite, de surcroît définitive, par la faute de la fermeture des frontières de l’Algérie durant sept (7) mois consécutifs. Cela d’après l’entretien accordé par Bachir Djeribi, patron de l’organisation syndicale, SNAV, au quotidien arabophone Echorouk. Les propos recueillis sont parus dans l’édition d’hier 17 octobre 2020.
40.000 employés, sur un total de 60.000, se retrouvent au chômage, après la crise impitoyable qui a réduit à néant lesdites agences englouties par la ruine. Le président du Syndicat national des agences de tourisme et de voyages (SNAV) est formel : L’activité a diminué de carrément 100%. Ce qui veut dire qu’elle est au point mort. L’édifice des entreprises spécialisées dans le domaine s’est écoulé de plus de la moitié.
Il faut sauver ce qu’il en reste, presse Bachir Djeribi. Surtout que celles déjà en faillite sont incapables de renaître de leurs sandres, explique le syndicaliste. Très improbable, même dans le cas d’une éventuelle ouverture l’année prochaine, ajoute-t-il encore. Par la suite, il précise la raison derrière le non-retour possible. Ces agences, fortement endettées, ont procédé à la vente de leur équipement, stipule-t-il en effet.
Les frontières fermées ont rendu vaine la réouverture des agences en juin dernier, selon Djeribi
Le coup fatal (cerise sur le gâteau) qui les a mises à chaos : Le remboursement des coûts des réservations de vols d’avant le 15 mars. Au profit des clients ayant acheté des billets d’avion non-utilisés. De plus, la réouverture des agences de voyages en Algérie, le 7 juin dernier, n’a été d’aucun secours aux professionnels du secteur. Nulle rentabilité n’a en fait été réalisée depuis cette datte jusqu’à ce jour.
Les frontières nationales closes passent au travers de toute tentative de rétablissement de la santé financière de pareilles entreprises. C’est le premier responsable du SNAV qui le dit. Par conséquent, Bachir Djeribi lève le voile sur une action revendicative à venir. Il informe, dans son sens, que son organisation établira le bilan détaillé des pertes de trésorerie des agences ci-dessus mentionnées.
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17 Octobre, 2020: L’Algérie fait face à de petits pics de COVID-19
Les derniers bilans de la COVID-19 communiqués par le Comité scientifique montrent que l’épidémie est repartie à la hausse depuis lundi dernier.
Une simple comparaison épidémiologique depuis lundi jusqu’à jeudi dernier, qui a enregistré 192 cas, fait ressortir une évolution globale de 40 cas en termes de nouvelles contagions, alors que l’on déplorait, durant cette courte période, une moyenne de 9 décès par jour et une trentaine de patients placés en soins intensifs.
Des chiffres qui paraissent à première vue moins inquiétants, si on les compare à ceux recensés dans les pays voisins et européens où les bilans pulvérisent tous les records enregistrés auparavant.
Ce premier constat épidémiologique “transitoire” ne semble pas inspirer une inquiétude particulière chez les membres du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie.
Des experts du Comité scientifique, par la voix du Dr Mohamed Bekkat Berkani, relèvent avec insistance la nécessité de préserver cet “acquis” de la gestion et de la maîtrise de situation épidémiologique. “Laquelle situation exige la poursuite de la lutte contre le virus et le maintien de la politique de vigilance à tous les niveaux.
Les citoyens ne doivent aucunement baisser la garde. Il faut continuer à être vigilants et à respecter les règles d’hygiène et la distanciation physique”, indiquera le président du Conseil de l’Ordre algérien des médecins. En somme, l’Algérie fait face à “des petits pics” de la pandémie qui restent passagers de l’avis des experts.
Pour le Dr Bekkat Berkani, cette légère ascension “virale” ne reflète aucunement un retour en force de la COVID-19, après une période de stabilisation. “Ces nouveaux chiffres des contaminations ne représentent pas réellement cette légère ascension qui dure depuis moins d’une semaine.
Il faudra attendre au moins une semaine, soit la durée de l’incubation, pour parler de reprise. Mais nous devrons rester à l’écoute et surveiller de près”, expliquera notre interlocuteur.
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16 Octobre, 2020: « Psychose » chez les migrants après une nouvelle vague de « refoulement » vers le Niger
Depuis début septembre à Oran, dans le nord-ouest de l’Algérie, plusieurs personnes soupçonnées de résider et de travailler de manière illégale sur le territoire algérien ont été arrêtées et placées dans un centre de « refoulement », dans des conditions précaires. Quelle que soit leur nationalité, ces personnes sont ensuite acheminées dans le désert, au niveau de la frontière nigérienne.
« C’est vrai qu’ici on est des immigrants, mais on a des droits et des devoirs (…). Voilà les conditions dans lesquelles nous dormons ! On ne parvient pas à dormir. La maladie à corona… Regardez comment on vit en Algérie ! » Dans une vidéo envoyée à la rédaction des Observateurs de France 24, un homme montre l’endroit dans lequel il se trouve avec une cinquantaine d’autres personnes. Au sol, seuls des matelas en mousse leur permettent de s’assoir ou de dormir, dans la promiscuité.
Vidéo envoyée par un Observateur et tournée la semaine du 5 octobre dans le « centre de refoulement » pour migrants illégaux d’Oran, en Algérie.
« Nous avions à manger une fois par jour »Ces images ont été tournées la semaine du 5 octobre par Paul (pseudonyme), un Camerounais vivant en Algérie depuis trois ans, dans le centre de « refoulement » d’Oran :
J’allais faire une course et des gendarmes m’ont menotté et mis dans leur fourgonnette. Dans le centre, nous avions à manger une fois par jour, les toilettes étaient sales, ça sentait les urines. Il y avait des malades. Ils nous ont dit qu’on allait au Niger. Heureusement, une nuit, j’ai réussi à m’évader. Je suis venu en Algérie pour travailler. Mais ici, je n’ai pas de passeport, pas de papiers, je vis dans un chantier et je suis obligé d’éviter la police.
Ces photos également transmises à notre rédaction témoignent de ces arrestations sur les chantiers de la commune de Misserghin, à Oran, début octobre.
« On ne sort pas, on s’envoie des messages et on attend »Plusieurs images relayées dans des groupes WhatsApp témoignent d’arrestations sur les chantiers d’Oran. Chaque fois, les personnes arrêtées sont placées en rétention, puis acheminées par bus ou par camion à la frontière avec le Niger, en plein désert. Jacques (pseudonyme), également Camerounais, vit depuis huit ans en Algérie :
Le 7 octobre, les policiers se sont rendus à mon domicile, à Oran. Mais j’ai des papiers et la personne avec moi aussi. Ils nous ont laissés. Puis ils sont allés chez la voisine qui avait perdu son papier. Elle n’a pas eu le temps de chercher, ils l’ont emmenée. Elle se trouve dans le désert [à la frontière, NDLR] maintenant. Avec ou sans papiers, parfois les policiers ne font pas la différence.
Il n’y a pas de rapatriements vers les pays d’origine pour les Camerounais, les Maliens, etc. Les autorités se contentent de les amener au désert. Mais pourquoi ils iraient au Niger ? Ou retourneraient au bled ? Ici, en Algérie, ils ont leur vie, un travail. Alors ils payent des transports clandestins à des prix exorbitants pour remonter vers les villes algériennes.
Quand il y a ces vagues d’arrestations, c’est la psychose. Les autorités savent tout. Où travaillent les « Blacks », où vivent les « Blacks ». Du coup, on ne sort pas, on s’envoie des messages sur WhatsApp pour savoir comment ça se passe dehors, et on attend. Nous sommes habitués. C’est toujours la même histoire.
Un autre homme, Soufiane (pseudonyme), qui n’a pas précisé sa nationalité, a contacté la rédaction des Observateurs le 12 octobre depuis le centre de refoulement d’Oran. Quelques jours plus tard, il a été emmené au niveau de la frontière algéro-nigérienne et a envoyé une vidéo montrant plusieurs hommes dans le désert. Il dit être à Tamanrasset, sans nourriture et sans moyen de « remonter vers Oran ».
Ces dernières semaines, des opérations d’arrestation de migrants ont été observées à Oran mais également à Tlemcen, Alger, Blida, Boumerdès, Tipaza, Zeralda, Sétif et Annaba, comme le précise un rapport d’Human Rights Watch (HRW)daté du 9 octobre. Les migrants sont appréhendés chez eux, dans les rues, ou sur leur lieu de travail.
HRW estime que l’Algérie a ainsi expulsé plus de 3 400 migrants d’au moins 20 nationalités différentes vers le Niger, dont 430 enfants et 240 femmes, depuis le début du mois de septembre. Selon l’ONG, cela porte le nombre d’expulsions sommaires vers le Niger à plus de 16 000 en 2020, dont un peu plus de la moitié concernent des Nigériens.
Entre 2016 et 2018, la rédaction des Observateurs de France 24 a documenté plusieurs vagues d’arrestations similaires visant des ressortissants d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Fouad Hassam, militant au sein de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) explique que ces expulsions s’étaient arrêtées en 2019 avec le mouvement de protestation du Hirak, puis avec la pandémie de COVID-19 en 2020. « Mais maintenant, ils peuvent se justifier car ils disent que le COVID-19 régresse dans le pays », explique-t-il.
Il s’inquiète que ces opérations se fassent désormais dans l’indifférence générale : « En 2018, les ONG ont pu suivre et réagir aux ‘rafles’, contrairement à ce qui se passe maintenant. Personne ne dénonce ce qu’il se passe. »
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15 Octobre, 2020: Béjaïa, Grève des transporteurs de voyageurs
Les transporteurs de voyageurs de la wilaya de Béjaïa, ont entamé, ce jeudi 15 octobre, une grève générale pour dénoncer les sanctions contre certains transporteurs de la wilaya qui n’ont pas respecté les mesures de prévention contre le coronavirus (Covid-19) dictées par les autorités. « Les bus sont restés stationnés au niveau de la gare routière », a constaté Radio Soummam Béjaïa qui a précisé que cette grève a surpris les voyageurs qui se sont retrouvés coincés au niveau de la gare routière de Béjaïa.
Selon le syndicaliste Abdelkader Boucherit de l’UGCAA (Union générale des commerçants et des artisans algériens), cité par la même source, l’action est justifiée par « une désapprobation des transporteurs après le retrait des papiers effectué par les agents de la sûreté avec ceux de la direction du transport à l’encontre de ceux qui ne respectent pas la directive concernant la limitation du taux de remplissage à 50% ». Selon les informations de Radio Soummam Béjaïa, cette « sanction » envers les transporteurs est intervenue après « l’enregistrement de nouveaux cas de COVID-19 » suite à des orientations des services de wilaya. La même source rapporte également que de leur côté, les bus du transport urbain de l’ETUB sont en arrêt aujourd’hui suite à la grève des receveurs qui « dénoncent les multiples sortes de pression orchestrées par leur direction à leur encontre ».
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15 Octobre, 2020: Voici la date de la reprise de la prière du vendredi
Le Ministre de la communication Ammar Belhimer a annoncé la réouverture des mosquées, dont la capacité dépasse les 1000 places pour la tenue de la prière du vendredi, à partir du 06 novembre prochain.
En effet, lors de son passage à la télévision nationale ENTV, ce mercredi 14 octobre 2020 à l’ENTV, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé que le président de la république a décidé l’ouverture totale des mosquées et la reprise de la prière du vendredi en Algérie.
« Cette décision a été prise par le président de la république Abdelmadjid Tebboune; elle inclue également le respect des mesures de prévention qui visent à lutter contre la propagation du Coronavirus »; souligne-t il à cet effet, un communiqué des services du premier ministre.
Pour ce qui est de la prière d’El Fadjr, celle-ci sera autorisée à partir de la même date à travers l’ensemble du territoire national; y compris dans les wilayas concernées par le confinement partiel à domicile.
Dans le même contexte, Abdelmadjid Tebboune a ordonné l’ouverture de la salle de prière de Djamàa El Djazaïr à l’occasion de la célébration du Mawlid ennabaoui echarif « le Président de la République; après consultation du Haut Conseil Islamique a décidé, dans un premier temps; l’ouverture de la salle de prière de Djamàa El Djazaïr à l’occasion de la célébration du Mawlid ennabaoui echarif qui sera organisée le mercredi 11 Rabie El Aouel 1442 correspondant au 28 octobre 2020 »; indique un communiqué des services du premier ministre.
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15 Octobre, 2020: Regain des cas de COVID-19 en Algérie, « Je tire la sonnette d’alarme »
Le nombre de cas quotidiens de COVID-19 est reparti à la hausse en Algérie après une baisse de plusieurs semaines ? Comment expliquer ce regain ?
Pr Riad Mehyaoui, membre du comité scientifique de suivi de la pandémie : On a remarqué ces deux derniers jours une augmentation du nombre de cas confirmés, après une tendance baissière de plusieurs semaines. On était rassurés, mais au vu de ce qui se passe à l’étranger, on est restés perplexes. Maintenant, on sait qu’il y a l’ouverture sociale, l’ouverture des espaces et des commerces, et bientôt il va y avoir la rentrée scolaire. On va avoir affaire donc à des regroupements. On sait que l’augmentation des cas correspond toujours à des regroupements de personnes, à une ouverture. On n’a pas cessé de rappeler qu’il faut rester vigilant. On était rassurés, mais inquiets quand même. On voit que cette évolution de COVID-19 entre dans la routine et la lassitude, certains ne mettent plus de masque, pensant que le virus n’est plus parmi nous. Je vois dans certaines universités que les protocoles sanitaires ne sont pas appliqués à 100%. Voilà comment je peux expliquer cette augmentation, que j’espère passagère.
Si la tendance haussière se poursuit, qu’en sera-t-il de la rentrée scolaire ?
On doit vivre avec le virus, on doit savoir comment gérer la situation. J’insiste sur le respect des mesures-barrières, notamment la distanciation physique. Il est impossible de rester enfermés toute une vie et attendre que le virus s’en aille. On sait très bien que le seul remède contre ce virus c’est que tout le monde reste chez soi, rendre les villes désertes et il n’y a plus d’économie, de vie sociale, d’ouverture. Et ça, ce n’est pas possible, ce qui fait que la seule solution c’est de respecter les mesures barrières.
Pourquoi, selon vous, il n’y a pas de rigueur dans l’application des mesures prises pour lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus en Algérie ?
Il y va de la responsabilité individuelle et collective de la population algérienne. Le port de la ceinture de sécurité est devenu un réflexe par ce qu’il y a une loi et un retrait de permis derrière. Pour le masque, il n’y a pas eu de rigueur dans l’application. Il y a eu des recommandations fermes et des lois, mais, honnêtement, on a l’impression que la société algérienne a oublié que la Covid-19 est toujours parmi nous. Donc je répète, il y va de la responsabilité individuelle et collective. On ne peut pas surveiller tout le monde. Il faudra que le peuple algérien se ressaisisse, que la rigueur soit de mise pour l’application des mesures-barrières, surtout à la veille de la rentrée sociale.
On a remarqué aussi que les campagnes de sensibilisation se font rares…
Il y a eu beaucoup de choses dans les médias, à la radio, à la télévision, dans les journaux, de l’affichage à l’entrée des magasins, mais peut-être que l’idée de relancer et de refaire un matraquage médiatique pour essayer d’expliquer la situation et de resensibiliser les gens serait la bienvenue. Il ne faut surtout pas qu’on revienne à la position de départ. Je tire la sonnette d’alarme et j’espère qu’il y aura un regain de conscience et de reprise de responsabilité collective et individuelle pour qu’on se remette à se protéger, à vivre aussi, et à dire que le virus est toujours parmi nous et qu’il est toujours contaminant.
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14 Octobre, 2020: La commercialisation de la datte lourdement impactée par la COVID-19- Coup dur pour les producteurs
Comme beaucoup de filières, celle de la phœniciculture est lourdement touchée par la pandémie de la COVID-19 avec ses restrictions en matière de déplacements des personnes et des véhicules et une baisse drastique de la consommation nationale et des exportations depuis mars 2020.
A Biskra, fief incontestable de la meilleure datte du monde avec ses superbes oasis phœnicicoles totalisant 4,2 millions de palmiers-dattiers, employant plus de 20 000 personnes dont le savoir-faire et les compétences ne sont plus à souligner, la Direction de l’agriculture et du développement rural estime que cette année la production de dattes sera excellente en termes de quantité et de qualité.
«Cette saison, nos statistiques établies suite à des visites sur sites et des sondages glanés auprès des agriculteurs font état d’une récolte prévisionnelle de 4 750 000 quintaux de dattes dont 45% de Deglet Nour, laquelle est la variété la plus recherchée par les consommateurs.
Comme beaucoup de filières, celle de la phœniciculture est lourdement touchée par la pandémie de la Covid 19 avec ses restrictions en matière de déplacements des personnes et des véhicules et une baisse drastique de la consommation nationale et des exportations depuis mars 2020.
Nous restons attentifs à la situation du marché des dattes connaissant une forte baisse des prix laquelle inaccoutumée ne permet pas aux fellahs de rentrer dans leurs frais et d’annoncer les marges bénéficières des autres années», a déclaré Adnane Maatallah, chargé de la communication à la DSA de Biskra.
En effet, la Deglet Nour, qui coûtait de 400 à 450 da l’année dernière est cédée à 200 voire 150 da le kg sur le marché de gros de Sidi Ghezzal. Les autres variétés de dattes sont carrément bradées à des prix dérisoires, remarque-t-on. Evidemment, cette mercuriale plonge les producteurs de dattes et les négociants, lesquels n’auraient pas écoulé la totalité de la production précédente, dans l’expectative et le mécontentement.
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13 Octobre, 2020: « Une partie de la population est immunisée », selon Fawzi Derrar
Depuis quelques mois, la situation épidémiologique en Algérie a été marquée par une tendance baissière du nombre de cas de contamination. En dépit d’une nette amélioration de la situation sanitaire, certains spécialistes mettent en garde contre un relâchement des gestes barrières.
Dans une déclaration faite au quotidien El Watan, le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, Fawzi Derrar, estime qu’«il y a une partie de la population qui est immunisée dont la majorité est constituée de jeunes. »
Il expliqué, à ce propos, que « c’est pourquoi les retombées, notamment l’afflux vers les hopitaux, est moindre. Ce qui explique en fait l’évolution de cette épidémie dont la tendance est à la baisse et la courbe est en forme de cloche. »
Toutefois, M. Derrar estime que «les contaminations pourraient reprendre à une vitesse supérieure, notamment dans endroits à forte concentration, comme les institutions durant les regroupements puis dans les universités et les écoles. Une étape qui pourrait être difficile à gérer».
M. Fawzi Derrar a expliqué que le virus est pour le moment stable, précisant que : «le virus n’a pas été affecté par une grande mutation. Il reste le même», selon le même média. Et d’ajouter qu’il est toujours actif.
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