28 Décembre, 2020
Les réunions familiales ne devront pas dépasser les 10 personnes lors de la célébration du réveillon (Ben Alaya)
La directrice de l’observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya, a déclaré que les fêtes de fin d’année ne devront pas réunir plus de deux familles.
Elle a recommandé que la célébration du réveillon en famille ne dépasse pas les dix participants.
Dans une déclaration hier au JT de 20 heures, Ben Alaya a indiqué que le danger de contamination par le covid-19 en milieu familial demeure très élevé.
Pour sa part, Jalila Ben Khalil, membre du comité scientifique de lutte contre le coronavirus, a mis en garde contre la contagion par le virus pendant les fêtes de fin d’année, signalant que l’heure n’est pas à la fête.
L’actuelle situation épidémiologique a pour origine, les fêtes, les mariages de l’été et les rassemblements, a expliqué Dr Ben Khalil, signalant que tous les pays ont annulé cette année les fêtes de fin d’année pour endiguer la propagation du virus.
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27 Décembre, 2020
COVID-19 : la nouvelle souche à Sfax ? Précisions du gouverneur
La nouvelle souche de la COVID-19 est sur toutes les langues et elle est arrivée dans plusieurs pays du monde, notamment 3 pays arabes. Des rumeurs ont circulé sur l’existence de cette nouvelle souche en Tunisie à Sfax.
L’information a été démentie par le gouverneur de Sfax, Anis Oueslati, qui s’est exprimée dans le 20h d’Al Watanya de la soirée de ce dimanche 27 décembre 2020. « A l’heure actuelle, aucune contamination par la nouvelle souche de la COVID-19 n’a été détectée dans la région », a-t-il assuré. La nouvelle souche, pour rappel, est le résultat des milliers de mutations – plus de 20 000 – que le SARS-CoV-2 a connu depuis son apparition. Elle se propage, selon les scientifiques, 70% plus rapidement.
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Les cas positifs dépassent les 20% parmi les tests rapides réalisés dans ces régions!
Le taux des cas positifs a dépassé les 20 pour cent parmi les tests rapides réalisés pour la détection du coronavirus, selon des données fournies par la plateforme sauve.tn.
D’après cette plateforme qui compte des professionnels de la santé et œuvre à donner les informations nécessaires relatives au coronavirus, les directions régionales de la santé dans 4 gouvernorats du pays ont réalisé plus de 4680 tests rapides au profit des citoyens.
Les services de santé ont enregistré un total de 696 tests positifs soit 15 pour cent. Ce taux, précise la même source, a atteint 35.6% dans la délégation de Msaken (gouvernorat de Sousse) enregistrant ainsi 66 cas positifs après la réalisation de près de 185 tests rapides en date du 24 décembre courant et 23.2% dans la localité d’El Omrane supérieur (gouvernorat de Tunis) après la réalisation de 250 tests rapides en date du 22 décembre courant.
Les tests rapides réalisés dans des localités du gouvernorat de Béja ont permis d’enregistrer 166 cas positifs sur un total de 905 analyses réalisées, soit un taux de 18.3pour cent en date du 24 décembre courant.
S’agissant du gouvernorat de Tunis, à l’avenue Habib Bourguiba, 17.6 % de cas positifs ont été détectés et 17.1% dans la délégation de El Hrayria.
Il s’agit aussi de 17.1 cas positifs dans la délégation Enfidha (gouvernorat de Sousse) et 15pour cent à la Manouba, selon la même source.
Ailleurs, à Tataouine, la direction régionale de la santé a enregistré 27 nouveaux cas de contamination par le coronavirus portant le bilan à 1368 cas dont 97 décès. A Mahdia, 84 nouveaux cas de contamination par le coronavirus ont été enregistrés dimanche dans ce gouvernorat portant le bilan à 3373 cas dont 86 décès contre 2342 guérisons après le rétablissement de 55 patients.
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26 Décembre, 2020
COVID-19 : Le ministère de la Santé devrait se remettre en question
Les chiffres ne mentent jamais. Et même si on ment à propos des chiffres, ils demeurent tellement implacables, qu’ils finissent par nous trahir et trahir nos mensonges. N’est-ce pas, monsieur le ministre de la Santé ?
Les chiffres communiqués par le ministère de la Santé, de façon quotidienne, sont on ne peut plus éloquents. Ils disent, tout haut, ce que tous les cadres de la santé veulent nier. Ils disent que les services du ministère de la Santé ne sont, toujours, pas en mesure de prendre en charge, comme il se doit, les malades de la Covid et encore moins, l’épidémie en tant que telle.
En effet, les chiffres montrent que malgré une baisse, ne serait-ce que relative, des nombres des cas et de décès, il n’en demeure pas moins que le nombre des malades hospitalisés et surtout, ceux qui sont admis en soins intensifs, ou mis sous respirateurs artificiels sont en train d’augmenter, chaque jour un peu plus.
Cela veut dire que les lumières de la Santé en Tunisie sont toujours incapables de mettre en place un système de dépistage et de prise en charge précoces des malades porteurs de la Covid, de façon à ce qu’il soient diagnostiqués très en retard, à un stade où on est obligé d’admettre des nombres de plus en plus importants dans les services et surtout, ceux des soins intensifs.
Tout le monde sait désormais que les chances de guérison décroissent très rapidement avec l’évolution de la maladie. Alors qu’au tout début de la contagion, on pourrait, très facilement, moyennant un traitement au domicile du malade, le sortir d’affaire. Le fait que la maladie évolue un peu plus et que les lésions pulmonaires s’installent, son état nécessite une hospitalisation et, à un degré plus avancé de la maladie, l’hospitalisation en soins intensifs et la mise sous respirateur artificiel.
Morale de l’histoire, les lumières du ministère de la Santé devraient se remettre et remettre leur stratégie en question. Ils doivent tirer les leçons qu’il faudrait tirer des chiffres qu’ils sont, eux-mêmes, en train de publier, pour comprendre que leur système de prise en charge, notamment, en matière de dépistage et de prise en charge précoces est défaillant et qu’ils devraient revoir leur copie. Car, c’est bien de publier des chiffres, toujours faut il savoir les interpréter et les exploiter comme il se doit.
Mais comme ils sont très loin d’être prêts à se remettre en question et comme il s’agit d’une question de vie ou de mort pour des milliers de citoyens, il appartient au gouvernement de mettre un terme à cette mascarade et à l’hécatombe qu’ils sont en train de commettre.
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Un don de la communauté tunisienne à Marseille au profit de la Tunisie
La communauté tunisienne à Marseille en France a fait un don d’équipements médicaux au profit de la Tunisie pour soutenir les efforts du ministère de la Santé face à la COVID-19, a annoncé le ministère, vendredi 25 décembre 2020.
Ces équipements seront distribués dans les gouvernorats de Tunis, de l’Ariana, de Nabeul, du Kef et de Jendouba.
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25 Décembre, 2020
Flou total dans la stratégie tunisienne de vaccination contre la COVID-19
Alors que les campagnes de vaccination contre la COVID-19 ont commencé dans beaucoup de pays, y compris au sud de la Méditerranée, les Tunisiens ne savent encore presque rien sur leur stratégie nationale de vaccination, si stratégie tant est que cette stratégie existe. Entre cachotterie, laisser-aller et improvisation, cette absence de transparence a de quoi irriter, au moment où la problématique de la vaccination suscite des débats dans le monde entier.
Entre Pfizer/BioNtech, Moderna et AstraZeneca, la concurrence atteint son apogée pour dominer le marché mondial du vaccin tant attendu. Certes, il s’agit d’une bataille loyale réglementée par les impératifs scientifiques, mais on n’a pas besoin d’être un politologue pour déchiffrer les proportions diplomatiques de ce nouveau marché. Il y a même des rumeurs qui évoquent la naissance d’un passeport sanitaire avec obligation vaccinale pour se déplacer entre les pays.
Dans le marathon des vaccins
Dans ce contexte, la quasi majorité des pays européens avaient pris l’initiative et cette éventualité a été rapidement infirmée par leurs autorités. «Je veux être clair je ne rendrai pas la vaccination obligatoire», a déclaré récemment Emmanuel Macron, président de la France où la Haute autorité de la santé donna son feu vert au vaccin Pfizer/BioNtech.
À l’ombre de ces projets très prometteurs, la Chine semble garder ses chances dans ce marathon. Le vaccin contre le coronavirus CoronaVac, élaboré par le laboratoire chinois Sinovac, a «atteint le seuil d’efficacité» exigé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon l’Institut Butantan, chargé de sa production et distribution au Brésil.
Néanmoins, et partout dans le monde, hommes et femmes ont dévoilé leur scepticisme à l’égard de ce «vaccin chinois». Je comprends bien que l’étiquette «Made in China» suscite toujours une crainte, que dire quand il s’agit d’un médicament.
Cependant, il faut sortir à la lumière deux notions très importantes.
Premièrement, la Chine est première mondiale dans la recherche scientifique par ses milliers de publications de grande envergure et haute qualité, notamment dans le domaine médical. Deuxièmement, le laboratoire Sinovac avait devancé ses concurrents en 2009 en devenant le premier à mettre sur le marché mondial un vaccin contre la grippe porcine.
C’est pour vous dire qu’il s’agit d’une boîte pharmaceutique haut de gamme à l’échelle internationale, et ce depuis une dizaine d’années. Outre la Chine, le Maroc, l’Egypte, les Emirats, le Brésil et plusieurs pays de l’Amérique du sud et de l’Asie ont déjà commandé des millions des doses du CoronaVac. Nos amis Marocains ont commandé 10 millions de doses ce mois de décembre pour entamer leur compagne vaccinale.
Beaucoup de flou et d’impréparation
Après analyse de ces données, la première question qui me vient à l’esprit : pourquoi la Tunisie n’évoque même la possibilité d’utiliser ce vaccin chinois !? Récemment nous avons appris la bonne nouvelle que Pfizer/BioNtech répondra à notre besoin en vaccin. Mais la confusion règne sur les échéances de cette réponse. On parle de deux millions de doses, peut-être à partir de mars, selon Hechmi Louzir, directeur général e l’Institut Pasteur de Tunis, 6 millions de doses le deuxième semestre de 2021, selon Mehdi Faouzi, le ministre de la Santé. À savoir que le représentant même de Pfizer en Tunisie, Walid Lakhdar, a expliqué à cet égard que le vaccin sera importé en Tunisie «le plus tôt possible», sans plus de précisions sur une date. Et jusque-là, nous n’avons même pas entamé la mise en place de la logistique nécessaire du transport de ce vaccin et du respect de sa chaîne du froid. Une tâche compliquée à mettre en œuvre et qui nécessite des préparatifs à l’avance.
De là, émane ma deuxième question : est-ce qu’il y a une stratégie officielle pour vacciner les citoyens tunisiens ou sommes-nous toujours dans une phase d’improvisation !?
Réellement et jusqu’à cet instant, nous ignorons cette stratégie. Il n’y a que des informations éparpillées au compte-gouttes, contradictoires dans la majorité des cas, sans vrai plan écrit noir sur blanc.
Je pense que le moment est venu pour dévoiler cette stratégie aux citoyens en toute transparence. Il ne s’agit pas d’un secret d’Etat pour en débattre à huis clos dans les couloirs des ministères. Il est temps que tout citoyen tunisien ait un accès libre à la stratégie nationale prévue pour la vaccination de la population avec des échéances et des chiffres bien précis.
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24 Décembre, 2020
La Tunisie suspend le trafic aérien avec le Danemark
Les vols à l’arrivée, au départ et de transit entre les aéroports tunisiens et ceux du Danemark sont suspendus à partir de jeudi 24 décembre jusqu’à nouvel ordre, annonce le ministère du Transport et de la Logistique.
Les passagers en provenance du Danemark, ou ayant transité par ce pays ne seront pas acceptés sur le sol tunisien, a ajouté le ministère du Transport, expliquant que cette décision intervient en raison de l’émergence d’une nouvelle souche du virus Covid-19.
Le ministère du Transport et de la Logistique avait déjà décidé, lundi, de suspendre tous les vols à l’aller, au retour et en transit, entre les aéroports tunisiens et ceux du Royaume-Uni, de l’Afrique du Sud et de l’Australie, pour la même raison.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait mis en garde, dimanche, contre la propagation rapide dans le monde, d’une nouvelle souche du coronavirus beaucoup plus contagieuse que les autres, détectée notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark et en Australie.
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Mesures pour les voyageurs en provenance de pays touchés par la nouvelle souche de la COVID-19
Le ministère de la Santé a annoncé aujourd’hui, de nouvelles consignes pour les voyageurs en provenance de pays, où la nouvelle souche de la COVID-19 a été signalée : «Cela concerne ceux qui ont quitté la Tunisie avant la suspension des vols à destination et en provenance de ces pays, ou des cas exceptionnels, autorisés à entrer en Tunisie pour des raisons de santé, professionnelles ou familiales», précise le ministère.
Ainsi les voyageurs, qui devront présenter un test PCR négatif seront soumis, dès leur arrivée en Tunisie à des tests rapides (TDR-Antigène) :Si le résultat est positif, ils seront transférés dans un centre Covid+, s’il est négatif, ils devront se conformer à un confinement obligatoire de 14 jours, dans un des hôtels dédiés et à leurs frais.«Si le voyageur souhaite réduire la durée du confinement, il pourra effectuer, à ses frais, un test PCR au 7e jour et s’il s’avère négatif, la quarantaine sera levée», précise encore le communiqué du ministère.
Rappelons que depuis le 9 novembre dernier, toute personne venant de l’étranger doit présenter un test PCR négatif et observer, dès son entrée en Tunisie, une quarantaine de 14 jours, à domicile ou dans un hôtel. Cette quarantaine peut être réduite à 7 jours si le 2e test PCR est négatif.
Notons que la Tunisie a suspendu ses vols avec le Danemark, le Royaume unis, l’Afrique du Sud et l’Australie, en raison de l’apparence de la nouvelle souche de la COVID-19.
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23 Décembre, 2020
EAU : Le coronavirus à l’origine de la suspension de l’octroi des visas aux Tunisiens
Un mois après l’annonce de leur décision, les Emirats Arabes Unis (EAU) ont expliqué la raison de la suspension de l’octroi des visas à plusieurs nationalités, dont la tunisienne.
Lors d’un point presse conjoint avec son homologue pakistanais, le ministre émirati des affaires étrangères, Cheikh Abdallah Ben Zayed al-Nahyane, a confirmé l’existence d’une décision de suspension de visas pour 13 pays.
Cette décision, annoncée officiellement en novembre par la direction émiratie de l’immigration, a été prise en raison de l’épidémie du Coronavirus, explique le responsable.
Une source proche du dossier citée par Reuters avait indiqué, en il y a un mois, que les EAU ont pris cette décision « temporaire » pour des raisons sécuritaires. Il s’est finalement avéré que la pandémie en est la cause.
Ainsi, les demandes de visas de travail ou touristique ne sont donc plus acceptées des pays suivants : l’Iran, la Syrie, la Somalie, l’Afghanistan, la Libye et le Yémen, la Turquie, le Pakistan, l’Irak, le Liban, le Kenya, l’Algérie et la Tunisie, et ce jusqu’à nouvel ordre.
Il faut dire que l’explication des autorités émiraties est assez vague et floue, étant donné que plusieurs autres pays arabes comme le Maroc ou la Jordanie connaissent une propagation plus importante de la COVID-19 que la Tunisie mais ne figurent toutefois pas sur la liste précitée.
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22 Décembre, 2020
Interdiction des fêtes de fin d’année : les précisions d’une membre de la commission anti-COVID
Face à la propagation de la COVID-19, la proposition de la suspension des manifestations liées aux fêtes de fin d’année a été bien accueillie par plusieurs Tunisiens, mais d’autres se sont montrés plus sceptiques quant à son utilité. Intervenant dans La Matinale de Shems FM ce mardi 22 décembre 2020, Docteure Jalila Ben Khelil, membre de la commission scientifique de lutte contre la maladie, a réitéré l’appel à suspendre lesdites manifestations. « 2020 a été une année exceptionnelle. Il faut donc lui faire nos adieux de manière exceptionnelle. Les fêtes de constituent un véritable danger et il faut les éviter », a-t-elle précisé.
Même si la situation sanitaire s’améliore, poursuit-elle, il est inconcevable que le Tunisien passe la fin de l’année comme celle des années précédentes. « Il faut éviter les rassemblements dans les maisons. La célébration doit être faite dans un cadre familial restreint. Il faut, d’un autre côté, maintenir le coure-feu et l’interdiction des déplacements entre les régions. Si la situation a empiré en Tunisie aujourd’hui, c’est à cause des fêtes et des mariages de l’été dernier », a encore déclaré Jalila Ben Kheli.
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COVID-19 : le couvre-feu prolongé en Tunisie
Le couvre-feu en Tunisie, décrété dans l’optique de limiter la propagation de la COVID-19, sera prolongé jusqu’au 15 janvier 2021. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi, qui précise que ce prolongement concerne, également, l’interdiction des déplacements entre les gouvernorats et l’interdiction des rassemblements et des manifestations.
Pour rappel, le ministre a aussi insisté sur l’interdiction des festivités des fêtes de fin d’année.
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