02 Février, 2021
Plus de 200 000 personnes ont été vaccinées contre la COVID-19 au Maroc
200.081 personnes ont été vaccinées contre la Covid-19 jusqu’à lundi soir au Maroc, a indiqué le ministère de la santé dans son bilan quotidien de la campagne de vaccination anti-COVID-19.Pour rappel, lancée jeudi 28 janvier par le Roi Mohammed VI, la campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (30 millions de personnes, soit environ 80% de la population), de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.
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Vaccination anti-COVID-19: Le bilan quotidien communiqué à partir du 1er février
Le ministère de la Santé a annoncé qu’il communiquera le bilan quotidien de la campagne de vaccination anti-COVID-19, à partir de lundi à 18h00.
Ce bilan sera communiqué dans le cadre du bulletin quotidien des résultats de la surveillance épidémiologique de COVID-19, précise le ministère dans un communiqué.
Ce bulletin est accessible via les portails www.covidmaroc.ma et www.liqahcorona.ma et les pages du ministère dans les réseaux sociaux, a fait savoir le communiqué.
Cette décision s’inscrit dans le plan de communication relatif à la campagne nationale de vaccination anti-COVID-19, affirme-t-on.
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01 Février, 2021
Prolongation des mesures de restriction et du couvre-feu pour deux semaines supplémentaires
Suite à l’importante augmentation des cas de contaminations COVID-19 à Casablanca, les autorités ont décidé de nouvelles restrictions pour la préfecture de Casablanca. Le couvre feu étant à 22h00 les rues sont désertes. D’après un communiqué du gouvernement diffusé ce 1er février, les mesures de restriction déjà décidées le 13 janvier 2021 ont été prolongées de deux semaines supplémentaires, à compter de ce mardi à 21 heures, indique-t-on.
Parmi ces mesures de restriction, il est notamment question du couvre-feu national appliqué de 21 heures jusqu’à 6 heures du matin. De plus, les restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces sont obligées de fermer à 20 heures, tandis que l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés demeure en vigueur.
Le communiqué du gouvernement précise que cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de maintenir les mesures nécessaires pour lutter contre le coronavirus, notamment après l’évolution de cette épidémie au niveau mondial suite à l’apparition de nouvelles variantes du virus dans certains pays voisins.
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Podcast Scan: Les zones d’ombre de la campagne de vaccination au Maroc
Après des semaines de spéculation, les premières doses de vaccins anti-Covid développés par les laboratoires AstraZeneca et Sinopharm ont été distribuées dans toutes les régions du royaume. Le 28 janvier, le roi a montré l’exemple en se faisant vacciner. Mais des zones d’ombre subsistent. Analyse avec Rachid Hallaouy et Anais Lefébure.
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Maroc-Espagne : Noyades ou no man’s lands, le cruel destin des migrants en 2020
Si le nombre de morts en mer a fortement augmenté en 2020, des défenseurs des droits des migrants soulignent le contraste avec l’évolution moins conséquente des départs. Dans une analyse régionale qui concerne notamment le Maroc, Alarm Phone s’est inquiété du manque de moyens mobilisés pour le sauvetage en mer, mais aussi des reconductions à la frontière.
Le nombre élevé de migrants morts en mer, qui contraste avec la baisse des départs, serait une conséquence du manque de moyens mobilisés par les gardes-côtes en Méditerranée, «voire du manque de moyens mis à leur disposition, pour surveiller la gigantesque zone SAR espagnole, particulièrement lorsque des embarcations partent de très loin au Sud». C’est l’interprétation d’Alarm Phone concernant les chiffres, montrant que l’année 2020 a été la plus meurtrière pour les traversées maritimes vers l’Espagne.
Publiée fin janvier, une analyse régionale de la Méditerranée occidentale réalisée par Alarm Phone, couvrant la période entre le 1e octobre et le 31 décembre, indique notamment que «malgré les courageux efforts» de membres de Salvamento Maritimo, la gestion des sauvetages en mer «requiert plus d’employé.es et plus de moyens». «Il n’en reste pas moins que le danger de plus en plus grand du trajet est dû à la négligence des gardes-côtes» marocains mais aussi espagnols, a noté l’ONG dans son document parvenu à Yabiladi. Pour elle, c’est «cette négligence criminelle» qui a souvent «des conséquences mortelles».
Les départs continuent malgré un renforcement du contrôle
En chiffres, 41 094 arrivées ont été répertoriées en Méditerranée occidentale au cours de l’année 2020, ce qui constitue un «nombre plus élevé que dans d’autres régions de la mer Méditerranée». 71% parmi elles ont été enregistrée dans les îles Canaries, 22% sur la péninsule ibérique et 7% aux îles Baléares. En d’autres termes, les arrivées en Espagne ont augmenté de 28,7% sur un an, selon le collectif Caminando Fronteras, mais le nombre de morts a évolué de 143%, indiquant à Alarm Phone les limites des interventions du secours rapide en mer.
Par ailleurs, le renforcement sécuritaire des points de départ a freiné quelques traversées au niveau de Nador. «Bien que sur la période couverte par ce rapport, des embarcations aient réussi plus ou moins régulièrement à atteindre le continent espagnol en partant de la zone de Nador, la route semble toujours largement bloquée», a souligné Alarm Phone, faisant état de cas qui concernent surtout les communautés subsahariennes. Mais par moments, certains ressortissants «parviennent à organiser un ‘convoi’ et à échapper aux contrôles», selon l’ONG.
Toujours est-il que de manière globale, «ce sont surtout des ressortissant.e.s marocain.e.s qui sont parti.e.s de Nador entre octobre et fin décembre», selon Alarm Phone, qui a accompagné sept bateaux depuis la région. Il est actuellement très difficile pour les ressortissant.e.s subsaharien.ne.s d’organiser la traversée. Les faits s’expliquent par la situation des étrangers dans les forêts autour de Nador, «extrêmement précaire tous les hivers» et encore plus en temps de pandémie. Aussi, «le prix des traversées semble avoir augmenté, peut-être en raison de la répression plus sévère des personnes arrêtées lors des raids et accusées d’organiser des voyages», a indiqué l’ONG.
Des reconductions vers les no man’s lands
Les expulsions par le Maroc ont également continué selon l’ONG. Entre le 15 octobre et le 5 novembre, 45 ressortissants subsahariens, dont quatre femmes et trois mineurs, ont été expulsés de Nador et de Tanger, pour être laissés «dans le no man’s land». Parmi ces personnes, 35 sont rentrées à Oujda, tandis que les 10 autres n’ont plus donné signe de vie et auraient traversé la frontière vers l’Algérie.
Dans le même sens, «les militant.e.s d’Oujda et d’Alarm Phone Sahara ont signalé et documenté des déportations d’Algérie vers le Niger». Selon le rapport, un total de 113 personnes, dont 31 femmes, ont été déportées de Maghnia et de Tlemcen, entre le 25 octobre et le 26 novembre. «En groupes d’environ 40 personnes chacun, elles ont été entassées dans des bus et amenées à Assamaka, une ville frontalière du Niger», ajoute la même source, soulignant qu’un accord non officiel entre l’Algérie et le Niger de 2014 prévoit que ces ressortissants soient expulsés vers Agadez, «pour préparer leur «retour volontaire» avec le soutien de l’OIM».
En novembre dernier, pas moins de 1 089 personnes de 15 pays subsahariens, dont de nombreuses femmes et mineurs, ont ainsi été expulsées «dans deux convois non officiels en provenance d’Algérie» et laissées à Assamaka, selon Alarm Phone Sahara.
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30 Janvier, 2021
Des ONG s’insurgent en faveur des migrants : « Vaccins pour tous »
Dans une déclaration commune, des associations et organisations marocaines et autres, de défense des droits des migrants, appellent les autorités à ne pas occulter ces les migrants en situation irrégulière au Maroc dans la campagne de vaccination contre le virus «Corona».
Ces ONG ont pour nom Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM), l’Organisation Démocratique pour les Travailleurs Migrants au Maroc (ODT-I), «Documents pour tous» et l’Association Beni Snassen pour la culture, le développement et la solidarité (ABCDS).
Les signataires ont remercié «les autorités marocaines pour leurs efforts, tout au long de cette dure période caractérisée par la pandémie Corona, qui a permis d’atténuer quelque peu l’impact sur la population immigrée en situation régulière au Maroc, qui déjà se trouve dans des conditions difficiles, voire fragiles, et sa décision, et ont loué les instructions royales, afin de permettre au migrants de bénéficier, gratuitement, de la vaccination contre COVID-19 ».
La déclaration conjointe, alerte aussi, les autorités sur un certain nombre d’aspects techniques et administratifs qui « menacent d’exclure ou d’entraver l’entrée du plus grand nombre d’immigrants aux vaccins qui se composent en cinq catégories. Les titulaires d’une carte de séjour toujours valide, ceux qui ont une carte de séjour expirée, et les immigrants sans résidence, dont la demande d’établissement de statut a été rejetée en 2014 et / ou 2017, outre les deux catégories d’immigrants qui n’ont pas de statut de résident, et qui n’ont pas déposé de demande de régularisation de leur statut de résident, et les immigrants installés dans une zone non urbaine, comme les forêts et les montagnes ».
Le communiqué commun note qu’à l’exception de la première catégorie, le reste des migrants irréguliers au Maroc ne remplissent pas les conditions d’inscription pour pouvoir bénéficier de la vaccination en raison de l’absence de statut de résident. Les associations signataires appellent les autorités marocaines à mettre en place des mesures qui prennent en compte la vie privée de la population immigrée, et à adopter une plus grande souplesse et flexibilité à son égard, afin que ceux ayant fait d’une demande du statut des immigrés en 2014 et 2017 et qui a été rejetée, puissent profiter de la campagne nationale, conformément à l’approche humanitaire adoptée par le roi Mohammed VI.
Les associations ont appelé à envoyer des messages clairs pour rassurer les immigrés, notamment ceux en situation administrative irrégulière, avec l’aide d’acteurs associatifs civils en unissant les efforts de sensibilisation sur la nécessité de la vaccination, ainsi que pour identifier les immigrés des deux derniers groupes.
Dans ce contexte, Younes Foudil, coordinateur de «Documents pour tous», précise que le site d’inscription pour prendre rendez-vous pour la vaccination pose un problème pour ces groupes données et particulièrement ceux n’ayant jamais fait de demande de régularisation de leur statut, ainsi que pour ceux arrivés au Maroc après l’année 2017 (après la fin de la deuxième campagne de régularisation du statut juridique des migrants irréguliers au Maroc).
Foudil a ajouté, dans sa confidence à Hespress, que les organes signataires appellent l’Etat à prendre des « mesures spéciales » qui prennent en compte « le cas particulier de cette catégorie de résidents irréguliers, et faciliter l’accès à la vaccination aux groupes n’ayant pas de carte de séjour en mettant en place des mesures pratiques afin de faciliter l’inscription de ces personnes sur le site de vaccination avec des dates fixes pour se faire inoculer et accompagner cet acte de bonne foi, de messages clairs, afin de les rassurer sachant en cela que les migrants en situation irrégulière craignent que l’inoculation soit suivie d’une expulsion ».
L’acteur associatif a, en outre, expliqué que les organes signataires expriment, à travers leur déclaration commune, « leur volonté de coopérer avec les autorités, d’investir leurs connaissances sur le terrain, et la crédibilité qu’ils ont auprès des migrants en situation irrégulière, afin de les persuader de s’enregistrer pour la vaccination », au regard que « le problème est lié à la santé publique et aux instructions royales ». Autrement dit, la vaccination gratuite doit concerner tout le monde au Maroc, sans exception aucune.
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29 Janvier, 2021
Lutte anticorruption : le Maroc toujours aussi mauvais élève
Chaque année, l’économie marocaine paie un lourd tribut à la corruption. Malgré des efforts, le Maroc a perdu six places en 2020 dans le classement de Transparency International.
Cette année encore, le Maroc poursuit sa tendance rétrograde dans le classement de l’indice de perception de la corruption de Transparency. Dans le dernier rapport de l’ONG, publié le 28 janvier, le classement du royaume a dégringolé de six places et un point en 2020 par rapport à l’année précédente, avec un score de 40 sur 100, passant à la 86eplace sur 180 pays. C’est peu dire que la stratégie nationale de lutte contre la corruption lancée en 2016 n’a pas porté ses fruits.
Pour “une volonté politique réelle”
Selon un communiqué de Transparency Maroc, cette stagnation résulte avant tout de “l’absence de la part de l’État de signes et d’une volonté de lutter sérieusement contre la corruption”. Pour l’association, la sortie du Maroc de la corruption endémique nécessite de manifester “une volonté politique réelle, non limitée aux discours”, à travers notamment la mise en œuvre effective de la stratégie nationale de lutte anticorruption.
Le secrétaire général de Transparency Maroc nous expliquait en octobre 2020 déjà que la principale cause de la faiblesse des résultats de la lutte anticorruption au royaume était le manque de volonté politique quant à sa mise en œuvre, citant l’exemple des tergiversations des groupes politiques au Parlement au sujet du projet de loi sur l’enrichissement illicite qui traîne depuis près de cinq ans, ou encore de la régulation du conflit d’intérêts prévue dans la Constitution de juillet 2011 et encore non traitée à ce jour.
Dans ce sens, Transparency Maroc appelle à faire aboutir la loi de l’instance nationale de probité et de lutte contre la corruption, en lui assurant l’indépendance, les moyens et les possibilités de l’investigation. Il s’agirait également d’adopter une loi sur le conflit d’intérêts pour stopper ceux observés tous les jours, notamment au niveau des marchés publics, d’incriminer l’enrichissement illicite dans le cadre des principes fondamentaux énoncés par la loi, et de réformer les lois sur la déclaration de patrimoine. Et de mettre en œuvre ces lois.
Corruption et pandémie, le jackpot
Contexte pandémique l’oblige, le rapport annuel de Transparency International publié ce 28 janvier révèle également à quel point la corruption persistante fragilise les systèmes de santé et contribue au recul de la démocratie.
Les pays qui obtiennent de bons résultats sur l’indice de perception de la corruption investissent davantage dans les soins de santé. Ces pays sont plus à même de fournir une couverture médicale universelle et sont moins susceptibles de porter atteinte aux normes et institutions démocratiques ou à l’État de droit. Des travaux menés par le programme “Santé mondiale” de Transparency International montrent que la corruption prive le secteur de la santé de 500 milliards de dollars américains chaque année à l’échelle mondiale.
Une corrélation existe entre le niveau de corruption du secteur public et la hauteur des investissements dans les soins de santé
Selon l’organisation internationale, la corruption représente une menace critique pour la vie et les moyens de subsistance des citoyens, surtout lorsqu’elle est associée à une urgence de santé publique. Une corrélation existe entre le niveau de corruption du secteur public et la hauteur des investissements dans les soins de santé.
L’Uruguay, par exemple, pays le mieux classé en Amérique latine (71 points), investit massivement dans les soins de santé et dispose d’un solide système de surveillance épidémiologique, qui a facilité sa lutte contre le Covid-19 et d’autres maladies infectieuses, comme la fièvre jaune et le Zika. À l’inverse, le Bangladesh, avec 26 points, investit peu dans les soins de santé alors que la corruption prospère en cette période de Covid-19, qu’il s’agisse de pots-de-vin dans les cliniques de santé ou de détournement de l’aide.
Selon Transparency International, la corruption est également omniprésente dans l’acquisition de fournitures médicales. Les pays où le niveau de corruption est plus élevé ont également tendance à commettre les plus graves atteintes à l’État de droit et aux institutions démocratiques en ce contexte de crise liée au COVID-19.
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28 Janvier, 2021
S.M le Roi lance la campagne de vaccination contre la COVID-19
S a Majesté le Roi a donné, hier jeudi, le coup d’envoi de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus. Un communiqué du Cabinet Royal avait préalablement rappelé que « suite à la réception de différents lots, le vaccin contre le virus de la Covid-19 est disponible dans le Royaume du Maroc, et ce en quantité suffisante afin d’entamer la campagne nationale de vaccination dans les meilleures conditions ».
« Conformément aux Hautes Instructions Royales, cette campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens » et » elle se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents dont l’âge varie entre 17 ans à plus de 75 ans », « ce qui permettra d’atteindre les niveaux escomptés d’immunisation collective et de protéger la population contre cette pandémie », indique-t-on de même source.
Mobilisation générale en vue d’assurer plein succès à l’opération
Le ministère de la Santé a mobilisé les ressources humaines et matérielles nécessaires pour mener à bien la campagne nationale de vaccination anti-coronavirus(COVID-19), at-on assuré lundi, à Casablanca, en marge du début de la distribution des premières doses du vaccin sur les différentes régions du Royaume. Des responsables du ministère, présents dans les locaux de la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC) où les vaccins sont stockés dans des conditions de sécurité très renforcées, ont détaillé le dispositif mis en place concernant les moyens humains mis à contribution, les capacités logistiques et techniques déployées ainsi que la nature des partenariats avec les opérateurs du secteur privé impliqués. « Suite aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et dans le cadre de la stratégie nationale de vaccination contre la COVID-19, le ministère de la Santé a mobilisé d’énormes moyens humains, logistiques et techniques pour réussir cette opération », a affirmé, dans une déclaration à la presse, Ahdi Mahjoub, directeur de l’approvisionnement au ministère.
Cette opération, qui connaît la mobilisation de médecins, pharmaciens, infirmiers, techniciens et administratifs, a nécessité la mise en place de partenariats avec le secteur privé pour bénéficier de son expertise sur les plans logistique et technique, a-t-il poursuivi. Dans ce sens, il a fait état de la mise à disposition du ministère de la Santé d’une capacité de stockage qui dépasse les 50.000 m3. Pour ce qui est de la contribution des délégations, la capacité de stockage des pharmacies provinciales et des centres de vaccination a été mise à niveau, et ce par l’acquisition des moyens techniques et d’installations frigorifiques importantes, at-il indiqué. « Nous avons eu l’occasion d’approvisionner les différents centres par les produits pharmaceutiques nécessaires (moyens de protection et d’hygiène) pour garantir le bon déroulement de cette opération », a-t-il expliqué. Côté système d’information, il amis en avant la mise en place des applications informatiques qui permettent un suivi numérique de toute l’opération, de la réception à la livraison, avec un suivi de la température pour assurer la conservation adéquate du vaccin selon les normes internationales. Afin de réussir cette grande opération inédite, des moyens humains et logistiques conséquents ont également été mis en place.
2.880 établissements de soins de santé primaires ont été designés et la majorité des professionnels de santé a été mobilisée ainsi qu’un nombre important de stations vaccinales qui y ont été rattachées pour développer les activités de vaccination. Les opérations s’effectueront en deux modes :
– Un mode fixe où la population se déplace vers la station vaccinale.
– Un mode mobile qui prévoit le déplacement des équipes de vaccination rattachées à la station vers des points mobiles de vaccination selon un programme préétabli dont le nombre est arrêté lors de la planification locale en 7000 points. Le nombre de doses nécessaires à chaque vaccination est de deux.
Pour le vaccin du laboratoire « Sinopharm », l’intervalle minimal entre les deux injections est de 21 jours, tandis que pour le vaccin du laboratoire « Astrazeneca », il est de 28 jours. Les citoyens et les résidents étrangers faisant partie des catégories ciblées peuvent obtenir le rendez-vous de vaccination et avoir des informations sur le centre de vaccination en consultant le portailwww.liqahcorona.ma ou en envoyant un SMS au numéro gratuit 1717. En exécution des Hautes instructions Royales, le Maroc a acquis une quantité de vaccins suffisante pour 33 millions d’habitants (66 millions de doses).
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COVID-19 : AstraZeneca défend l’efficacité de son vaccin sur les personnes âgées
La société pharmaceutique AstraZeneca a démenti les informations relayées par deux journaux allemands qui remettent en cause l’efficacité de son vaccin anti-COVID-19 sur les personnes âgées.
“Les articles selon lesquels l’efficacité du vaccin AstraZeneca/Oxford n’est que de 8% efficace chez les adultes de plus de 65 ans sont totalement faux”, a déclaré un porte-parole du groupe suédo-britannique.
Alors que la société attend toujours une décision de l’Agence européenne du médicament sur l’approbation du vaccin au sein de l’UE, les tensions sont montées d’un cran entre Londres et Bruxelles autour de ce vaccin développé en partenariat avec l’Université d’Oxford après l’annone par AstraZeneca qu’elle ne pourrait pas fournir à temps les quantités hebdomadaires auxquelles elle s’était engagée en raison d’une “baisse de rendement” sur un de ses sites de fabrication.
Cet argument ne semble pas avoir convaincu la Commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, qui a qualifié “d’inacceptable” l’intention d’AstraZeneca de livrer, dans les prochaines semaines, “nettement moins de doses du vaccin que ce qui avait été convenu et annoncé”.
Le vaccin AstraZeneca/Oxford est le premier vaccin, dont les résultats ont été publiés dans des revues scientifiques et a été approuvé par la prestigieuse revue médicale The Lancet. Des études cliniques ont montré que ce vaccin se caractérise par un haut degré de sécurité, car il ne provoque que des effets secondaires bénins tels que maux de tête, fièvre, douleur et rougeur au point d’injection.
Contrairement aux vaccins américains Pfizer-BioNTec et Moderna, qui nécessitent des températures extrêmement basses atteignant -70 °C pour le premier et -20 °C pour le second, le stockage et le transport du vaccin AstraZeneca/Oxford nécessitent des températures entre 2°Cet 8°C, c’est-à-dire à l’intérieur de réfrigérateurs ordinaires à l’instar d’autres vaccins utilisés auparavant.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, dont le pays a approuvé l’usage du vaccin y compris pour les personnes âgées, a noté que l’autorité britannique des produits de santé a jugé le vaccin “très bon et efficace”, et qu’il offre “un haut degré de protection”.
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