Photo: Radek Homola sur Unsplash
Ce qui suit est un résumé des différentes initiatives qui visent à soutenir les migrants et les réfugiés au Maroc, pendant la période de la crise COVID-19. Ces initiatives prennent plusieurs formes comme les communiqués de presses, les pétitions, les financements participantifs et les distributions d’aides, qui sont toujours d’actualité. Cette page ne se concentre pas les intiatives ad-hoc. Pour de plus amples informations sur les initiatives ad-hoc, veuillez consulter nos pages ‘Revue de Presse‘. Ces informations sont basées entièrement et uniquement sur les publications des associations, organisations et entités qui mènent ces campagnes.
1. Communiqués de presse d’organisations qui travaillent sur la migration au Maroc
2. Pétition
Le gouvernement marocain a pris plusieurs mesures socio-économiques pour limiter l’impact de l’épidémie sur les plus vulnérables. Ce sont des décisions positives qui méritent d’être encouragées. Cependant, nous demandons au gouvernement marocain d’inclure et d’aider les migrants et les réfugiés au Maroc à survivre au COVID-19. L’aide fournie par certaines ONGs locales, sous forme de distributions de plats chauds, sandwich ou de paniers de nourriture, est insuffisante et ne cible pas toujours les personnes dans le besoin. D’autant plus, cette aide pourrait devenir limitée et inexistante avec la prolongation possible de la période de confinement.
Autant que migrants, activistes et chercheurs, nous demandons au gouvernement marocain d’inclure les migrants qui travaillent dans le secteur informel dans ses mesures socio-économiques.
Les migrants et réfugiés d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale au Maroc travaillent comme domestiques, baby-sitters, dans la construction ou l’agriculture. Ce sont des commerçants de rue, ils sont payés à la journée et dans beaucoup de cas ils sont employés sans contrat. Ce sont de braves femmes et hommes qui ont des familles à soutenir.
Cependant, comme beaucoup de personnes dans le monde, leurs revenus ont été interrompus par la pandémie du COVID-19. Ils ne peuvent plus payer le loyer et les charges quotidiennes et risquent l’expulsion.
Ils font partie du Maroc, de son économie et de la société marocaine dans toute sa diversité. Pour eux, le Maroc est devenu un second pays. Leur inclusion dans les mesures socio-économiques prises par le gouvernement pourrait leur permettre de surmonter cette crise.Il est également urgent d’aider les migrants et les réfugiés bloqués dans les forêts proches de Nador et de Tanger. Cette population est la plus vulnérable. Ils ne peuvent pas se déplacer librement pour acheter de la nourriture et dépendent des associations locales qui n’arrivent plus à les assister à cause du confinement. Nous souhaitons que le gouvernement s’engage à l’égard de cette population en garantissant leur accès à l’eau, à la nourriture et aux services de santé qui sont aussi des droits humains fondamentaux.
Au cours des dernières années, guidé par sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu le glorifie, le Maroc a fièrement rejoint l’Union africaine. Il est aussi le premier pays d’Afrique du Nord à procéder à une régularisation massive des migrants originaires de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Nous demandons au gouvernement de relancer ses engagements envers notre continent en incluant les migrants et les réfugiés dans les mesures socio-économiques et en apportant une assistance urgente et concrète à ceux qui vivent dans les forêts de Nador et Tanger.
Cette pétition peut être signée par toute personne qui est d’accord avec son contenu, quelle que soit son affiliation politique ou religieuse, sa classe économique ou sociale, son sexe ou son orientation sexuelle. Nous déclarons, en tant qu’auteurs de cette pétition, que nous n’avons pas d’intentions, qu’elles soient politiques ou autres. Nous déclarons également que notre seul but est simplement d’ouvrir des canaux de dialogue afin d’aider les personnes qui souffrent en ce moment.
Pour tous ceux qui ont lu la pétition et qui sont d’accord avec le message qu’elle contient, les ONGs locales, les ONGs internationales, les chercheurs, les journalistes, les étudiants, les migrants et tous citoyens Marocains et citoyens du monde. Signez et diffusez le document pour que nos souhaits et nos demandes soient pris en compte par le gouvernement.