08 Novembre, 2020
Voici les principales décisions du gouvernement
Pour contenir la 2e vague du coronavirus que traverse l’Algérie, les autorités du pays ont décidé, ce dimanche 8 novembre, d’instaurer de nouvelles mesures restrictives. Celles-ci concernent essentiellement la réadaptation des horaires du confinement partiel pour les wilayas concernées, ainsi que le report de la rentrée universitaire en Algérie.
Ainsi, le gouvernement algérien a décidé de nouvelles mesures afin de faire face à la nouvelle vague du coronavirus qui frappe le pays. Dans un communiqué rendu public ce dimanche, les services du Premier ministère ont indiqué qu’après consultation avec le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus et l’autorité sanitaire, le chef du gouvernement, Abdelaziz Djerad, a arrêté les mesures suivantes :
Élargissement de la liste des wilayas concernées par le confinement partiel et réadaptation des horaires
L’Algérie a décidé de réadapter les horaires du confinement partiel à domicile de 20 heures jusqu’au lendemain à 5 heures pour les wilayas concernées par cette mesure. Et ce pour une période de 15 jours, à compter du 10 novembre.
Le gouvernement algérien a également décidé d’élargir la liste des wilayas concernées par le confinement partiel. Les wilayas nouvellement concernées sont « Adrar, Ilizi, Tindouf, Tissemsilt, El Oued, Guelma, Khenchela, Tipaza et Aïn Temouchent », précise le communiqué. Les vingt wilayas qui étaient déjà sous couvre-feu nocturne sont Batna, Bejaïa, Blida, Tlemcen, Tizi Ouzou, Alger, Jijel, Sétif, Annaba, Constantine, Oran, Bouira, Boumerdes, M’Sila, Ouargla, Médéa, Bordj Bou Arreridj, Tébessa, Tiaret et Biskra.
Fermeture des marchés de vente de véhicules en Algérie et suspension du transport urbain durant les week-ends
Par ailleurs, les hautes autorités du pays ont décidé de suspendre de nouveau l’activité de transport urbain de voyageurs (public et privé) durant les week-ends, et ce, au niveau des 48 wilayas algériennes. Le gouvernement a rappelé que « le transport collectif des personnes inter-wilayas demeure interdit et que tout contrevenant à cette mesure subira les sanctions réglementaires prévues ».
Parmi les autres mesures décidées, « la fermeture, pour une période de quinze (15) jours à partir du 09 Novembre 2020, des marchés de vente de véhicules d’occasion sur l’ensemble du territoire national », indique le communiqué du Premier ministère. Pour les marchés hebdomadaires, les services compétents vont opérer « un contrôle rigoureux au niveau de ces lieux afin de s’assurer de l’application des mesures préventives, du port obligatoire du masque ainsi que de la distanciation physique », ajoute la même source.
Report de la rentrée universitaire et de la formation professionnelle
Autre décision importante prise ce dimanche 8 novembre, le report de la rentrée universitaire et celle de la formation professionnelle. En effet, les étudiants ne pourront pas rejoindre les bancs des universités avant le 15 décembre 2020, date retenue pour la prochaine rentrée universitaire en Algérie.
Concernant les élèves des cycles primaire, moyen et secondaire qui ont déjà effectué leur rentrée, le gouvernement algérien a décidé d’instaurer « un contrôle continu, rigoureux et inopiné par les inspecteurs du corps de l’éducation nationale au niveau de l’ensemble des établissements du cycle primaire, moyen et secondaire, publics et privés, pour s’assurer du respect du protocole sanitaire mis en place et des mesures organisationnelles édictées par les pouvoirs publics ».
Pour de plus amples informations, veuillez consulter (en Français) le lien suivant.
07 Novembre, 2020
Le test devient obligatoire pour tous les Algériens avant leur voyage en France
« A compter du 11 novembre, les voyageurs en provenance d’Algérie et se rendant en France, quelle que soit leur nationalité ou leur statut, devront présenter avant l’embarquement un test ou examen biologique de dépistage virologique négatif » a indiqué ce samedi le Consulat général de France à Alger dans un communiqué.
Le test doit être « réalisé moins de 72 heures avant le vol ou la traversée » a précise la même source.
En effet, actuellement le test est obligatoire soit au départ d’Algérie ou bien à l’arrivée en France, mais dorénavant, les voyageurs autorisés à voyager en France devront avoir le test négatif à la Covid-19 avant leur embarquement vers la France.
Par ailleurs, il est a rappelé que « les frontières extérieures de l’Espace Schengen sont fermées, sauf exemptions et dérogations ».
Pour de plus amples informations, veuillez consulter (en Français) le lien suivant.
06 Novembre, 2020
Première prière du vendredi en Algérie depuis 7 mois
Après plus de sept mois d’attente, les Algériens ont pu accomplir aujourd’hui 6 novembre la prière du vendredi dans les mosquées. Inaugurée il y a une semaine, la Grande Mosquée d’Alger a accueilli un nombre important de fidèles. Les images diffusées par les chaines de télévision montrent le respect de la distanciation sociale à l’intérieur de la gigantesque salle des prières qui peut contenir 120.000 fidèles. Toutefois, à l’extérieur ce n’était pas le cas.
Les autres mosquées du pays ont rouvert leurs portes aux fidèles et la prière s’est déroulée normalement, dans un contexte marqué par la flambée du COVID-19 en Algérie qui a franchi hier jeudi la barre des 600 cas quotidiens, et celle des 2.000 décès.
Les mosquées avaient été totalement fermées le 17 mars dernier pour endiguer la propagation de la pandémie de coronavirus, cinq jours après le décès du premier algérien du COVID-19. Le 15 août dernier, l’Algérie a décidé de rouvrir progressivement ses mosquées de plus 1000 places, mais les fidèles ne pouvaient pas y accomplir la prière du vendredi. Le 14 octobre, le président Tebboune a décidé de rouvrir totalement les mosquées à partir de ce vendredi 6 novembre.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter (en Français) le lien suivant.
Fermeture des écoles à cause du COVID-19 en Algérie : Berkani précise
Le Dr Bekkat Berkani déclare que la fermeture des écoles et des établissements d’enseignement à cause du Covid-19 était très peu probable, et que les citoyens devront réagir avant la catastrophe.
En effet, en ce qui concerne l’aspect éducatif, et à la lumière des rumeurs qui circulent, le Dr Bekkat Berkani a souligné lors de son interview avec la Radio de Sétif, que la fermeture des écoles et des établissements d’enseignement en Algérie à cause du Covid-19 est très peu probable, d’après notre source le site Elbilad.
Néanmoins, le membre du Comité scientifique de suivi de l’épidémie de Corona; a déclaré qu’il serait quand même temps de tirer la sonnette d’alarme après avoir enregistré 642 cas atteints par le Covid-19. Plus précisément, dans les wilayas les plus atteintes et surpeuplées qui connaissent un épuisement au sein des services de santé, toujours d’après notre source le site arabophone Elbilad.
Par ailleurs, il déclare que la possibilité d’imposer un confinement total en Algérie était à exclure; et que la décision revient après tout aux walis. Il estime, tout de même, qu’on a besoin d’une réaction de la communauté avant la catastrophe, en raison de l’évolution de l’épidémie du coronavirus. Car, il ajoute que même si l’Algérie est toujours isolée du monde, le risque reste présent en ces temps de grippe saisonnière.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter (en Français) le lien suivant.
04 Novembre, 2020
Jijel: deux arrêtés de wilaya pour freiner la propagation de l’épidémie de la COVID-19
Les services de la wilaya de Jijel ont promulgué deux arrêtés portant nouvelle suspension des actes de mariage et interdiction de l’usage de tables à l’intérieur ou à l’extérieur des cafés, restaurants, pâtisseries et fastfoods qui devront se contenter de la vente de produits à emporter dans le cadre des mesures de prévention contre la COVID-19, a-t-on appris mercredi auprès de la wilaya.
Les deux arrêtés, a-t-on précisé, entrent en vigueur à compter de ce mercredi pour un délai de 15 jours et ont pour objectif de contenir la propagation de l’épidémie de la Covid-19 après l’augmentation des cas d’infection enregistrée dernièrement dans la wilaya.
Outre la suspension de l’établissement d’actes de mariage dans toutes les communes, le premier arrêté réaffirme l’interdiction de toutes les fêtes familiales, notamment mariages et circoncisions, ainsi que des tentes pour les réunions funéraires en s’en tenant à la présence exclusive des membres de la famille, est-il précisé.
Le second arrêté réaffirme également l’obligation aux propriétaires et travailleurs des restaurants, des cafés, des pâtisseries et des fastfoods de porter des bavettes, de se limiter à l’exploitation de 50 % des capacités d’accueil de leurs locaux et de mettre à la disposition des clients un désinfectant alcoolisé.
Les cas d’infection par la Covid-19 dans la wilaya de Jijel ont dernièrement évolué avec une courbe ascendante de 100 nouveaux cas enregistrés en 48 heures (70 lundi et 32 mardi), selon le comité national de suivi de la pandémie du nouveau coronavirus.
Cette situation a amené l’hôpital Mohamed Seddik Benyahia de Jijel à affecter l’unité des maladies cancéreuses (60 lits) à la prise en charge des malades touchés par la Covid-19.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter (en Français) le lien suivant.
03 Novembre, 2020
L’ Algérie repasse au-dessus de la barre des 400 cas
Le nombre de nouveaux cas de coronavirus COVID-19 a fortement augmenté ces dernières 24 heures en Algérie, pour repasser au-dessus de la barre des 400 cas, avec 405 nouvelles infections recensées depuis hier lundi, selon le bilan officiel de ce mardi 3 novembre.
En 24 heures, la hausse est de 103 cas, alors que d’habitude l’évolution est beaucoup moins importante.
Hier lundi 2 août, 302 nouveaux cas avaient été enregistrés en Algérie contre 330 nouveaux cas dimanche, 291 cas samedi, 319 nouveaux cas vendredi, 306 cas jeudi, 320 cas mercredi, 287 cas mardi dernier.
Le bilan quotidien enregistré ces dernières 24 heures est le plus élevé depuis le 22 août dernier quand l’épidémie était en phase décroissante.
Au total, 58979 personnes ont été officiellement infectées par le nouveau coronavirus COVID-19 depuis l’apparition de l’épidémie en février dernier en Algérie, parmi lesquelles 1987 ont perdu la vie, dont sept ces dernières 24 heures.
Alors que 194 personnes ont été déclarées guéries du coronavirus ces dernières 24 heures, 43 patients COVID-19 sont en soins intensifs.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter (en Français) le lien suivant.
COVID-19 à la Prison d’El Harrach : Les anciens ministres Ould Abbes et Ghazi contaminés
Cinq détenus de la prison d’El Harrach à Alger dont les deux anciens ministres Djamel Ould Abbes et Mohamed Ghazi ont été contaminés par le coronavirus (Covid-19). Selon le quotidien Le Soir d’Algérie de ce mardi 3 novembre 2020, l’identité des trois autres personnes était encore inconnue hier. Les cinq détenus contaminés par le virus sont confinés à l’infirmerie du pénitencier d’El-Harrach.
La contamination de Djamel Ould Abbes a été confirmée par son avocat Me Farouk Ksentini, dans une déclaration au quotidien Le Soir d’Algérie de ce mardi 3 novembre 2020.
« Nous avons effectivement appris la mauvaise nouvelle. Elle ne m’étonne pas outre mesure, car les prisons sont des espaces clos qui favorisent une circulation rapide du virus, surtout en ces moments où l’on observe une nette augmentation des cas un peu partout. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles nous avons appelé à plusieurs reprises à la mise en liberté provisoire des détenus en général. J’ai demandé à deux reprises la libération provisoire de mon client qui, je vous le rappelle, est âgé de 87 ans. Étant atteint de maladies chroniques, il craignait très fortement d’être atteint, malheureusement, c’est arrivé », a détaillé Me Ksentini à la même source.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter (en Français) le lien suivant.
Présidence : Abdelmadjid Tebboune atteint de la COVID-19
La Présidence de la République a donné ce mardi 3 novembre des nouvelles sur l’état de santé du président Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé depuis mercredi 28 octobre 2020 dans un hôpital en Allemagne où il subit « des examens médicaux approfondis ».
Selon un communiqué de la Présidence diffusé sur Facebook, le chef de l’Etat est atteint de la COVID-19. « Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, continue de se soigner dans un hôpital spécialisé allemand, après avoir été infecté par la COVID-19 », précise le communiqué.
La même source ajoute que « le staff médical rassure que le président répond au traitement et son état de santé s’améliore graduellement conformément aux exigences du protocole sanitaire. »
Pour de plus amples informations, veuillez consulter (en Français) le lien suivant.
02 Novembre, 2020
COVID-19 : une course au vaccin aux lourds enjeux financiers
Nous reproduisons ici une excellente analyse sur les enjeux financiers de la course au vaccin anti-Covid 19 du professeur Jérôme Caby parue sur le site « The Conversation ».
La course au vaccin fait rage dans le monde et deux sociétés américaines, la société pharmaceutique Pfizer et la société de biotechnologies Moderna, ont annoncé qu’elles pourraient être prêtes pour la fin du mois de novembre 2020.
Le processus de développement d’un vaccin est long et aléatoire. De nombreuses sociétés pharmaceutiques se sont lancées sur cette piste à partir de techniques variées. Plusieurs gouvernements comme celui des États-Unis, de l’Union européenne ou du Japon ont passé de volumineuses précommandes à la fois pour s’assurer de la disponibilité de doses en quantités importantes – dès lors que leur efficacité serait prouvée – et pour en financer le développement et la production accélérés.
Si de grandes entreprises pharmaceutiques se sont logiquement positionnées dans la course comme AstraZeneca, Sanofi, GlaxoSmithKline (GSK), Johnson & Johnson ou encore des établissements publics en Chine ou en Russie, certains vaccins sont développés par des sociétés de taille plus réduites s’apparentant à des start-up de biotechnologies, seules ou en collaboration avec des institutions publiques comme des centres de recherche universitaires ou des sociétés pharmaceutiques traditionnelles.
Notre attention s’est portée sur des entreprises de biotechnologies cotées en bourse avec des vaccins en phase 2 ou 3 d’essais cliniques pour apprécier leur situation financière actuelle et les prévisions des analystes. Nous avons retenu à ce titre : Moderna (États-Unis, en collaboration avec le National Institute of Allergy and Infectious Diseases), Novavax (États-Unis), BioNTech (Allemagne, en collaboration avec Pfizer) CanSino Biologics (Chine en collaboration avec l’École militaire des sciences médicales), Inovio Pharmaceuticals (États-Unis, la seule en phase 2, les autres étant en phase 3).
Pour de plus amples informations, veuillez consulter (en Français) le lien suivant.