16 Novembre, 2020
Maroc : le coronavirus a fait 82 décès en 24h
Le ministère de la Santé a annoncé 82 morts dus au coronavirus, ces dernières 24 h, ce qui porte le nombre de décès à 4 779 morts depuis le début de la pandémie en mars dernier.
La région du grand Casablanca-Settat affiche 24 décès dont 23 à Casablanca et 1 à Benslimane. Dans la région de l’Oriental, on dénombre 12 morts avec 4 à Oujda, 3 à Berkane, 2 à Guercif, 1 à Jerada, 1 à Taourit et 1 à Nador.
Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima affichent chacune 9 morts. Rabat-Salé-Kénitra annonce respectivement 2 décès à Kénitra, 2 morts à Salé et 2 décès à Skhirate-Témara contre 1 décès à Rabat, 1 à Khémisset et 1 autre décès à Sidi Slimane. Quant à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, elle affiche 2 morts à Chefchaouen, Al Hoceima et Larache contre 1 décès à Tanger-Assilah et Tétouan.
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15 Novembre, 2020
le Maroc a quadruplé les lits de réanimations et de soins intensifs en 9 mois
Les Marocains subissent le coronavirus et sont naturellement assoiffés de chiffres. Vendredi 13 novembre, un webinaire de la Société marocaine des sciences médicales, présidée par le Dr My Said Afif, a permis d’en découvrir de nouveaux, au cours de l’intervention du Dr Abdelilah Boutaleb, secrétaire général du ministère de la Santé.
Le Dr Boutaleb s’exprimait au nom du ministre de la Santé publique.
Dans la région de Casablanca-Settat (ci-dessous), 78% des cas sont asymptomatiques, pouvant donc être pris en charge à domicile, ou isolés dans des structures d’isolement telles que la Foire de Casablanca. 22% sont donc symptomatiques.
A l’échelle nationale, 33% sont symptomatiques. Si l’on rapporte ce chiffre aux 44.172 cas actifs du 11 novembre (date des données exposées par le Dr Boutaleb), cela représente théoriquement 14.577 cas à prendre en charge dans les hôpitaux. C’est plus que la capacité litière publique totale du Maroc exposée par le même interlocuteur. Même si l’on imagine qu’une partie de ces patients symptomatiques sont pris en charge dans le privé, ou éventuellement dans le secteur mutualiste; cela signifie que la capacité hospitalière est déjà saturée.
A la date du 11 novembre, le Maroc comptait 14.428 lits dédiés au Covid dans 81 hôpitaux (sur 160 au total) dédiés au Covid. Il disposait également de 4.239 lits dans 6 hôpitaux de campagne. Et enfin 2.676 lits de soins intensifs ou réanimation. Le nombre de lits d’hospitalisation dédiés a donc doublé par rapport au début de l’épidémie, tandis que le nombre de lits de réanimation ou de soins intensifs a quadruplé.
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Maroc : les autorités n’excluent plus le confinement de Casablanca
Dans le cadre de l’opération de vaccination contre le COVID-19, une campagne de communication sera lancée dans les prochains jours. Cette campagne vise à sensibiliser l’opinion publique et pour éviter la propagation des fausses informations sur les réseaux sociaux, a indiqué le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.
Dans une déclaration au terme de la réunion du Comité technique et scientifique consultatif du Programme national de prévention et de contrôle de la grippe et des infections respiratoires aiguës sévères, le ministre a indiqué que l’espoir de la radiation de cette maladie est basé sur le vaccin. Ainsi, il est urgent d’être dans les meilleures dispositions sanitaires avant le début de la campagne de vaccination.
L’immunité est acquise après plusieurs semaines suite à la vaccination, a indiqué l’autorité, soulignant qu’il importe de respecter rigoureusement les gestes barrières. D’ailleurs, la population marocaine sera ainsi l’une des premières au monde à être vaccinée.
La réunion a été également l’occasion de faire le point sur la situation épidémiologique avec les services de santé débordés, comme dans la région de Casablanca, où un taux d’occupation de 68% des services de réanimation est observé, a signalé le ministre, soulignant la nécessité de prendre des mesures adéquates pour freiner l’augmentation des cas graves admis en services de réanimation. « Si la situation n’évolue pas, le confinement va être automatique et obligatoire » a-t-il ajouté.
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14 Novembre, 2020
Situation calme à El Guerguarate au lendemain de l’opération salvatrice des FAR
Les éléments des FAR mettaient samedi après-midi la dernière touche aux préparatifs pour la réouverture de cet axe routier, fermé durant trois semaines par des coupeurs de routes et autres bandits de grands chemins du « Polisario ».
Ce passage a été complètement sécurisé par les éléments des FAR à travers la mise en place d’un cordon de sécurité en vue d’assurer le flux des biens et des personnes, conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des FAR.
Le Maroc, et après avoir observé la grande retenue face aux multiples provocations des milices du « Polisario » dans la zone tampon, a lancé vendredi matin une opération pour mettre fin à ce blocage inacceptable de la circulation civile et commerciale entre le Maroc et la Mauritanie.
« Après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations graves et inacceptables auxquels se sont adonnées les milices du + polisario+ dans la zone tampon de Guerguarate au Sahara marocain, le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale », avait indiqué le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Cette opération a été menée selon des règles d’engagement claires prescrivant d’éviter tout contact avec les personnes civiles.
Après cette intervention des éléments des FAR, les miliciens du « Polisario » ont volontairement incendié le camp de tentes qu’ils avaient érigé et pris la fuite à bord de Jeeps et de camions vers l’Est et vers le Sud, sous les yeux des observateurs de la MINURSO.
La milice armée du « Polisario » a ouvert le feu sur les Forces Armées Royales qui ont riposté obligeant les éléments de la bande des séparatistes à prendre la fuite, sans qu’aucun dégât humain ne soit enregistré.
Les milices du « Polisario » s’étaient introduites le 21 octobre dans la zone tampon où elles ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelé continuellement les observateurs militaires de la Minurso.
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13 Novembre, 2020
Communiqué des FAR: mise en place « d’un cordon de sécurité » à Guerguerat
D’après un communiqué de l’État-Major Général des Forces Armées Royales, ses éléments ont procédé, dans la nuit de jeudi à vendredi, « à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers la zone tampon de Guerguarate, reliant le Maroc à la Mauritanie », indique-t-on.
« Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées, par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », précise la communication des FAR.
« Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense », conclut le communiqué.
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Campagne de communication pour la vaccination contre le nouveau coronavirus
Une campagne de communication sur l’opération de vaccination contre la Covid-19 va avoir lieu prochainement pour informer l’opinion publique, a indiqué, vendredi à Rabat, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.
Dans une déclaration à l’issue de la réunion du Comité technique et scientifique consultatif du Programme national de prévention et de contrôle de la grippe et des infections respiratoires aiguës sévères qu’il présidait, Ait Taleb a indiqué que l’espoir vient du vaccin, tout en gardant à l’esprit qu’il faut être dans les meilleures dispositions sanitaires avant le début de la campagne de vaccination.
Le programme de vaccination se tiendra durant cette conjoncture. Il est donc nécessaire de s’astreindre au respect des gestes de distanciation, d’autant que l’immunité après la vaccination ne peut être acquise qu’après plusieurs semaines, a expliqué le ministre. Par ailleurs, Ait Taleb a fait savoir que cette réunion a été l’occasion de faire le point sur la situation épidémiologique et d’évoquer l’encombrement dont souffrent les services de santé dans les régions.
Dans celle de Casablanca à titre d’exemple, il existe une saturation du système de santé avec un taux d’occupation de 68% des services de réanimation, a-t-il relevé, ajoutant qu’il est nécessaire de prendre les dispositions nécessaires pour limiter la hausse des cas graves admis dans les services de réanimation.
Le Comité a également traité de la campagne de vaccination anti-COVID-19, évoquant notamment les préalables pour la réussir et les messages qu’il faut diffuser auprès des citoyens.
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Mesures préventives à Benguérir et Laâyoune contre la propagation de la COVID-19
La préfecture de la province de Rehamna a annoncé, jeudi, l’adoption d’une batterie de mesures préventives visant à enrayer la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19) au niveau de la ville de Benguérir.
Ainsi, en se basant sur les données relatives à l’évolution de la situation épidémiologique marquée par une recrudescence des cas positifs de la COVID-19, le gouverneur de la province, Aziz Bouignane a émis une décision interdisant tout déplacement de et vers la ville de Bengéurir, à l’exception des personnes munies d’une autorisation de déplacement exceptionnelle délivrée par les autorités locales compétentes.
Ces mesures portent aussi sur l’interdiction des rassemblements dans les jardins et places publiques, la fermeture des cafés, locaux commerciaux et snacks de la ville de 21H00 jusqu’à 07H00.
Il a été aussi décidé de réduire de 50% la capacité d’accueil des moyens de transport public et d’interdire la diffusion de matches de football dans les cafés et restaurants.
L’exécution de cette décision, qui sera en vigueur pour une durée de 15 jours à compter du mercredi, a été confiée aux autorités locales, aux services de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie royale et aux Forces auxiliaires.
De leur côté, les autorités de Laâyoune ont annoncé jeudi de nouvelles mesures pour renforcer la prévention contre la propagation de la COVID-19, après la hausse des cas de contaminations durant les derniers jours.
Ainsi, il a été décidé le renforcement des contrôles à l’entrée de la ville de Laâyoune, l’interdiction de la diffusion des matches de football par tous les cafés de la ville, la fermeture des jardins, des places publiques et des espaces de jeux pour enfants à partir de 19H00 et la fermeture des commerces et cafés à partir de 21H00, indique un communiqué de la wilaya de Laâyoune-Sakia El Hamra.
Les autorités locales de Laâyoune ont également décidé de un contrôle rigoureux du respect des mesures préventives (port du masque, distanciation physique) et d’appliquer les dispositions de la loi contre les contrevenants.
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La Fondation Cheikh Zaid propose un nouveau service de soins à domicile
La Fondation Cheikh Zaïd annonce, dans un communiqué, avoir lancé un nouveau service de soins à domicile pour les patients déclarés positif au COVID-19.
Ce service, dénommé «Allô Hôpital Fondation Cheikh Zaïd», est actuellement disponible au niveau de Rabat et de Casablanca et leurs régions et devrait être déployé dans tout le Royaume courant 2021.
Les soins dispensés consistent en :
-Une première visite médicale comprenant une consultation médicale avec Electrocardiogramme et bilan biologique
-Une deuxième visite médicale pour l’initiation et l’explication du traitement au patient (la prescription de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine dépendra de l’état du patient)
-Une 3ème visite de contrôle comprenant une consultation et un électrocardiogramme
« Le médecin qui assure le suivi du patient est joignable 24/7 » informe la même source.
La Fondation Cheikh Zaïd propose également le diagnostic à domicile du Covid-19, comprenant la PCR ou la PCR avec test antigénique.
Les tarifs sont les suivants :
– Prélèvement PCR : 500 DH
– Pack PCR et test antigénique : 1.000 DH
– Suivi à domicile sans biologie et médicaments : 4.000 DH
– Suivi à domicile avec biologie et médicaments : 5.306 DH
« Une régulation et une évacuation sont prévues en cas d’urgence, vers les structures sanitaires selon les disponibilités » conclut la Fondation.
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Les Marocains ne seront pas obligés de se faire vacciner contre le Covid-19
À quelques jours de la date retenue pour le lancement d’une large campagne de vaccination contre le coronavirus, un document, largement relayé sur les réseaux sociaux annonce le vote d’un projet de loi pour imposer le vaccin anti-COVID-19 avec des sanctions aux personnes qui s’opposent à la vaccination de leurs concitoyens.
Dans un démenti repris par la Map, le gouvernement a indiqué que ce document est un faux. Il invite la population à faire preuve de prudence face à ces genres de documents.
Au cours d’une rencontre au palais de Rabat, le roi Mohammed VI a donné des orientations aux autorités compétentes afin de mener dès les tout prochains jours, une large campagne de vaccination contre le coronavirus.
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12 Novembre, 2020
Royal Air Maroc : de nouvelles annonces pour les voyageurs
Conformément aux instructions des autorités marocaines, Royal Air Maroc informe ses clients que les passagers empruntant les vols vers le Maroc devront, désormais, présenter au moment de l’enregistrement un résultat de test PCR négatif à l’infection à la COVID-19 de moins de 72h à compter de la date du prélèvement (et non plus à partir de la date des résultats). Les enfants âgés de moins de 11 ans sont dispensés du test. La compagnie souligne donc que le test sérologique n’est plus exigé.
Royal Air Maroc rappelle également qu’à compter de ce 11 novembre, les passagers des vols à destination de la France doivent, eux aussi, présenter au moment de l’enregistrement un résultat valide de test négatif à l’infection à la Covid-19 de moins de 72 heures à compter de la date du prélèvement et non pas à partir de la date des résultats (les enfants âgés de moins de 11 ans sont dispensés du test).
Ces mêmes passagers doivent également présenter, avant embarquement, une attestation de déplacement international dérogatoire depuis l’étranger vers la France incluant la liste détaillée des catégories autorisées à accéder au territoire français, ainsi qu’une déclaration sur l’honneur d’absence de symptômes d’infection à la COVID-19.
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Enquête de perception du Covid-19 par la population marocaine
L’épidémie de COVID-19 a débuté au Maroc en mars 2020. Après une période de confinement de mars à juin 2020, l’activité a repris peu à peu dans le pays. Cette reprise de l’activité s’accompagne depuis lors d’un rebond de l’épidémie. Le Policy Center for the New South a mené une enquête visant à analyser la perception par la population marocaine de cette pandémie et des politiques publiques qui tentent de la juguler.
La présente enquête s’appuie sur des données tirées de 3 vagues de sondage réalisées par IPSOS Maroc en juin, juillet et septembre 2020. Elle s’inscrit dans le cadre du programme de recherche « Attitudes Towards Covid-19 » réalisé avec un consortium de partenaires académiques internationaux et d’agences : SciencesPo, Harvard Business School, Bocconi University, Banque mondiale, McGill University, Toulouse School of Economics, Agence Française de Développement, Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), Université Mohammed VI Polytechnique ou encore Université d’Hanovre.
Ce programme vise à comparer les données recueillies dans 8 pays européens, 7 pays africains – dont le Maroc –, ainsi que le Brésil, le Canada, les Etats-Unis, l’Australie ou encore la Nouvelle-Zélande.
Au début de la pandémie, les Marocains ont salué l’intervention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour mobiliser le pays contre la pandémie. Ils ont également salué les Instructions données aux Forces Armées Royales (FAR) pour épauler les autorités sanitaires avec la logistique de santé, ainsi que les orientations données au gouvernement pour soutenir les populations vulnérables et l’économie nationale.
Les 3 vagues de sondage réalisées dans la présente enquête donnent des indications sur la période qui va de juin à septembre. Les résultats de ces 3 vagues montrent que :
- Les Marocains affichaient à la fin du confinement (mois de juin) une confiance dans la gestion de l’épidémie menée par le corps médical (civil et militaire) et les institutions régaliennes (Police et Gendarmerie) et dans les mesures mises en œuvre pour y faire face.
- Ils avaient, en outre, des craintes encore relativement limitées sur l’étendue de la pandémie.
- Ils affichaient toutefois des inquiétudes à propos des retombées économiques de la pandémie et évoquaient des moments de mal-être psychologique.
- Pendant la période qui a suivi (de juin à septembre), les doutes sur l’efficacité des mesures prises pour faire face à la pandémie et, plus largement, l’inquiétude face à ses retombées économiques ont grandi. Cette évolution se retrouve dans d’autres pays, au gré des résurgences d’une pandémie qui persiste et fait de plus en plus sentir ses effets sanitaires, économiques, psychologiques et sociaux.
- Toutefois, par-delà l’évolution de la pandémie elle-même, la population paraît garder confiance dans le corps médical (civil et militaire) et les institutions régaliennes.
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11 Novembre, 2020
Voici le nombre d’élèves atteints du COVID-19 au Maroc
Un total de 4.000 élèves ont été contaminés au Coronavirus sur un effectif global de 8 millions de garçons et filles qui fréquentent les différents cycles de l’enseignement marocain.
Ce chiffre a été dévoilé par le ministre de l’Education Nationale, la Formation Professionnelle, l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique, Said Amzazi, qui a également affirmé que la plupart de ces contaminations ont eu lieu en dehors du cadre scolaire. Les contaminations dans les rangs des élèves du cycle primaire représentent 0,016% tandis que les collégiens, ils étaient 0,021% à être contaminés et 0.049% dans l’enseignement secondaire qualifiant, a détaillé le ministre.
Amzazi qui s’exprimait mardi lors de la discussion du budget de son département à la commission de l’enseignement, la culture et la communication de la chambre des représentants, a assuré que le ministère a été, dès le début, ferme sur le protocole sanitaire à respecter au sein des établissements scolaires pour limiter la propagation du virus parmi les élèves, les enseignants et les cadres pédagogiques. Les établissements ont parfaitement joué le jeu en se conformant strictement aux règles du protocole sanitaire, a-t-il ajouté.
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10 Novembre, 2020
Coronavirus au Maroc : des patients dénoncent des factures abusives
Après avoir été d’une grande utilité à l’État au plus fort de la crise sanitaire liée au coronavirus, certaines cliniques privées agréées offrent leurs services à la population. Sauf que les choses ne se déroulent pas dans les règles de l’art. Ces cliniques pratiquent une tarification libre, sans contrôle. Excédés, les patients dénoncent des factures abusives et des mauvais traitements.
Dans des vidéos partagées sur les réseaux sociaux ces derniers jours, des Marocaines et Marocains dénoncent, à visage découvert, les pratiques frauduleuses de certaines cliniques qui surfacturent les prestations, rapporte Maroc Hebdo.
Certains font savoir que des patients sont contraints de payer des factures salées alors qu’ils n’ont pas été mis à l’isolement et n’ont suivi aucun traitement anti-covid comme l’exige le protocole sanitaire.
Les exemples sont légion. Le groupe Akdital applique par exemple une tarification assez spéciale. « Alors que le tarif du séjour en réanimation ne doit pas dépasser 2 500 dirhams/jour, ce groupe exige des patients une avance de 60 000 à 100 000 dirhams avant toute admission, soit en espèces, soit sous forme de chèques de garantie », fait savoir Chouf TV.
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