23 Novembre, 2020
2 888 stations et des unités mobiles: le plan de vaccination anti-COVID-19 prévu par le Maroc
Pas moins de 2 888 stations de vaccination seront déployées dans toutes les régions du pays pour accueillir la population cible qui recevra deux doses d’injection anti-COVID-19, avec pour priorité, sur une période de 12 semaines, les frontliners et les personnes fragiles. Des unités mobiles sillonneront aussi le territoire auprès des hôpitaux, unités industrielles, centres pénitenciers, cités universitaires, etc. L’objectif à terme est de couvrir 25 millions d’âmes. Le ministre de la Santé Khaled Ait Taleb a annoncé, lundi à Rabat, la mise en place d’une stratégie nationale de vaccination contre la COVID-19 dans l’ensemble des régions du Royaume.
Parmi les mesures prises figure l’élaboration d’une stratégie nationale de vaccination contre le coronavirus pour toutes les régions, ciblant une grande partie de la population avec en priorité les frontliners, soit les professionnels de la santé, les enseignants, le personnel de sécurité ainsi que les personnes âgées et celles souffrant des maladies chroniques, sachant que cette opération, s’étalera sur 12 semaines, a précisé Ait Taleb lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants. La vaccination aura lieu en deux temps, soit deux injections pour les deux doses espacées de 21 jours.
Le ministre également indiqué que les autorités procèdent actuellement à l’équipement de 2 880 stations de vaccination dont l’opération d’acquisition, déjà mise en route, consistera sur le plan logistique à déployer matériel et ressources humaines (environ 6 000 agents de santé seront mobilisés) en cours de formation en région avant le lancement effectif de l’opération de vaccination.
Celle-ci nécessitera dans un premier temps l’accueil des populations à vacciner au sein des structures de vaccination. Ensuite, des unités mobiles montées à cet effet sillonneront les régions pour faire des escales dans les hôpitaux et centres de soin, les lieux de travail à forte concentration humaine (usines etc.), les cités universitaires ou encore les établissements pénitentiaires, a dévoilé le ministre. L’objectif final est de vacciner un maximum de personnes âgées de 18 ans, soit 25 millions d’âmes en deux temps, soit 50 millions d’injection et plus afin d’atteindre une immunisation de la population.
Pour ce faire, des commissions centrales ont été instaurées en vue de préparer l’ensemble des documents et plans ainsi que les outils nécessaires pour la mise en œuvre de la stratégie nationale, a poursuivi le ministre. Il s’agit de la commission technique chargée d’élaborer des guides techniques sur le vaccin et de mettre sur pied des équipes de vaccination avant le démarrage de l’opération, de la commission du médicament chargée de vérifier le processus d’homologation pour l’utilisation du vaccin à l’échelle nationale ainsi que la commission logistique qui veillera à l’évaluation des ressources disponibles et celles qui restent à acquérir.
Le responsable gouvernemental a également cité la commission de communication en charge de la préparation de la stratégie nationale de communication afin de mobiliser l’ensemble des acteurs, et la commission de suivi et d’évaluation chargée de préparer un plan et des mécanismes d’inscription des bénéficiaires et de suivre leur état de santé durant et après la vaccination
Compte tenu de l’importance de cette opération d’envergure nationale et dans le souci de faciliter sa mise en œuvre concrète, il a été procédé au niveau territorial à la mise en place d’une commission technique conjointe où sont représentés les ministères de l’Intérieur et de la Santé, laquelle commission se réunit de manière périodique pour préparer l’opération et vérifier ses aspects opérationnels.
A l’échelle territoriale, tous les services décentralisés ont été informés du contenu de la stratégie nationale de vaccination, a poursuivi le ministre, ajoutant que les aspects pratiques et techniques de l’opération ont été communiqués aux représentants de la direction régionale de la santé, dans l’objectif d’en élaborer des plans provinciaux et régionaux.
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22 Novembre, 2020
COVID-19 au Maroc : Une nouvelle sonnette d’alarme de l’OMS
Depuis plus d’un mois, il ne relève plus de la conjecture de dire que la pandémie échappe à tout contrôle. Evidemment, la situation s’est manifestement dégradée au fil des semaines précédentes où les contaminations ont flambé à un point jamais atteint auparavant, poussant ainsi le pays à dépasser la barre des 300.000 cas. En outre, la mortalité n’est pas moins conséquente.
La situation n’est guère réjouissante, en témoigne une nouvelle observation inquiétante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Celle-ci a indiqué, par l’intermédiaire de son représentant dans la région de l’Afrique du Nord et l’Asie centrale, que le Maroc, l’Iran et la Jordanie concentrent à eux seuls plus de 60% des cas de COVID-19 enregistrés au cours de la semaine dernière cette la région.
Il s’agit d’un nouveau constat alarmant qui s’ajoute à d’autres, le Maroc est en effet le 32ème pays le plus affecté dans le monde avec près de 321.000 cas et 5256 morts. Les cas actifs sont en progression continue en avoisinant 49.000 cas, dont 1.024 en état grave.
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Un autre vaccin anti-Covid pour le Maroc ?
Le Maroc se prépare à acquérir le vaccin russe Spoutnik V contre le COVID-19. Un accord a été récemment signé entre le Fonds d’investissement direct russe et la société pharmaceutique marocaine « Galenica ».
Dans une déclaration à TASS, Artyom Tsinamdzgvrishvili, chef de la mission commerciale de Moscou a relevé que les premières quantités de doses à envoyer au Maroc pourraient suffire à « vacciner plus de 20% de la population marocaine ». Selon le responsable commercial, « Galenica », les réseaux de distribution du vaccin russe peuvent assurer la distribution non seulement au Maroc, mais également « dans d’autres pays africains ».
Grâce aux accords de libre-échange signés par le Maroc avec l’UE, les États-Unis, la Turquie et plusieurs pays arabes et africains », la société de fabrication marocaine pourrait devenir « une plaque tournante pour la distribution du vaccin dans d’autres pays de la région », a-t-il précisé. Premier pays à développer le vaccin anti-COVID-19, la Russie a réalisé des essais cliniques avec le Spoutnik V qui seraient efficaces, selon le laboratoire, à 92%.
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L’Espagne exige désormais des tests PCR aux voyageurs arrivés du Maroc
L’Espagne exigera un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ, de la part de voyageurs internationaux venus de pays considérés à risque, par rapport à la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus, a annoncé samedi le ministère espagnol des Affaires étrangères. Le Maroc fait partie des Etats concernés par cette mesure, qui prendra effet à partir de ce lundi 23 novembre.
Cette mesure s’applique à « toutes les personnes qui voyagent en Espagne » et dont la provenance de départ figure parmi les zones à risque. « Elle ne s’applique pas aux passagers internationaux en correspondance dans un aéroport espagnol, avec une destination finale dans un autre pays », précise le ministère de la Santé. Les voyageurs arrivants sans PCR s’exposent par ailleurs à une amende pouvant atteindre 6 000 euros, selon le ministère des Affaires étrangères.
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21 Novembre, 2020
Ceuta et Melilla: Les « refoulements à chaud » validés par la plus haute juridiction espagnole
Le Tribunal constitutionnel espagnol a approuvé le 19 novembre les refoulements automatiques de migrants clandestins des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, sur la côte du Maroc, rapporte InfoMigrants.
Objet de débats depuis des années en Espagne, ces refoulements très critiqués par les ONG, qui y voient une atteinte au droit des migrants à demander l’asile.
Avant d’arriver au pouvoir en juin 2018, les socialistes s’étaient de leur côté engagés à mettre un terme à ces pratiques. Mais cette loi n’a,depuis, pas été réformée, ajoute la même source qui rappelle que la Cour européenne des droits de l’Homme avait par ailleurs annulé en février une décision antérieure condamnant l’Espagne, validant ainsi ces refoulements automatiques.
Cette mesure de refoulement automatique ne s’applique pas aux Canaries, où plus de 16 700 migrants sont arrivés cette année. Soit onze fois plus que durant la même période l’an dernier.
Une décision de justice intervenue la veille de la visite à Rabat du ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska qui a affirmé que la coordination entre l’Espagne et le Maroc est actuellement à « son meilleur niveau », notamment pour lutter contre la migration clandestine
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Agadir/COVID-19: couvre-feu nocturne et fermeture des plages
« Ces mesures entrent en vigueur à compter du dimanche, 22 novembre 2020 à 21h pour une durée de 15 jours », selon un communiqué de la la préfecture d’Agadir-Ida Outanane.
Dans ce sens, il a été décidé la fermeture des plages ainsi que la fermeture de Souk El Had et des marchés de proximité à 15h.
Il est question aussi de l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement de et vers la préfecture d’Agadir-Ida Outanane, l’interdiction de toute forme de déplacement nocturne entre 21h à 06h à l’exception des déplacements pour des raisons de santé et professionnelle ainsi que la fermeture des cafés, des restaurants, des magasins et des grands centres commerciaux à 20h.
Il s’agit également de la fermeture des Hammams et des salons d’esthétique à l’exception des salons de coiffure, la fermeture des salles de sport, des parcs et des terrains de proximité ainsi que la suspension du transport via les bus à 21h et l’encouragement du travail à distance dans les cas qui le permette.
Les autorités locales ont invité en conséquence la population à une adhésion citoyenne à ces mesures préventives.
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Des commissions pour contrôler la prise en charge dans les cliniques privées
Une commission centrale et des commissions régionales seront chargées du suivi et du contrôle de la prise en charge des malades atteints de la COVID-19 dans les cliniques privées, a annoncé le ministère de la Santé.
La commission centrale est composée de l’inspection générale du ministère, de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) et de l’Ordre national des médecins, indique un communiqué du ministère, publié au terme d’une réunion tenue jeudi à Rabat et consacrée à la poursuite de la coordination des mesures à prendre face aux dépassements flagrants des grilles tarifaires des soins médicaux offerts aux patients de la COVID-19, constatés dans certaines cliniques privées.
Les commissions régionales, elles, sont composées des inspecteurs régionaux relevant du département de tutelle et des représentants des conseils régionaux de l’Ordre national des médecins, en coordination avec l’ANAM, précise le ministère.
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19 Novembre, 2020
COVID-19 au Maroc : À quand un retour à la vie normale ?
Au Maroc, la campagne de vaccination contre le coronavirus débutera mi-décembre pour une durée de trois mois. Théoriquement, le retour à une vie presque normale pourrait être possible dès avril 2021.
La campagne de vaccination ordonnée par le roi Mohammed VI démarrera mi-décembre pour prendre fin à la mi-mars 2021. La population cible ? Les personnes âgées de 18 ans et plus (25 millions de Marocains) et les personnes âgées et à risque. Cette campagne impactera ainsi 80% de cette population. Le vaccin qui sera utilisé sera celui développé par le Chinois Sinopharm (le Maroc a également signé avec Astra Zeneca et est entré en contact avec d’autres laboratoires). À en croire les experts, c’est l’un des vaccins les plus sûrs, les plus avancés et dont l’efficacité sera conforme aux attentes. Ce vaccin a été déjà utilisé en Chine.
Les autorités sanitaires organiseront deux opérations simultanées dans le cadre de la campagne de vaccination de sorte que les premières personnes vaccinées reçoivent leur deuxième dose vers mi-janvier. La deuxième dose devra avoir été administrée à toute la population cible vers la mi-mars, fait savoir Médias24, précisant qu’il faudra au maximum 28 jours à partir de la deuxième dose pour atteindre un degré d’immunité élevé.
Si les opérations se déroulent ainsi, le retour à la vie normale pourrait être effectif vers mi-avril, car on observera la baisse du risque d’infection de la population au COVID-19 et la levée des mesures de restriction sera totale.
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Crise migratoire: Le ministre espagnol de l’Intérieur attendu ce vendredi au Maroc
En pleine crise migratoire, le ministre espagnol de l’Intérieur se rendra au Maroc pour rencontrer son homologue marocain.
Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, se rendra au Maroc, ce vendredi 20 novembre pour rencontrer son homologue marocain Abdelouafi Laftit, dans un contexte marqué par le rebond des arrivées de migrants sur les côtes espagnoles, notamment aux Îles Canaries, rapporte l’agence espagnole EFE.
Cette visite intervient après les multiples appels du gouvernement local des Îles Canaries évoquant une vague d’immigration sans précédent cette année, alors que plus de 18.000 entrées irrégulières ont été enregistrées.
Interpelé sur la question, le ministre espagnol a qualifié la situation aux Îles Canaries d’un « drame humanitaire » lors de la session de contrôle du gouvernement au Congrès tenue ce mercredi 18 novembre. Il s’agit « d’un problème extraordinaire et exceptionnel que traversent les Îles Canaries cette année, résultant de la pandémie du coronavirus qui provoque une forte pression migratoire en Afrique ».
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18 Novembre, 2020
Les essais cliniques au Maroc sont encourageants, selon des experts
Le professeur Marhoum El Filali Kamal, chef du département des maladies infectieuses au CHU Ibn Rochd à Casablanca, le pharmacologue Abdelhafid Oulaâlou, spécialiste en sciences biologiques et infectieuses et le Dr. Oulaâlou sont optimistes après les résultats préliminaires des essais cliniques menés au Maroc.
A l’approche de l’année 2021, le grand soulagement se profile à l’horizon, vu que nombre de pays ont atteint des stades avancés dans la conduite des essais cliniques et que d’autres ont commencé déjà à passer des commandes pour obtenir les doses à même de mettre un terme à cette crise épidémique globe.
Le Maroc, où le nombre de cas a dépassé ces dernières semaines les 5.000 par jour, a franchi, grâce à l’initiative royale proactive, un pas audacieux en figurant parmi les premiers pays à s’approvisionner en vaccin et satisfaire ses besoins, selon une stratégie de vaccination qui sera généralisée progressivement, à grande échelle, en accordant la priorité aux personnels exerçant en première ligne.
Dans ce contexte, le professeur Marhoum El Filali Kamal, chef du département des maladies infectieuses au CHU Ibn Rochd à Casablanca, a affirmé que les résultats préliminaires des essais cliniques, qui ont concerné 200 volontaires aux hôpitaux militaire et universitaire de Rabat, suscitent espoir et satisfaction, puisqu’ils n’ont pas laissé, au début, de graves effets secondaires, à l’exception de quelques effets ordinaires accompagnant tout vaccin, tels une hausse de température, des maux de tête ou encore des courbatures.
Pour ce qui est de l’accompagnement des volontaires, qui ont reçu le vaccin en deux injections, entre le 8 septembre et le 12 novembre, le professeur a relevé que le protocole d’études cliniques se poursuivra pour une durée d’une année, après 49 jours du premier vaccin, et que les médecins vont assurer le suivi des cas de personnes vaccinées, une fois par semaine, 6 mois durant, et ensuite une fois par mois durant les 6 mois restants.
Dans l’attente d’une évaluation objective et scientifique pour confirmer l’efficacité, la sécurité et la qualité du vaccin, il n’a pas manqué d’assurer que la situation est encourageante et que la délivrance s’avère bien proche.
Le professeur a tout de même insisté sur la nécessité de continuer à respecter l’ensemble des mesures préventives en vigueur, à savoir le port obligatoire du masque, l’hygiène, la désinfection et la distanciation physique, à un moment où l’éventuel retour au confinement, en dépit de son efficacité, reste peu probable, eu égard aux désastreuses répercussions qui en découlent.
Pour le succès de cette opération, le CHU Ibn Rochd a mobilisé à cette action humanitaire, un important staff composé de 7 médecins, 6 spécialistes en maladies infectieuses et un pneumologue, ainsi que 7 employés dans un laboratoire d’analyse, 4 infirmières, un pharmacien et son assistant, a-t-il dit, notant que sur le plan logistique, il existe plusieurs salles dédiées à la sensibilisation, à la vaccination, aux analyses et d’autres à la réanimation, outre des salles d’attente et de réunions.
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Les décès en hausse s’expliquent par le passage en phase III de certaines provinces
Cette augmentation des décès est due à la hausse observée du nombre de contaminations dans la période post-confinement avec l’entrée d’un certain nombre de provinces dans la troisième phase de propagation du COVID-19, a souligné Ait Taleb qui répondait à une question orale sur « les causes de la hausse des cas de décès parmi les personnes contaminées », présentée par le groupe Authenticité et modernité à la Chambre des conseillers.
Selon le ministre, »la tendance à la hausse du nombre d’infections est accompagnée de l’augmentation du nombre des cas critiques et de décès, comme en témoigne le taux de létalité au niveau national resté stable pendant des mois à 1,7%, lequel taux est considéré parmi les plus bas au monde pouvant atteindre 2,5% ».
Il a d’autre part relevé que l’analyse épidémiologique de la base de données nationale relatives à la COVID-19 démontre que les facteurs de risque de décès dû au virus concernent les hommes, les adultes de plus de 65 ans et ceux qui souffrent de maladies chroniques, notamment le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires.
Dans ce cadre, le ministre a fait observer que l’âge moyen des cas de décès s’est élevé à 66 ans et demi, alors que l’âge moyen des cas se situe à 40 ans, ajoutant que les hommes représentent 69% du total des décès.
Ainsi, 55% des décès souffraient de maladies chroniques, notamment le diabète, l’hypertension, l’asthme, le cancer et bien d’autres maladies, a-t-il précisé, ajoutant que 89% des décès sont survenus dans les services de réanimation et de soins intensifs.
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OMS : les décès dus au COVID-19 en Afrique sont liés au diabète
Les diabétiques sont ceux qui développent les formes les plus graves du nouveau coronavirus. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 18,3% des décès dus au COVID-19 en Afrique sont liés au diabète.
L’OMS fonde son analyse sur une étude effectuée dans 14 pays africains. Il a été démontré que les personnes souffrant du diabète développent la forme grave du coronavirus, surtout si elles ont plus de soixante ans. Le nombre de malades du diabète a fortement augmenté au cours de ces trente dernières années, surtout le diabète de type 2. De 4 millions de cas en 1980, ils sont passés à 25 millions en 2014, précise l’OMS qui souligne que 60 % des personnes vivant avec un diabète non diagnostiqué sont en Afrique.
Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a publié le samedi 14 novembre quelques chiffres sur les cas de contamination, de guérison et de décès dus au COVID-19 en Afrique. Le nombre de personnes infectées est actuellement de 1 948 833. Le centre indique que le bilan des morts lié à la pandémie s’élevait à 46 836. Pour ce qui est du nombre de guérison, il est de 1 646 823.
Les pays africains qui comptent le plus de cas positifs et de décès sont l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Égypte et l’Éthiopie, selon les chiffres du CDC Afrique, précise la même source.
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