21 – 28 Décembre, 2020 | Revue de Presse Maroc

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Photo: John S. on Flickr

28 Décembre, 2020

Les restaurateurs de Casablanca vent debout contre une fermeture à géométrie variable

Les professionnels du secteur de la restauration de la ville de Casablanca ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis des restaurants du centre commercial Morocco Mall toujours ouverts, malgré la décision de fermeture dans quatre villes marocaines, dont Casablanca, Agadir, Tanger et Marrakech pour trois semaines, en raison de la pandémie.

Dans des déclarations concordantes recueillies par Alyaoum24, certains restaurateurs de la ville ont confirmé que les points de restauration au Morocco Mall fonctionnaient normalement, surtout en fin de semaine où les clients sont accueillis en grand nombre. Les autres restaurants casablancais doivent subir de leur côté les effets économiques de la fermeture, se contenant du service de livraisons à domicile ou à emporter.

Commentant le sujet, le coordinateur de la Commission mixte des métiers de la restauration, Mohamed Abou El Fadl, s’est interrogé sur la logique de telles décisions. Il a estimé que le contraste entre le maintien des activités au Morocco Mall et la fermeture totale de certaines enseignes conformément à la décision des autorités revêtait un aspect «injuste» et «discriminatoire».

Les restaurants des hôtels dans les villes concernées continuent également à servir leurs clients jusqu’à 20 heures, avec la possibilité de fournir un service d’étage au-delà de cette heure.

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27 Décembre, 2020

La souche britannique n’a pas été détectée au Maroc (au dimanche 27 décembre)

Le Maroc dispose d’un système de veille où trois laboratoires suivent les mutations des coronavirus détectés au Maroc. Depuis l’annonce de l’apparition d’une souche au Royaume Uni, la vigilance est particulièrement de mise.

A dimanche 27 décembre en milieu de journée, aucun virus correspondant à cette mutation n’a été détecté dans les prélèvements effectués auprès des patients marocains, apprend Médias24 de source autorisée.

Contacté par nos soins, le Dr Moulay Saïd Afif, président d’Infovac Maroc et de la Société Marocaine des sciences médicales, loue la décision marocaine de suspendre les liaisons aériennes avec le Royaume Uni, car il faut retarder ou empêcher l’arrivée de cette souche. « Cette souche est plus contagieuse, de 40% à 70% selon les observations, mais elle n’est pas plus virulente. Elle est néanmoins dangereuse, parce que si elle se propag

e, il y aura plus de cas et qui dit plus de cas, dit arithmétiquement davantage de réanimations et de décès. Or, il faut que le nombre de cas baisse et que la pression sur le système de santé retombe pour lui permettre de se consacrer sereinement à la campagne de vaccination ».

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26 Décembre, 2020

Maroc/Enseignement traditionnel: Feu vert pour les établissements désirant opter pour le présentiel

Le ministère des Habous et des Affaires Islamiques a annoncé vendredi avoir donné son accord aux établissements d’enseignement traditionnel désirant opter pour le mode d’enseignement présentiel et ce, en réponse à l’insistance des parents et tuteurs d’élèves et d’étudiants, et des superviseurs de ces établissements.

Le ministère rappelle dans un communiqué qu’il avait décidé, dans le cadre des mesures de précaution prises pour la gestion de l’enseignement traditionnel durant l’année scolaire et universitaire (2020-2021), à la lumière de la conjoncture exceptionnelle au Royaume à cause de la propagation de l’épidémie Covid-19, d’adopter l’enseignement à distance aux établissements d’enseignement traditionnel jusqu’à décembre 2020, avec l’espoir que les circonstances permettront le redémarrage des cours présentiels début janvier 2021.

Le ministère a approuvé l’adoption de l’enseignement présentiel dans ces établissements, et ce sur la base des rapports des comités spécialisés, et de l’engagement des établissements concernés à respecter le protocole sanitaire de prévention contre la Covid-19, afin d’assurer la poursuite des études dans de conditions pédagogiques sûres.

En ce qui concerne la période restante de l’année scolaire en cours, le ministère porte à la connaissance des superviseurs des établissements d’enseignement traditionnel, des cadres pédagogiques et administratifs, et de l’ensemble des étudiants et élèves et leurs parents, qu’il donne son feu vert aux établissements auparavant autorisés à adopter l’enseignement en mode présentiel, de continuer d’opter pour ce mode dans le respect total et strict des mesures de précaution et des règles de sécurité sanitaire, tandis que l’enseignement à distance continuera d’être adopté par les autres établissements.

Le ministère peut, à tout moment, examiner les demandes des établissements désirant opter pour l’enseignement présentiel et prendre les décisions appropriées à cet égard, conformément aux conditions et règles en vigueur, souligne le communiqué.

Il fait savoir que des cours en format numérique ont été mis à la disposition des élèves, étudiants et enseignants sur le site web dédié à l’enseignement traditionnel « douroussi.ma », afin d’assurer la continuité pédagogique dans les établissements qui adoptent la formule de l’enseignement à distance.

Le ministère fournit également, poursuit le communiqué, des cartes à puce pour tous les élèves et étudiants (à partir de la 4è primaire) afin de leur permettre de bénéficier d’un accès gratuit à la plateforme numérique « douroussi.ma ».

Dans ce contexte, le ministère appelle tous les élèves et étudiants n’ayant pas encore reçu leurs carte à puce à se rendre à la délégation des Affaires islamiques la plus proche pour les récupérer, conclut le communiqué.

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25 Décembre, 2020

Maroc : Interventions violentes auprès des populations migrantes à Rabat

L’Association marocaine des droits humains (AMDH) à Nador a récemment révélé que de violentes interventions auprès des migrants ont eu lieu à Rabat, avec des déplacements forcés vers Marrakech. Selon les données rendues publiques jeudi par l’ONG, ces pratiques dureraient «depuis des semaines».

Contactée par Yabiladi ce vendredi, la section locale a indiqué que des opérations similaires «se déroulent quotidiennement». Elles visent en particuliers les quartiers de Takaddoum, Massira, G5 à Yakoub El Mansour ainsi que les abords de la gare routière Kamra.

«Des violations graves sont commises contre les migrants subsahariens», a alerté l’association, signalant des cas de «violences, arrestations arbitraires, rafles, refoulements dans des zones désertes dans des conditions difficiles», sans que «personne n’en parle». «Ne soyez pas complices par votre mutisme», a indiqué la section locale, qui lance un appel au tissu associatif et déplore le silence de certaines organisations de défense de droits des migrant, pourtant présentes dans la capitale.

Rapportant des faits qui se seraient produits mercredi, l’AMDH-Nador alerte sur des rafles contre les migrants subsahariens «d’une grande violences» ayant causé des blessures. «Les migrants arrêtés ont été refoulés vers la région de Marrakech où ils ont été délaissés vers 4h du matin dans un froid glacial», déplore encore l’ONG. Celle-ci observe auprès de Yabiladi «une volonté des autorités que les migrants restent regroupés soit tout au nord ou tout au sud du pays, mais qu’ils ne se rassemblent pas en tout cas à Rabat».

En alertant sur ces opérations, l’ONG fustige également un «rôle de gendarmes des frontières» de l’Union européenne, «pourtant nié il y a quelques jours par le ministre des Affaires étrangères marocain» et qui consiste à mener des opération d’anticipation pour éviter que des ressortissants étrangers entreprennent d’éventuels départs en mer.

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Maroc : Pourquoi le nombre de tests PCR et de cas COVID+ ont-ils diminué ?

Au Maroc, ces dernières semaines ont été marquées par une légère baisse des infections quotidiennes au nouveau coronavirus. Mais le nombre de décès et la pression sur les services de réanimation continuent à être importants. Pourquoi les dépistages ont-ils baissé d’intensité ?

Au 6 décembre 2020, le taux de reproduction (R0) du nouveau coronavirus au Maroc a connu une légère baisse sur deux semaines. Cet indice est désormais de 0,92, selon Abdelkrim Meziane Belfkih, chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé. Annonçant le bilan bimensuel lors d’un point de presse, le responsable a souligné que cette tendance est particulièrement observée dans l’Oriental (-25%), Drâa-Tafilalet (-22%), Guelmim-Oued Noun (-21%), Casablanca-Settat (-14%), Rabat-Salé-Kénitra (-5%), Marrakech-Safi (-5%), Laâyoune-Sakia El Hamra (-2%) et Fès-Meknès (-1%). Les décès ont connu une baisse de 3,6% sur la même période. Dans l’ensemble, plus de 4 millions de tests PCR ont été réalisés dans le pays.

Bien que la mortalité ait connu une légère baisse dans le royaume, les décès demeurent relativement élevés ainsi que la pression sur les services de réanimation et de soins intensifs en milieux hospitaliers. Les spécialistes tentent d’expliquer le paradoxe entre cette observation et la baisse de la contagion à travers plusieurs hypothèses. Celle de la baisse du recours aux tests de dépistage pourrait être un facteur, mais qui ne saurait à lui seul constituer un élément déterminant pour l’heure.

Moins de tests pour les cas symptomatiques

Contactée par Yabiladi, la Fondation MAScIR a indiqué que sa startup Moldiag a aujourd’hui «une capacité de production de 1 million de test par mois. Cette capacité de production qui peut aller jusqu’à 3 millions de tests par mois». Malgré leur disponibilité, le recours aux tests PCR serait moins fréquent, selon Dr. Zineb Alaoui, cheffe de service de santé publique à la direction régionale de la Santé de Casablanca – Settat et responsable du Centre régional des opérations d’urgence de santé publique (CROUSP). «Nous avons remarqué en effet que le nombre de prélèvements a diminué partout au Maroc, autant dans les structures publiques que privées, mais il est compliqué de faire un lien direct avec la baisse des infections», a-t-elle déclaré à Yabiladi.

Cette attitude, selon la spécialiste, pourrait s’expliquer par le fait que «les gens sentent moins la nécessité de faire un prélèvement et font moins le lien entre les premiers symptômes et le virus en lui-même». «Si l’on prend un rapport général entre le nombre de prélèvements et le nombre de cas positifs, nous remarquons une baisse, en ce sens où il y a moins de patients covid+ sur 100 personnes prélevées, en comparaison avec les statistiques d’il y a deux mois», explique par ailleurs Dr. Alaoui.

Chef du service des maladies infectieuses au Centre hospitalier universitaire de Casablanca, professeur Kamal Marhoum El Filali considère pour sa part qu’«il est très difficile d’interpréter les données chiffrées par rapport aux infections réelles, si cela n’est pas fait sur la base des éléments recueillis sur les semaines à venir, pour voir si cette tendance se confirme». «Pour l’heure, nous pouvons dire qu’elle se confirme très légèrement, si l’on tient compte du nombre de décès ainsi que celui des patients présentant des symptômes sévères et qui sont hospitalisés au niveau des services de réanimation et de soins intensifs», indique le médecin auprès de Yabiladi. Il estime par ailleurs que «tant que nous n’avons pas une concordance entre ces différents éléments, nous ne pouvons pas affirmer que la baisse des infections ou de la contagiosité serait liée principalement à la baisse du recours aux tests PCR».

La mortalité et la pression sur les structures hospitalières, facteurs clés du suivi

Pr. Marhoum El Filali confirme plutôt «une concordance de la baisse de contagion et d’infection avec le nombre de décès». «Nous avons quelques premières observations sur une légère baisse de mortalité. Cette tendance n’est pas spectaculaire, mais elle reste un indicateur positif, par rapport aux semaines où nous avions entre 70 et 80 morts par jour», affirme-t-il, ajoutant qu’«il faudrait qu’elle se maintienne et que le nombre continue à diminuer» pour constituer réellement une tendance marquante.

En plus de cette baisse qui doit se confirmer dans la durée, «il faut observer le niveau de pression sur les structures hospitalières dans la prise en charge des cas sévères», selon le chef de service. «Cette pression est toujours là au niveau de la réanimation et des soins intensifs dans les CHU, qui sont très fortement sollicités», a-t-il précisé. Dans ce contexte, il est difficile de faire des conclusions sur le facteur du nombre de tests PCR, selon Pr. Marhoum El Filali.

«Nous pouvons dire qu’à cette étape de la pandémie, ces tests visent les cas présentant des symptômes plus que ceux asymptomatiques, comme c’était le cas au début de l’état d’urgence sanitaire, car la priorité actuellement est d’identifier et prendre en charge prioritairement les patients les plus sévères.»Pr. Kamal Marhoum El Filali

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Fès-Meknès : Avancement de la préparation de la campagne de vaccination anti-COVID-19

Les préparatifs vont bon train dans la région Fès-Meknès pour le lancement de la campagne de vaccination contre le COVID-19.

Dans ce cadre, le Wali de la région Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, Said Zniber, accompagné d’une importante délégation, a effectué jeudi une visite à un entrepôt, mis en place et équipé par le ministère de la santé, pour stocker les doses de vaccin contre la COVID-19. 
  
Le Wali a été également informé des préparatifs de la direction régionale de la santé et du dispositif nécessaire pour recevoir les doses de vaccin contre COVID-19, tels que les entrepôts de stockage, les chambres froides, les réfrigérateurs et les sacs isolants thermiques, étant donné que le vaccin nécessite une certaine température et des conditions de stockage particuliers. 
  
Dans l’attente de la réception des premières doses du vaccin anti-COVID-19, les autorités sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui sera d’une durée ne dépassant pas trois mois. 
  
La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, ciblera en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge. 
  
Afin d’assurer la gestion de cette campagne nationale, un système informatique a été adopté pour permettre l’inscription préalable et la prise de rendez-vous, sachant que l’inscription est automatique pour les porteurs de la Carte d’identité nationale ou du titre de résidence. 
  
Au niveau territorial, la stratégie du ministère prévoit la mise en place d’une commission technique conjointe où sont représentés les ministères de l’Intérieur et de la Santé, laquelle commission se réunit de manière périodique pour préparer l’opération et vérifier ses aspects opérationnels. 
  
La campagne nationale de vaccination est une véritable réponse à la pandémie avec comme objectif d’atteindre un taux de couverture d’au moins 80pc, nécessaire pour assurer l’immunité collective et progresser vers un retour à la vie normale.  

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Le Maroc acquiert 65 millions de doses de vaccins

Le Maroc a acquis 65 millions de doses des deux vaccins pour lesquels le Royaume a opté, a annoncé le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, devant le Conseil de gouvernement réuni jeudi, précisant que la population ciblée s’élève à 25 millions de personnes. Les préparatifs pour le lancement de la campagne nationale de vaccination ont atteint un stade « très avancé », a indiqué le ministre de la Santé, cité dans un communiqué lu par le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil. 

Khalid Ait Taleb a fait savoir qu’il sera procédé, comme annoncé dans le communiqué du Cabinet Royal, à la vaccination de la population ciblée gratuitement et d’une manière progressive, conformément aux Hautes instructions de SM le Roi, qui ne cesse d’entourer le peuple marocain de da Haute sollicitude et de sa bienveillance humaine depuis l’apparition de la Covid-19 et ce, dans le cadre d’une campagne nationale qui va englober tout le Royaume et durant laquelle la priorité sera notamment accordée aux personnels de première ligne, en l’occurrence le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus et ce, avant de l’élargir au reste de la population. 

Les préparatifs pour le lancement de cette campagne ont été marqués par des formations sur le terrain ayant bénéficié à tous les sites aménagés pour la vaccination des citoyens, l’objectif étant d’entraîner les cadres mobilisés et éviter tout obstacle pouvant surgir lors de la mise en œuvre effective du programme de vaccination, a-t-il ajouté, notant que plusieurs facteurs ont été pris en considération pour définir les sites de vaccination, notamment la proximité, tout en veillant à la continuité des autres services de santé. Dans le cadre de ces préparatifs, le ministre s’est attardé sur les mesures d’organisation qui ont été prises aux niveaux national, régional et provincial, mettant en relief le rôle important des partenaires, notamment le ministère de l’Intérieur qui déploie, au côté du ministère de la Santé, des efforts acharnés en vue du lancement de la campagne nationale de vaccination, se félicitant de la mobilisation de toutes les ressources humaines nécessaires, toutes catégories confondues, relevant aussi bien du public que du privé. 

Le ministre de la Santé a également présenté des données relatives aux équipements de la chaîne de froid mis en place pour préserver la qualité du vaccin durant toutes les étapes d’acheminement, depuis sa réception à l’aéroport jusqu’à son utilisation. Il a, en outre, mis en avant le système informatique déployé par le ministère de la Santé pour réussir cette campagne, touchant à tous les aspects de l’opération, à savoir l’enregistrement des citoyens ciblés, le suivi post-vaccination et la communication avec l’ensemble de la population, les partenaires et les professionnels du secteur, a expliqué Saaid Amzazi.

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24 Décembre, 2020

Agadir/COVID-19. L’hôpital de campagne est opérationnel

À l’instar des autres villes du royaume, Agadir s’est dotée d’un hôpital de campagne pour la prise en charge des cas COVID-19, afin d’alléger la pression sur les autres structures hospitalières, notamment le Centre hospitalier régional Hassan II d’Agadir. À noter que cette unité, d’une capacité de 101 lits, équipés en oxygène, sous forme de chapiteau, avait été installé il y a plus de deux mois mais n’avait pas été mise en service. Pourquoi ? Selon la Direction régionale de santé de la Région Souss-Massa, cet hôpital de campagne avait été envisagé comme solution de dernier recours, puisque la capacité litière en réanimation, au sein de l’hôpital régional, n’était pas occupée à plein régime.

Aujourd’hui, cette nouvelle structure médicale a été officiellement ouverte en milieu de semaine dernière, en vue d’accueillir les patients COVID-19. S’agissant de la question des ressources humaines qui devrait accompagner la mise en service de cet hôpital, selon la direction régionale de santé, onze médecins ont été affectés à cette nouvelle structure médicale, dont un médecin-chef et le service de garde. On compte également onze d’infirmiers polyvalents en plus d’une sage-femme et sept autres Infirmiers en soins d’urgence et soins intensifs (ISUSI). À cela s’ajoutent sept anesthésistes et huit aides-soignants.

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23 Décembre, 2020

Fermeture des restaurants: ça se corse à Rabat, Casa, Marrakech et Agadir

n couvre-feu nocturne de trois semaines à l’échelle nationale, à partir de ce mercredi 23 décembre, qui plonge dans une colère noire les professionnels des métiers de bouche. La situation se corse dans les villes de Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir où les restaurants devront fermer totalement. Pas sûr que ces entreprises puissent se relever après ce nouveau coup de massue.

À quelques jours des fêtes de fin d’année, le gouvernement joue les trouble-fêtes. Dans un communiqué rendu public lundi en fin de journée, l’Exécutif a annoncé une batterie de mesures pour faire face à la propagation de la pandémie de COVID-19. Sur recommandation du Comité scientifique et technique, des mesures plus restrictives seront ainsi appliquées pour une période de trois semaines, à partir d’aujourd’hui, mercredi 23 décembre. Au niveau du territoire national, détaille la même source, il a été décidé la fermeture dès 20h des restaurants, cafés, commerces et supermarchés. Aussi, un couvre-feu nocturne sera décrété de 21h à 6h du matin sur l’ensemble du territoire national, à l’exception de certains cas particuliers, ajoute le communiqué. On nous apprend également dans le document que l’organisation des fêtes et des rassemblements publics ou privés est interdite notamment dans les grandes villes où les restaurants seront fermés totalement pour une durée de trois semaines.

Une décision «implacable»

Il s’agit, pour les villes concernées, de Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger. Une décision «très dure», estime l’économiste Khalid Ben Ali, alors que le Maroc a enregistré à ce jour un total de 418.002 cas confirmés de contamination à la COVID-19 et 7.000 décès pour un nombre de guérisons qui s’élève à 380.134 cas. «Vous savez, ce n’est pas aisé de prendre des décisions aussi lourdes de conséquences. Il y a forcément une logique ou une nécessité qui a amené l’Exécutif à réagir ainsi», souligne le professeur universitaire selon qui un rappel à l’ordre des Marocains était nécessaire au vu du relâchement ambiant dans les lieux de rassemblement, notamment les grands centres commerciaux. «Nous avons fait un constat simple : il y a eu des pics de cas de coronavirus plus importants après qu’avant le confinement généralisé. Cela veut dire que les Marocains ne respectent plus les mesures barrières», explique-t-il.

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COVID-19: l’UE débloque une aide de 169 millions d’euros pour le Maroc

L’Union européenne (UE) a annoncé, mercredi, avoir décaissé 169 millions d’euros en faveur du Maroc afin d’aider les autorités du pays à renforcer la réponse médicale à la pandémie de coronavirus et à mettre en place des mesures visant à atténuer son impact socio-économique. 

« Ce dernier paiement s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par l’UE de mobiliser 450 millions d’euros en faveur du Maroc dans le cadre de la lutte contre le coronavirus », indique un communiqué de la Commission européenne. Un montant précédent de 264 millions d’euros a été versé au Maroc au début du mois de mars, précise l’exécutif européen, notant que « cette aide a permis au Royaume à la fois de renforcer sa réponse médicale à la pandémie de Covid-19 et de mettre en place des mesures visant à atténuer les effets sociaux et économiques de la pandémie ». « La stimulation de la croissance et de l’emploi pour garantir des moyens de subsistance et maintenir à flot les entreprises touchées par la crise actuelle est une priorité essentielle pour les deux parties », souligne le commissaire européen au voisinage et à l’élargissement, Olivér Várhelyi, cité dans le communiqué « Le Maroc est un partenaire important de l’UE et nous sommes unis dans cette lutte », ajoute le commissaire européen.

 Pour la période 2014-2020, environ 1,4 milliard d’euros (environ 200 millions d’euros par an) a été alloué par l’UE au titre de l’aide bilatérale au Maroc, axée sur le soutien au développement inclusif et à l’accès équitable aux services sociaux de base (éducation, santé, protection sociale), à la gouvernance démocratique, à l’État de droit et au développement de la société civile, au soutien au secteur privé, à la croissance durable et à la création d’emplois, en particulier chez les jeunes), rappelle-t-on.

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Au Maroc, 56% des fonctionnaires satisfaits de l’expérience du télétravail

Pas moins de 56% des fonctionnaires, interrogés dans le cadre d’une enquête menée par le département de la réforme de l’Administration, ont estimé que l’expérience du télétravail menée dans le contexte de la COVID-19 a été positive en termes de gain de temps pour les déplacements et de flexibilité.

D’après les conclusions de cette enquête, menée en coopération avec la Banque mondiale auprès de l’ensemble des départements ministériels, du 10 août au 30 septembre, 36% des employés se sentent à l’aise et en sécurité pour retourner au travail présentiel, contre 43% qui ne le sont pas, même s’ils croient que les administrations respectent les mesures de sécurité requises.

L’enquête relève que 58% des fonctionnaires sont préoccupés par les risques de santé concernant le retour au bureau, 24% sont inquiets quant aux dispositions relatives à la garde des enfants, alors que 49% des directeurs ont eu des difficultés à encourager leur personnel à revenir au bureau, selon un communiqué du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

Pour ce qui est du bien-être physique et psychologique, 61% des directeurs estiment avoir bien géré le stress, tandis que 37% des fonctionnaires estiment qu’ils n’ont pas été en mesure de gérer leur stress, 45% affirment que leur santé psychologique s’est détériorée depuis le début de la pandémie et 33% estiment que leur santé physique s’est détériorée.

Pendant la pandémie, la majorité des fonctionnaires de l’administration publique ont eu des difficultés à se rendre à leur travail et 43% d’entre eux ont rencontré des problèmes de conciliation du télétravail et des tâches ménagères. Seulement 30% des fonctionnaires disposent d’une connexion à internet suffisamment bonne pour effectuer leur travail efficacement depuis leur domicile.

De même, seulement 37% des directeurs ont fixé des objectifs de performance pour leurs collaborateurs qui font du télétravail, alors que le manque de ressources et d’équipements (ordinateurs, internet, plateformes collaboratifs) a été le plus grand défi pour les fonctionnaires.

Dans le même sillage, 78% des responsables sont d’accord pour instaurer le télétravail pour une certaine catégorie de personnel, révèle l’enquête. 

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22 Décembre, 2020

COVID-19: Au Maroc, le R0 se stabilise

Le taux de reproduction (R0) de la COVID-19 affiche une légère amélioration continue et se stabilise à 0,93 dimanche dernier, a indiqué, mardi à Rabat, le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Belfkih.

Présentant le bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique, M. Meziane Belfkih a souligné que la courbe épidémiologique hebdomadaire relative à la Covid-19 au Maroc a évolué en baisse de 12,2% jusqu’au 20 décembre. Cette tendance à la baisse a été observée, notamment, dans la région de Dakhla-Oued Eddahab (-50%), Souss-Massa (-38,8%), Guelmim-Oued Noun (-23,1%), Rabat-Salé-Kénitra (-22,6%), Beni Mellal-Khénifra (-15,6%), Casablanca-Settat (-9,9%), Marrakech-Safi (-6%), Laâyoune-Sakia El Hamra (-5,2%) et Fès-Meknès (-2%).

La courbe épidémiologique hebdomadaire a, en revanche, évolué en hausse dans les régions de Drâa-Tafilalet (+15%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (+7,2%) et l’Oriental (+3,9%), a-t-il dit. Quant à la courbe de décès, elle a enregistré une baisse de 12,1% au cours des deux dernières semaines, a-t-il poursuivi.

Sur le plan mondial, le nombre de cas positifs s’élève à 77.412.198 jusqu’au 21 décembre, soit un taux d’incidence cumulé de 993,1 pour 100.000 habitants. Le nombre de décès enregistré s’est établi à 1.703.527, soit un taux de létalité de 2,2%, a-t-il ajouté, précisant que le nombre de personnes guéries a atteint environ 54.305.862, soit un taux de guérison de 70,2%.

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