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Le laboratoire britannique, qui a dévoilé les résultats de sa dernière étude sur la base de résultats intermédiaires des essais cliniques de grande échelle réalisés au Royaume-Uni et au Brésil, a expliqué que pour les deux protocoles utilisés, l’un « affiche une efficacité à 90% tandis que le second n’atteint que 62% d’efficacité », rapporte l’AFP.
Celle-ci souligne qu’AstraZeneca utilise une technologie plus traditionnelle que ces deux concurrents, ce qui le rend moins coûteux et plus facile à stocker, puisqu’il n’a pas besoin d’être conservé à très basse température.
Le groupe pharmaceutique estime que son vaccin est « hautement efficace » pour prévenir la maladie et précise qu' »aucun participant aux essais n’a développé de formes sévères ou n’a dû être hospitalisé ».
Les résultats préliminaires portent sur des essais avec plus de 20 000 personnes, dont 131 ont contracté la maladie. Au total, les essais cliniques à grande échelle dits de phase III portent sur 60 000 personnes dans le monde, et sont également conduits aux Etats-Unis, au Japon, en Russie, en Afrique du Sud, au Kenya et en Amérique latine.
Grâce à une « chaîne d’approvisionnement simple », le vaccin « sera accessible et disponible à travers le monde », estime Pascal Soriot, directeur général d’AstraZeneca, cité dans le communiqué. Le groupe va avancer rapidement dans la fabrication prévue de 3 milliards de doses, disponibles en 2021.
La semaine dernière, dans une déclaration à l’agence Reuters, le chef du gouvernement a annoncé que le Maroc a passé des commandes pour deux vaccins anti-COVID : le vaccin chinois de Sinopharm ainsi que celui d’AstraZeneca. Saadeddine El Othmani a indiqué que le Maroc est en négociation avec l’Américain Pfizer. « Nous cherchons à acquérir des doses de trois à quatre entreprises », a-t-il assuré.
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