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18 Octobre, 2020: Plus de 825 cas positifs parmi les infirmiers et techniciens de la santé depuis le début de la pandémie
Au Maroc, le nombre de contamination au coronavirus (COVID-19) parmi les infirmiers a atteint 825 cas depuis le début de la pandémie, a indiqué samedi le mouvement des infirmiers et techniciens de santé du Maroc (MITSM).
Le MITSM, cité par le site d’info alyaoum24.com, a ajouté que 200 cas d’infection au nouveau coronavirus ont été enregistrés parmi les professionnels de la santé au cours des deux dernières semaines.
Le mouvement a également souligné que des dizaines d’infirmiers et de techniciens de la santé sont en quarantaine en attendant les résultats des tests de COVID-19.
Il dénonce, par ailleurs, « la politique d’indifférence du gouvernement et du ministère de la santé » à l’égard des professionnels de la santé et ce en évitant de révéler le nombre de contamination parmi les infirmiers et les techniciens.
Selon le mouvement, les infections au coronavirus touchent aussi bien les infirmiers que les sages-femmes et les autres personnels de la santé dans les différentes villes.
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17 Octobre, 2020: Restriction des déplacements depuis et vers la ville de Fqih Ben Salah
Les autorités locales de la province de Fqih Ben Salah ont décidé, ce 16 octobre, d’interdire tout déplacement depuis et vers la ville, à l’exception des personnes munies d’une attestation exceptionnelle de déplacement délivrée par les autorités compétences, rapporte une dépêche de l’agence de presse MAP.
Les rassemblements et les attroupements sont également interdits. Ces décisions ont été prises après l’augmentation du nombre de cas de COVID-19. Ce vendredi, 61 nouveaux cas ont été enregistrés, en plus d’un décès.
Les salles de sport, salles de jeux, stades de proximité, parcs publics seront fermés, en plus d’une réduction de la capacité des transports en commun à 50 % et un contrôle strict des mesures relatives au port du masque de protection et de la distanciation physique.
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17 Octobre, 2020: l’Impression d’une fiche sanitaire désormais obligatoire dans les aéroports marocains
L’impression de la fiche sanitaire devient désormais obligatoire au niveau de tous les aéroports du royaume. Les passagers à destination du Maroc devront ainsi l’imprimer et la remplir afin de la présenter une fois à l’arrivée.
L’information est rapportée par la compagnie aérienne Royal Air Maroc sur son compte Twitter. «Royal Air Maroc vous informe que l’impression de la fiche sanitaire est désormais obligatoire pour toutes les arrivées aux aéroports marocains», écrit la compagnie.
En plus des informations personnelles et celles concernant le vol, le passager devra répondre à des questions autour du Coronavirus sur cette fiche (disponible ici).
En effet, le passager devra informer s’il a présenté «une infection respiratoire aiguë avec fièvre supérieure à 38°C», s’il a été «au contact d’une personne atteinte ou suspecte d’être atteinte par le coronavirus» et s’il a travaillé ou séjourné dans un hôpital ou laboratoire dans lequel un cas d’infection au coronavirus a été confirmé».
Par ailleurs, toute personne se rendant au Maroc doit être munie d’un test du type PCR réalisé 72h avant le départ.
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17 Octobre, 2020: 60 décès enregistrés ces dernières 24h
Le Maroc enregistre désormais 170911 cas confirmés de contamination au nouveau coronavirus, dont 2878 décès et 141381 guérisons.
Le Maroc enregistre désormais 170911 cas confirmés de contamination au nouveau coronavirus, dont 2878 décès et 141381 guérisons.
3763 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus (COVID-19) ont été confirmés au Maroc ces dernières 24 heures, portant à 170911 le nombre total des cas de contamination au Royaume jusqu’à samedi à 18h00, a annoncé le ministère de la Santé.
60 nouveaux décès ont été enregistrés durant ces dernières 24 heures, ce qui porte à 2878 le nombre total de décès dus au virus dans le pays, a indiqué la même source.
Par ailleurs, 2392 nouvelles guérisons ont été enregistrées, portant le nombre total des personnes déclarées guéries à 141381, indique-t-on de même source.
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16 Octobre, 2020: Le maire d’Oujda et sept autre membres du conseil communal testés positifs au COVID-19
Le président conseil communal d’Oujda, Omar Hjira ainsi que 7 autres membres ont été testés positifs au nouveau coronavirus.
Selon le média arabophone Kifach, 34 des 65 membres du conseil ont subi mercredi des analyses de laboratoire pour détecter la maladie, après que le virus a été confirmé chez un employé travaillant comme ingénieur dans la commune.
Jeudi, la capitale de l’Oriental a enregistré un record d’infection au nouveau coronavirus, les analyses menées entre mercredi et jeudi ayant confirmé 306 cas positifs.
La mairie d’Oujda n’est pas le seul conseil communal où des cas du coronavirus ont été détectés. En août, le président du conseil communal d’Ouarzazate, Abderrahman Drissi et son adjoint Said Essadeq, ont été testés positifs au virus. En juillet, le maire de Marrakech et plusieurs de ses adjoints, dont des présidents d’arrondissements de la ville ocre, ont été testés positifs au COVID-19.
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16 Octobre, 2020: Reprise de la prière du vendredi, des mesures strictes dans les mosquées
Après plusieurs mois de suspension, la prière du vendredi dans les moquées a été autorisée par le ministère des Habous et des affaires islamiques à partir de ce vendredi 16 octobre.
Des milliers de fidèles sont attendus dans les moquées où toutes les mesures de prévention sanitaire seront appliquées afin d’endiguer le risque de propagation du COVID-19.
En parallèle, le ministère a annoncé que le prêche du vendredi durera 15 minutes seulement dans le cadre des mesures de prévention. Une circulaire, dont Le Site info détient copie, a été adressée aux délégués régionaux afin de faire respecter la durée du prêche et les mesures de précaution sanitaire, conformément au protocole mis en place.
Rappelons que le nombre des mosquées ouvertes a été porté à 10.000 et la prière du vendredi ainsi que les cinq prières y seront accomplies à partir du vendredi 28 Safar 1442 H correspondant au 16 octobre 2020, a annoncé le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Le ministère a indiqué dans un communiqué qu’il veillera à faire réussir cette opération et à en assurer le suivi, en coordination avec les autorités compétentes.
Les mêmes précautions sanitaires, prises dans les mosquées déjà ouvertes pour les cinq prières, seront tenues en compte pour la prière du vendredi, précise le communiqué, ajoutant que l’évolution de la situation épidémique aux niveaux national et local sera également prise en considération.
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15 Octobre, 2020 : Le Maroc terminerait l’année avec 400.000 cas cumulés à fin 2020 (HCP)
Le Haut-commissariat au Plan a élaboré des projections des cas déclarés positifs de la COVID-19 au Maroc vers la fin 2020. Au 31 décembre 2020, le Maroc cumulerait entre un minimum de 300.000 et un maximum de 500.000 cas enregistrés.
Le nombre de cas au Maroc devrait continuer son augmentation, tout en fluctuant dans un intervalle borné par un maximum (Hi 95) de cas que l’on peut enregistrer et un minimum (Lo95) tenant compte des mesures de préventions actuelles. Les bornes [Lo 95, Hi 95] représentent le champ de l’incertitude de l’estimation tendancielle effectuée. En épidémiologie, l’incertitude de la prévision du nombre des cas d’infection devient plus importante quand l’horizon temporel est grand, impliquant des intervalles d’estimation plus larges.
Le tableau 1 résume les prévisions du nombre des cas cumulés au terme de l’année 2020, en se basant sur les données arrêtées le 20 septembre. Les perspectives d’évolution des nouvelles infections révèlent une situation épidémique « préoccupante », avec la possibilité de reproduction d’une vague plus forte de contamination dans le cas d’une levée des mesures du confinement partiel mises en application actuellement dans certaines zones.
Le taux de létalité se poursuivrait au rythme de 1,9 % suivant les tendances de vulnérabilité, indiquant ainsi une situation épidémique difficile mais encore « supportable » par le système sanitaire.
Au niveau régional, les prévisions basées sur les tendances actuelles permettent d’identifier quatre groupes d’évolution : Groupe 1 (à haut risque) : le Grand Casablanca-Settat.
On s’attend à une poursuite de l’augmentation des cas contaminés avec une possibilité de dépasser les 2 000 cas par jour à fin décembre. Cela peut être un signal d’une situation critique de la propagation du virus SARS-Cov-2 qui peut nécessiter des mesures strictes.
Groupe 2 (situation instable) : Rabat-Kénitra, Marrakech-Safi.
En ce qui concerne la région Rabat-Kénitra, on observe un rythme moins élevé de la contamination en comparaison avec la région Casablanca-Settat, avec un champ de fluctuation plus large : le nombre de cas cumulés pourrait atteindre 59 037 à fin décembre. Au niveau de la région Marrakech-Safi, on s’attend à une poursuite de l’évolution volatile des nouveaux cas journaliers enregistrés. Dans ce groupe, la situation semble instable à la date du 20 septembre pour les deux régions, une vague des contaminations peut se déclencher à tout instant, imposant un maintien des mesures de confinement partiel. Groupe 3 : Fès-Meknès, Tanger-Tétouan
L’évolution du nombre de cas infectés quotidiennement est stable, avec une possibilité d’« extinction » si les mesures d’autoprotection et le respect des gestes-barrières sont maintenus. Le risque d’aggravation de la situation serait plus lié au laxisme des citoyens quant au respect des mesures de prévention. Le nombre des contaminations atteindrait 20 672 à fin décembre dans la région Fès-Meknès.
Groupe 4 : Autres régions Le nombre de cas enregistrés jusqu’au 20 septembre est maîtrisable s’il est tenu compte des mesures préventives, mais l’apparition de nouveaux clusters pourrait générer une vague de contamination, notamment en cas de non-respect des mesures d’autoprotection. Ci-dessous, une récapitulation des résultats de projections effectuées :
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14 Octobre, 2020 : Mohammed Benchaâboun présente les priorités fixées par S.M. le Roi pour contrer la pandémie de la COVID-19
Les priorités du plan de relance économique au Maroc et le rôle que jouera notamment le Fonds Mohammed VI pour l’investissement ont été présentés par le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, lors d’une conférence virtuelle, tenue mercredi, à l’occasion des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. L’avènement de la pandémie COVID-19 a mis en évidence un certain nombre de fragilités au Maroc et a obligé les pouvoirs publics à revoir les priorités du moment, a indiqué M. Benchaâboun expliquant que le gouvernement a concentré ses efforts sur trois axes énoncés récemment par S.M. le Roi Mohammed VI dans un discours à l’ouverture du Parlement.
Il s’agit, a relevé le ministre lors de cet événement dédié à «l’Expérience du Maroc en réponse à la crise de la COVID-19», de trois priorités, dont la première revêt un caractère social. M. Benchaâboun a cité, à ce propos, la nécessité de «renforcer les filets sociaux à une vitesse suffisamment forte pour que l’ensemble des Marocains puissent disposer d’une assurance maladie, d’un régime de retraite et d’une allocation familiale en fonction du nombre d’enfants et de la taille de chaque famille». «Ce programme va démarrer au 1er janvier de l’année prochaine et le Maroc en a fait une priorité absolue», a-t-il souligné, notant qu’il constitue «un challenge extraordinaire» du fait qu’il faudra intégrer 22 millions de Marocains à l’Assurance maladie obligatoire (AMO) en deux ans.
Le deuxième axe, a poursuivi le ministre, a trait à la relance économique qui s’impose «du fait des perturbations qui ont touché un certain nombre de secteurs», notamment ceux en lien avec l’environnement extérieur, comme le tourisme. «Nous avons essayé de faire en sorte qu’un plan de relance économique soit érigé en priorité et qu’il soit original dans la manière avec laquelle il doit être conduit», a fait savoir M. Benchaâboun, notant qu’une enveloppe globale de 11% du PIB a été mobilisée pour relancer l’économie. «Ces 11% se répartissent de la manière suivante : 7% qui seront dédiés à tout ce qui concerne les garanties accordées par l’État à l’économie, et 4% du PIB qui sont consacrés à un fonds d’investissement stratégique, à savoir le Fonds Mohammed VI d’investissement», a-t-il précisé.
M. Benchaâboun a ajouté que le tiers du Fonds sera couvert par des dotations budgétaires, et deux tiers à travers les bailleurs de fonds et les partenaires du Royaume. «Ce fonds interviendra de façon rapide pour injecter dans l’économie les fonds nécessaires qui servent à relancer l’investissement et interviendra par tous les mécanismes classiques de financement, y compris le capital-investissement, outre un volet d’investissement dans les infrastructures à travers les partenariats public-privé», a-t-il relevé.
Pour ce qui est de la troisième priorité du Royaume, elle concerne la réforme du secteur public, a indiqué M. Benchaâboun, expliquant qu’il s’agit de «restructurer tout ce qui tourne autour des établissements publics, et de créer une agence nationale des participations stratégiques de l’État». Tout cela, a-t-il noté, se fera «en gardant un œil vigilant sur l’équilibre macroéconomique, que ce soit en matière de déficit ou d’endettement».
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13 Octobre, 2020: Johnson & Johnson suspend les essais cliniques de son vaccin
Johnson & Johnson a annoncé avoir interrompu ses essais sur un vaccin contre le COVID-19 en raison d’une “maladie inexpliquée” affectant un participant à l’essai clinique.
“Nous nous engageons à fournir des mises à jour transparentes tout au long du processus de développement clinique de notre vaccin candidat”, a déclaré le groupe pharmaceutique américain dans son communiqué.
“Les événements indésirables – maladies, accidents, etc. – même ceux qui sont graves, sont une partie attendue de toute étude clinique, en particulier de grandes études”, a ajouté la même source.
La société n’a pas fourni d’amples précisions sur la “maladie inexpliquée”, mais l’une des étapes des essais cliniques est de savoir si les vaccins provoquent des effets secondaires dangereux. Les essais sont arrêtés lorsque ces derniers apparaissent pendant que les médecins vérifient si la maladie peut être liée au vaccin ou s’il s’agit d’une coïncidence.
“Sur la base de notre ferme engagement en matière de sécurité, toutes les études cliniques menées par les sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson ont des directives prédéfinies. Celles-ci garantissent que nos études peuvent être interrompues en cas d’événement indésirable grave inattendu qui pourrait être lié à un vaccin ou un médicament à l’étude, de sorte qu’il peut y avoir un examen attentif de toutes les informations médicales avant de décider de redémarrer l’étude”, a expliqué la société.
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12 Octobre, 2020: Ouverture d’une enquête après la mort de six personnes par manque d’oxygène à El Jadida
Les six décès enregistrés à El Jadida en une seule journée ont été dénoncés par diverses associations. Et malgré le déploiement d’une commission d’enquête le mystère demeure entier quant aux circonstances de ces morts tragiques.
Dans la seule journée du 7 octobre, six personnes admises en réanimation à l’hôpital provincial Mohammed V d’El Jadida ont trouvé la mort simultanément. Les circonstances de ces morts tragiques ont immédiatement été dénoncées par les associations de défense de droits de l’Homme de la région, pointant du doigt une défaillance au niveau des services de réanimation, rapporte le site local El Jadida 24.
La défaillance se trouverait, selon les sources locales, au niveau de l’approvisionnement des malades en oxygène. Ce qui a conduit au déploiement d’une commission d’inspection du ministère de la Santé, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 12 octobre.
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