Photo: John S. sur Flickr
19 Juin, 2020: impact du COVID-19 sur l’activité industrielle en Tunisie en 2020
L’activité industrielle va baisser de 30% en 2020. Les filières les plus touchées par l’impact de la crise liée au coronavirus sont celles des composantes aéronautiques et automobiles ». C’est ce qu’a indiqué, vendredi, le ministre de l’Industrie et des PME, Salah Ben Youssef. « Les impacts de l’épidémie du COVID-19 seront évalués davantage dans les prochains 6 mois », a-t-il dit. Le ministre a relevé que les prévisions tablent sur une baisse de la croissance de 6,8% au lieu d’un taux de 4,6%. Et « ça pourrait être plus ». Ben Youssef estime également que de nombreuses entreprises ont été affectées par la crise sanitaire. Environ 270 000 emplois sont menacés, a-t-il dit, dans ce contexte. Et ce lors de la première réunion du comité de pilotage « Imtiaz ». D’ajouter que que le secteur industriel a été impacté à cause de la baisse des exportations, des blocages des réseaux d’approvisionnement en plus de la baisse de la demande dans le secteur du textile, à titre d’exemple.
Pour rappel, une étude, élaborée avec le concours du PNUD, présentée mercredi dernier, a déjà mis en garde contre l’accroissement du nombre des chômeurs en Tunisie. Leur nombre pourrait atteindre cette année 275 mille personnes, selon l’étude. Celle-ci prévoit une baisse de la croissance économique de 4,4%. Le ministre du Développement et de la Coopération internationale, Mohamed Selim Azzabi, avait déjà déclaré que cette baisse pourrait atteindre 6 ou 7% cette année. Et ce dans le cadre de la loi des Finances complémentaire qui sera présentée par le gouvernement au parlement durant les prochaines semaines. Le vice-président de la Banque Mondiale pour la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), Ferid Belhaj a indiqué, en réaction à l’approbation par la BM, de l’appui budgétaire de 175 millions de dollars à la Tunisie, que « la crise pose des défis majeurs. Mais elle offre aussi l’opportunité à la Tunisie pour se repositionner dans l’économie mondiale. Et ce en améliorant le climat de l’investissement et en créant des emplois dans le secteur privé ».
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19 Juin, 2020: COVID-19 : La Tunisie ouvrira ses frontières en retenant son soue
Alors que la Tunisie semble avoir vaincu la pandémie du COVID-19 et s’apprête à rouvrir ses frontières à partir du 27 juin, après quatre mois d’auto-confinement, pour relancer son économie, et notamment son tourisme, les prochains jours risquent d’être difficiles avec un nombre de cas qui ira en augmentant. Espérons ne pas être obligés de fermer à nouveau les frontières et de revenir à la case départ. Les dernières décisions prises par le gouvernement tunisien pour sauver la saison touristique n’auront finalement répondu ni à l’attente des hôteliers, qui ne comprennent pas le choix des conditions drastiques demandées aux touristes qui viendraient « dans un pays safe», ni aux Tunisiens vivant à l‘étranger qui se trouvent encore une fois face à une « politique de deux poids deux mesures », en comparaison avec les visiteurs étrangers, alors qu’ils comptaient pourtant revenir pour aider leur pays se trouvant dans une situation difficiles.
Les demi-mesures ne satisfont pas tout le monde Les décisions ne sont ni totalement scientifiques, car le coronavirus ne devrait pas se comporter différemment devant un visiteur étranger ou un tunisien rentrant d’un pays étranger, ni totalement économique car ne répondant pas à la concurrence imposée par les autres pays touristiques comme la Grèce. Au final, les demi-mesures ne peuvent que susciter la déception de tous. Disons-le clairement la saison touristique pour cet été est fortement compromise et le retour des Tunisiens aussi. L’arrivée de nos amis algériens, habitués à sauver notre tourisme à chaque fois où les touristes européens se font rares, est elle aussi compromise par une situation très inquiétante depuis quelques jours à Alger et Blida avec une augmentation soudaine des hospitalisations des patients atteints de COVID-19 occasionnant un début de saturation des services hospitaliers, sans toutefois enregistrer des cas graves nécessitant la réanimation.
Tous les indicateurs épidémiologiques semblent d’ailleurs indiquer une augmentation des cas en Afrique durant cette période et qui pourrait occasionner une deuxième vague plus virulente durant la prochaine période hivernale. La saisonnalité du COVID-19 semble donc se confirmer avec une diminution de sa virulence durant les saisons chaudes, même si, force est de le constater, le recours excessif à la climatisation dans les pays du Golfe a eu un effet inverse. On ne peut toujours miser sur notre bonne étoile Disons-le clairement, personne ne détient la vérité ni la solution pour relancer le tourisme mais jusqu’à présent, si la Tunisie a réussi c’est principalement par une communication claire avec des décisions acceptées par tous. On devrait donc soit miser sur notre bonne étoile et ouvrir les frontières avec un test à l’aéroport pour tous et basta, soit laisser nos frontières fermées jusqu’à l’arrivée du vaccin à la fin de l’année… si tout va bien, scénario difficilement acceptable car il serait fatal pour l’économie, déjà très mal en point, c’est un euphémisme. En attendant, les prochains jours risquent d’être difficiles avec un nombre de cas qui ira en augmentant. Espérons ne pas être obligés de fermer à nouveau les frontières et de revenir à la case départ.
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18 Juin, 2020: Le ministre tunisien de la Santé met en garde contre une nouvelle vague du coronavirus
Tunis, Tunisie, 17 juin (Infosplusgabon) – La menace d’une nouvelle propagation du nouveau coronavirus (COVIDCovid-19) après la réouverture des frontières est toujours de mise en Tunisie, a mis en garde le ministre tunisien de la Santé, Abdelatif Mekki. S’exprimant lors d’une conférence ce mardi à Tunis, M. Mekki a ajouté qu’il est probable que la Tunisie enregistre une nouvelle vague du coronavirus à l’instar de plusieurs autres pays, insistant sur la nécessité, pour les populations, de respecter les mesures préventives, notamment la distanciation sociale et le port des masques.
De son côté, le directeur de l’Institut pasteur de Tunis, Hechimi Ouazir,i a estimé, dans une déclaration faite mardi, que l’immunité collective contre le virus en Tunisie est encore très faible, précisant qu’une étude menée par l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes indique que le nombre de personnes qui ont l’immunité ne dépasse pas 9%.
Chez les étudiants qui ont subi des tests rapides ce pourcentage est de 0,5%, alors que le taux, pour créer une immunité collective, doit atteindre 50 à 60 %, a-t-il dit, insistant sur la nécessité du respect des mesures préventives. La Tunisie a enregistré lundi 14 nouveaux cas confirmés de COVID-19, après huit jours sans aucun nouveau cas, rappelle-t-on.
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18 Juin, 2020; La Tunisie abandonne à partir de ce jeudi le confinement dans les hôtels pour les rapatriés
La Tunisie abandonne à partir de ce jeudi 18 Juin les mesures de confinement obligatoire dans les hôtels, pour les Tunisiens rapatriés, et y substitue l’obligation pour les revenants « d’observer une période d’auto-isolement de 14 jours, tout en se conformant aux mesures de prévention ». Les vols d’évacuation reprendront aujourd’hui même, avec l’obligation pour les personnes rapatriées « de présenter un test PCR négatif au COVID-19, effectué 72 heures au plus, avant l’arrivée aux frontières tunisiennes ». Les autorités ont, par ailleurs, décrété « des mesures devant accompagner l’accès des touristes au territoire national, à compter du 27 juin, date de la réouverture des frontières, dont la présentation à l’arrivée d’un test PCR de 72 heures ». Le touriste devra remplir une fiche sanitaire à l’aéroport de son pays de résidence. Il sera soumis à une prise de température à l’arrivée à Tunis, et devra séjourner dans un hôtel respectant le protocole sanitaire.
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17 Juin, 2020: COVID-19: un nouveau cas de décès déclaré en Tunisie
Un nouveau cas de décès provoqué par le nouveau coronavirus COVID-19 vient d’être déclaré en Tunisie ce mercredi 17 juin 2020. Il s’agit d’une femme admise dans le service de réanimation à l’hôpital universitaire Farhat Hached à Sousse. Le bilan des morts est donc passé à 50. La défunte qui est âgée de 68 ans est rentrée récemment en Tunisie.
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17 Juin, 2020: COVID-19 en Tunisie : retour imminent ou une page tournée ?
Après un apaisement et un certain soulagement quant à la maitrise de la situation sanitaire, liée au COVID-19 en Tunisie, les inquiétudes et les préoccupations reprennent le dessus. C’est dire qu’une certaine crainte est observée chez une grande partie des experts, mais aussi des citoyens quant à une nouvelle vague épidémique en Tunisie. Entre l’ouverture des frontières et l’annulation de l’isolement obligatoire, l’appréhension est palpable. Après une période d’absence de contamination au COVID-19, et quelques rares cas d’infection importés, la Tunisie a terminé les différentes phases de confinement ciblé et s’apprête à un retour total à la vie normal. Il faut dire que le confinement imposé par l’Etat pour limiter la propagation du virus a, déjà, eu des impacts économiques et sociaux considérables, sans parler du tableau assez sombre de l’économie nationale, bien avant cette crise internationale.
Cependant, avec le retour progressif à la normale, et les multiples vols de rapatriement, des cas de contamination commencent à réapparaitre, surtout, parmi les personnes en provenance de l’étranger. D’ailleurs, le bilan du ministère de la Santé annoncé, hier mardi 16 juin 2020, fait état de quinze nouvelles contaminations au COVID-19, toutes importées. Aujourd’hui, on recense trois nouvelles contaminations importées et un nouveau décès à Sousse. Dans ce contexte, le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, a fait part de ses inquiétudes quant à l’évolution de la situation pandémique en Tunisie, surtout que le pays rouvre ses frontières à compter du 27 juin courant. « Le danger du coronavirus demeure présent, fortement, surtout avec la réouverture des frontières et la recrudescence de la pandémie dans plusieurs pays », fait-il savoir sur son compte Facebook personnel. Et d’ajouter « La crainte est double surtout que plusieurs personnes ne respectent pas les mesures », a-t-il ajouté.
En effet, le gouvernement a annoncé que les Tunisiens rapatriés auront à appliquer les mesures d’auto- isolement pendant 14 jours. Le gouvernement a, en effet, suspendu les mesures de quarantaine des les hôtels aux frais des personnes rapatriées. En prévision de l’ouverture de l’espace aérien et des frontières terrestres et maritimes, le 27 juin, le gouvernement a également décidé que les touristes ayant programmé des séjours en Tunisie auront à présenter aussi les résultats négatifs d’un test PCR effectué pas plus tard que 72 heures avant leur date de voyage. Les touristes seront, également, amenés à renseigner un questionnaire de santé avant de quitter leur pays d’origine et seront soumis à des prises de température à l’aéroport. Ainsi, plusieurs médecins et autres experts de la Santé, sont, réticents quant à l’ouverture totale des frontières, tout en annulant les mesures de l’isolement obligatoire. Et bien qu’une série de mesures ait été prises, dont la présentation d’un document attestant qu’ils ont subi un test 72 heures avant leur arrivée et que son résultat est négatif, la vigilance reste de mise. « La solution demeure entre les mains des citoyens et dépend de leur conscience. Tous ceux qui violent les mesures de l’auto-isolement seront poursuivis en justice. En cas de dépassements graves, la mesure de la quarantaine obligatoire sera réimposée », indique le président de la commission du confinement au sein du ministère de la Santé, Mohamed Rabhi, dans une déclaration médiatique.
Cette crainte est tout à fait légitime, puisqu’il y a quelques jours, une citoyenne en isolement obligatoire s’est échappée de l’hôtel, où elle était en quarantaine, pour assister à un mariage. Le plus grave dans cette histoire, est que la personne en question était au courant qu’elle était porteuse du virus. Toujours est-il, l’annulation de l’isolement obligatoire, revient au manque de moyens de l’Etat qui ne peut plus assumer les charges d’hébergement. Les pressions des hôteliers et les contraintes économiques font que l’Etat ne soit plus en mesure de supporter tous les frais engendrés par cette mesure préventive, d’autant plus que le nombre des personnes à prendre en charge sera bien plus important avec la réouverture des frontières. En tout état de cause, la Tunisie a réussi à maitriser jusqu’à présent, le virus du COVID-19, avec toutes les stratégies adoptées. Le retour au rythme ordinaire doit être bien étudié. Certes que la relance économique est importante et la réparation des répercussions économiques et sociales de la crise est inéluctable, toutefois, cette reprise ne doit se faire au détriment de la santé des Tunisiens au risque de se retrouver dans une situation qu’on a évité grâce à un effort titanesque. Le confinement n’est certainement pas la solution, tenant compte de la situation du pays, mais prévenir vaut mieux que guérir, surtout avec l’état du système de la santé actuel.
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