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29 Août, 2020: le personnel médical exacerbé par la mauvaise gestion et le manque d’appui
Au front depuis plus de six mois, le personnel médical se bat contre le nouveau coronavirus avec très peu de moyens et sans vision globale, dénoncent-ils. Mais jusqu’à quand ? Et à quel prix ? (Témoignages).
Le coronavirus n’a épargné aucun secteur. Déficient depuis des décennies, celui de la santé doit non seulement dépasser cette crise, mais aussi combattre le virus avec très peu de moyens. Redoublant d’efforts depuis plus de six mois, le personnel médical est à bout et avec la situation épidémiologique qui s’empire, les décisions futures s’avéreront certainement décisives.
Les plus optimistes voyaient avec cette crise, un changement radical des politiques publiques. La santé devait ainsi figurer en haut de la liste. Mais «la gestion de cette crise est chaotique et le gouvernement n’a pas su profiter de cette aubaine pour revoir tout le système de santé du pays», déplore Imad Sousou, vice-secrétaire régional de la Fédération nationale de la santé (FNS), affiliée à l’UMT.
«Nous avons commencé cette guerre contre le Covid en février et nous étions conscients de notre système de santé défaillant et gangrené de problèmes structurels. Malgré cela, le personnel médical reste mobilisé depuis des mois, sans une quelconque motivation ou appui psychologique ni financier. Nous travaillons ainsi dans une tension sans précédent», déplore le vice-secrétaire régional, urgentiste à l’hôpital Ibn Tofail de Marrakech.
Des tensions qui se sont accentuées avec la recrudescence des cas depuis quelques semaines maintenant. «Le flux est très important et par jour nous faisons des centaines de prélèvements», explique Salim* médecin urgentiste au Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Hay Hassani. «À l’hôpital Hay hassani nous avons reçu des patients Covid pendant les trois premiers mois, avant d’arrêter. Il y a quatre semaines nous avons repris. Mais la situation est vraiment très compliquée, étant donné que nous étions déjà fatigués et exténués», nous confie-t-il.
Personnel médical esquinté
Un flux important résultant des déplacements lors de l’aïd, affirme notre interlocuteur. «L’aïd a fait que tout explose. Le maintenir a été une faute grave de la part de notre gouvernement, étant donné que cela a permis la circulation du virus, atteignant des régions très reculées, où la prise en charge est compliquée, voire impossible», poursuit-il.
Face au flux, les capacités d’accueil de certains hôpitaux ont été renforcées, surtout à Casablanca et Marrakech, villes des plus touchées par le nouveau coronavirus. C’est le cas au CHP de Ben M’sik, où deuxième hôpital de campagne y a été implanté. Une bonne nouvelle mais qui suppose une charge supplémentaire pour le personnel médical, qui n’a pas été renforcé déplore, Hatim* urgentiste contacté par nos soins.
Une charge supplémentaire pesant sur «un personnel médical esquinté et qui n’a pas eu un moment de répit depuis le début de l’épidémie», poursuit le médecin. En effet, le 11 août courant le ministère de la santé a décidé de la suspension «jusqu’à nouvel ordre» des congés pour le personnel médical du royaume, ce qui a conduit à d’importants sit-in.
Le ministère avait annoncé par ailleurs le versement de primes pour le personnel médical. Le personnel travaillant dans les unités d’urgences devrait percevoir 3.000 dhs de prime, ceux travaillant dans les unités de réanimation et de maternité 2.000 dhs et 1.000 dhs pour tout le reste du personnel.
Des primes qui selon les dires des trois médecins contactés par nos soins n’ont toujours pas été versées et qui de plus sont dérisoires. «Nous donner quelques miettes n’est pas la réponse, il faudrait répondre à nos demandes qui sont nombreuses», fustige Imad le syndicaliste. Ces revendications sont d’abord une meilleure gestion des ressources humaines, souligne-t-il.
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29 Août, 2020: Rentrée scolaire, Code de conduite sanitaire et options pédagogiques à suivre
Le ministère de l’Education a diffusé le 28 août un document de 60 pages définissant le code de conduite sanitaire à observer face au COVID-19 par le corps enseignant et administratif des écoles, les élèves et leurs parents et les dispositions relatives aux protocoles de tenue des cours pour la rentrée scolaire ainsi que les options pédagogiques à suivre en fonction de l’évolution épidémiologique
Le ministère de l’Éducation nationale, a appelé les établissements scolaires à revoir les formules et les méthodes de leur gestion administrative et pédagogique, à privilégier l’innovation pédagogique et à réaliser la transformation numérique requise.
Dans une note d’orientation adressée aux responsables pédagogiques à l’occasion de la rentrée scolaire 2020-2021, marquée par la propagation de la pandémie de COVID-19, le ministère a mis l’accent sur la nécessité de proposer des solutions concrètes tenant compte des particularités et de l’environnement des établissements scolaires, afin de répondre de manière appropriée aux exigences d’une adaptation rapide aux différents modèles éducatifs.
Cette note, qui détermine les principes, les piliers et les principales orientations encadrant le fonctionnement réel des modèles d’enseignement adoptés, qui seront appliqués concrètement au niveau des établissements scolaires, appellent également les directeurs des établissements scolaires à appliquer d’une manière efficace et optimale les différents mécanismes et dispositifs de gestion de l’établissement et de ses organes participatifs.
Elle les incite, de même, à mobiliser l’ensemble des moyens et ressources pour relever les défis de cette année scolaire exceptionnelle, particulièrement en activant les rôles des différents mécanismes d’encadrement et de gestion pédagogiques et en faisant du “projet de l’établissement” un outil de base pour le fonctionnement des modèles pédagogiques au sein de chaque école.
Les dispositions essentielles prévues par cette note de 60 pages sont les suivantes :
– Le présentiel est érigé comme la norme. Il est remplacé par le distanciel lorsque la prévalence des cas de COVID-19 le nécessite, le présentiel devenant alors une option provisoire.
– Ces dispositions s’appliquent aux établissements du public, du privé (et assimilés) et du pré-scolaire notamment en zone rurale ou pour les élèves évoluant en situation familiale précaire.
– L’enseignement à distance sera assuré par les canaux télévisuels publics et via les plateformes homologuées par le ministère de l’Education, avec en choix optionnel, l’éventualité de former des classes virtuelles.
– En matière de sécurité sanitaire, avant chaque accès à l’école, des mesures de protocole sont aplliquées (prise de température de chaque élève par ses parents). En cas de signes évocateurs de Covid-19, le SAMU doit être sollicité, le confinement de l’élève à domicile préconisé avec alerte au n°141 et à la direction de l’établissement.
– L’école doit prévoir un coordinateur du dispositif sanitaire de prévention qui doit animer une cellule de veille active une semaine avant la entrée scolaire et comptant le responsable de la santé scolaire.
– Les personnes du corps enseignant souffrant de maladies chroniques ou résidente en compagnie de personnes vulnérables ou à risque auront le choix d’exercer à distance.
– Un dispositif d’écoute et de communication avec les élèves et leurs parents ou tuteurs devra être mise en place.
– Les mesures de distanciation physique normatives dans tous les espaces, salle de classe (aérées de manière régulière), récréation (1 mètre séparant en arc toute personne, plus d’un mètre en pré-scolaire), la formation de rangs, l’interdiction de la cohue des parents à l’entrée des écoles, l’hygiène et la stérilisation des mains au gel hydro-alcoolique et des semelles de chaussures trempées dans des bacs puis séchées sont imposées. Le port du masque est obligatoire dès la cinquième année du primaire.
– Les véhicules de transport scolaire ne doivent pas dépasser 50 % de leur capacité. Le masque est obligatoire pour tous les élèves quel que soit leur âge une prise de température est effectuée avant de monter dans les bus scolaires qui seront régulièrement désinfectés.
– Un espace d’isolement doit être prévu dans chaque établissement présentant des signes évocateurs d’infection (température > 38 °C, écoulement nasal, éternuements, pertes des sens physiques, fatigue générale, etc.). Le port de masque médical est par l’administration. Les responsables de l’établissement sont tenus d’aviser l’occurrence de cas suspects aux numéros d’alerte (141, 0801004747 et 300).
Pour rappel, la prochaine année scolaire est prévue pour le 7 septembre, pour tous les niveaux, établissements scolaires publics et privés et missions étrangères au Maroc.
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28 Août, 2020: Interdiction des festivités d’Achoura à Marrakech et Safi
Les autorités de la wilaya de Marrakech ont décidé, vendredi, l’interdiction des différentes festivités célébrant Achoura et ce, dans le cadre des mesures de prévention sanitaire visant à endiguer la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19).
Cette décision interdit toutes les festivités organisées durant Achoura 1442 H au niveau de la préfecture, notamment les feux de camps (chouala), les pétards, les visites aux cimetières et les rassemblements dans les quartiers.
Du côté de Safi, la même décision a été prise par le gouverneur de la province de Safi, Lahoucine Chaynane. Cette décision interdit toutes les festivités organisées durant Achoura 1442 H au niveau de la préfecture, notamment les feux de camps (chouala), les pétards, les visites aux cimetières et les rassemblements dans les quartiers.
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27 Août, 2020: Suspension des visites familiales dans certains établissements pénitentiaires (DGAPR)
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a décidé de suspendre les visites familiales aux détenus de certains établissements pénitentiaires, et ce en rapport avec le développement de la situation épidémique dans certaines préfectures et provinces du Maroc.
Dans un communiqué rendu public jeudi, la DGAPR indique que les établissements concernés par cette décision sont : Ain Sebaa 1, Ain Sebaa 2, le centre de réforme et de rééducation Ain Sebaa, Ain Borja à Casablanca, Salé 2, El Arjat 1, El Arjat 2, la prison locale de Kénitra et de l’Oudaya à Marrakech, Tanger 1, Tanger 2, Tétouan, Ras El Ma et Bourkaiz à Fès.
Cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures de précaution prises par la DGAPR pour protéger la population carcérale et les fonctionnaires qui y travaillent, conclut le communiqué.
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27 Août, 2020: le Maroc pas prêt pour la transfusion de plasma
L’utilisation du plasma des personnes guéries du Covid-19 sur les malades contaminés aurait fait ses preuves dans de nombreux pays. Mais le Maroc semble écarter son utilisation dans le protocole de traitement mis en place.
Certains ont pensé qu’avec la multiplication des cas de contamination et des décès enregistrés au lendemain du déconfinement, le ministère de la Santé verra la transfusion du plasma sous un autre angle. Mais rien du tout. Le Maroc continue de s’accrocher au traitement à base de chloroquine. Pourtant de nombreuses études présentent le recours au plasma comme une alternative crédible et rapide, rapporte Al Massae .
Au nombre des pays qui ont adopté ce type de traitement, se trouvent les États-Unis. C’est un procédé qui permet aux malades d’éliminer plus vite le virus, tout en préservant l’organisme de certains dégâts parfois irréversibles. La méthode a été pratiquée pour la première fois en 1892, dans la lutte contre la diphtérie. Elle a également été utilisée en 1918 contre la grippe espagnole, mais aussi contre d’autres maladies infectieuses comme Ebola ou le SRAS, indique la même source.
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25 Août, 2020: Coronavirus-début des essais cliniques du vaccin chinois sur des volontaires marocains
Les essais cliniques du vaccin chinois contre le coronavirus doivent débuter cette semaine à l’hôpital militaire de Rabat, au Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Sina de la capitale et au CHU Ibn Rochd de Casablanca.
Selon Ahdath.info, «5 000 volontaires marocains seront soumis à ces essais cliniques qui réunissent le Maroc et la Chine», et seront répartis en trois groupes sur les trois hôpitaux. Ils seront isolés pendant 40 jours, où ils feront l’objet d’un suivi et un contrôle quotidiens par des équipes médicales, précise-t-on.
Jeudi dernier, le Maroc a signé deux accords de partenariat avec le laboratoire chinois Sinopharm CNBG (China National Biotec Group Company Limited) dans le domaine des essais cliniques du vaccin contre la Covid-19.
Cette collaboration maroco-chinoise permettra au Royaume d’assurer au citoyen marocain d’être parmi les premiers servis en matière de vaccination contre le coronavirus, a déclaré le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. Et d’ajouter que «le Maroc sera à même, probablement très prochainement, de produire un vaccin dans le cadre d’échange d’expertise entre Rabat et Pékin».
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25 Août, 2020: Les cas de réinfection seront peu fréquents
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé mardi que les cas de réinfection au nouveau coronavirus seront « très peu nombreux », après l’annonce lundi d’un premier cas avéré à Hong Kong.
« Il n’y a probablement qu’une faible possibilité que des personnes soient réinfectées par la Covid-19 », a déclaré une porte-parole de l’OMS, la Dr Margaret Harris, à la suite de rapports de Hong Kong indiquant qu’un homme avait contracté le nouveau coronavirus pour la deuxième fois dans un intervalle de plus de quatre mois.
S’adressant aux journalistes à Genève, la Dr Harris, a minimisé les craintes que ce développement puisse annoncer une nouvelle alerte au coronavirus. « L’important – l’autre chose importante – à noter est que les chiffres sont très, très petits », a-t-elle fait valoir. Selon l’OMS, il s’agit donc d’un cas documenté sur plus de 23 millions et nous verrons probablement d’autres cas documentés.
Plus largement, l’agence onusienne salue cette dynamique tendant à identifier les effets de la pandémie. Jusqu’à présent, lorsqu’une personne était identifiée comme réinfectée, il n’était pas clair si cela provenait d’un problème de test ou effectivement d’une nouvelle infection, a dit la porte-parole de l’OMS. « L’important, c’est qu’il s’agisse d’une documentation claire », a fait remarquer la Dr Harris.
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24 Août, 2020: Le Maroc, troisième pays africain le plus touché
Alors que les compétitions sportives africaines sont à l’arrêt depuis le déclenchement de la crise actuelle du nouveau coronavirus, le Maroc est en train de briller sur le sinistre registre continental des pays les plus touchés par ce virus qui a mis à genoux l’économie mondiale.
En effet, à l’issue de trois semaines ayant connu une accélération aussi foudroyante que dangereuse de la propagation de la pandémie, notre pays vient de franchir la barre des 50.000 cas cumulés depuis le début de la pandémie dans le pays (soit depuis le 02 mars plus exactement). Il vient, surtout, de faire son entrée au triste Top 3 africain des pays en termes de cas de COVID-19 diagnostiqués, passant ainsi devant le Nigeria qui revendique, pourtant, une population presque six fois plus importante ! Il faut dire qu’entre le 1er août et le 23 août, les nouveaux cas recensés (soit plus de 28.000) ont dépassé ceux comptabilisés en 5 mois de propagation de la pandémie !
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23 Août, 2020: Rentrée scolaire au Maroc, voici les scénarios choisis par le ministère de l’Education Nationale
En prévision de l’année scolaire 2020 – 2021, le ministère de l’Education a préparé trois scénarios selon l’évolution de la situation épidémiologique.
Le premier modèle prévoit l’adoption de l’enseignement présentiel à 100 % en cas d’amélioration de la situation. Le second modèle concerne l’alternance entre l’enseignement présentiel et l’auto enseignement en cas d’amélioration de la situation avec la nécessité du respect des mesures préventives. Le troisième modèle porte sur le recours uniquement à l’enseignement à distance en cas d’une situation épidémiologique aggravée.
En coordination avec les départements de l’intérieur et de la santé , le ministère de l’Education a décidé de combiner le deuxième et le troisième modèle en impliquant les familles dans la prise de décision. Celles qui choisissent d’opter pour l’enseignement à distance seront invitées à remplir un formulaire vis le système MASSAR ou auprès des établissements scolaires.
Par ailleurs, le report de l’examen régional de 1ère année du baccalauréat intervient dans le contexte d’une situation épidémiologique inquiétante ou les conseils de classe ont pris la décision de réussite des élèves sur la base des notes du contrôle continu en présentiel.
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