18 Janvier, 2021
Entrée des Algériens sur le territoire français : Des tests PCR et une déclaration sur l’honneur obligatoires
« Tout déplacement international – depuis l’étranger vers la France et de France vers l’étranger – est totalement et strictement déconseillé jusqu’à nouvel ordre », précise l’ambassade de France à Alger dans un communiqué rendu public hier, sur sa page Facebook officielle. Mais, lit-on encore dans le communiqué, lorsqu’un « déplacement pour motif impérieux est malgré tout nécessaire, il convient de respecter des conditions sanitaires renforcées dans l’objectif de limiter la propagation du virus ».
Les voyageurs en partance d’Alger, et cela quel que soit le moyen de transport choisi, sont tenus de « présenter à l’embarquement le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique (test RT-PCR) réalisé moins de 72 heures avant le départ (le départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) ne concluant pas à une contamination par la COVID-19 ».
La même source précise aussi que « les tests antigéniques ne sont plus admis ». En outre, les voyageurs doivent « présenter à l’entreprise de transport, avant leur embarquement, une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils ne présentent pas de symptôme d’infection à la COVID-19 ».
Dans la même déclaration, ils doivent aussi mentionner « qu’ils n’ont pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de COVID-19 dans les 14 jours précédant le voyage et s’engager à respecter un isolement prophylactique de sept jours après leur arrivée en France dans un hébergement dont ils donneront l’adresse ».
De plus, ils doivent également s’engager à réaliser, au terme de cette période, un examen biologique de dépistage virologique permettant la détection du SARS-CoV-2 (test RT-PCR). « Le modèle de cette déclaration sera disponible très prochainement sur le site du ministère de l’Intérieur. Aucune dérogation ne sera accordée par les services consulaires français en Algérie en l’état de la disponibilité du test RT-PCR en Algérie », indique encore l’ambassade de France à Alger.
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Personnes souffrant des séquelles de la COVID-19 à Constantine : Une initiative de soutien psychologique au Croissant-Rouge algérien
L’initiative, qui demeure une première du genre dans la wilaya de Constantine, est une opération d’écoute et d’analyse de l’impact psychologique de la COVID-19 sur les victimes et leurs proches, dont les enfants, à travers des ateliers de dessin et des groupes de parole. Avec l’allégement des mesures de confinement décidées au mois d’octobre dernier et le retour progressif à la vie normale, le comité du Croissant-Rouge algérien à Constantine (CRA) a fait un pas en lançant une initiative de soutien psychologique aux personnes ayant souffert des séquelles de la COVID-19. Des sujets qui ont exprimé un grand besoin de parler et de « vider leur sac », après des mois de confinement et de souffrances.
Une manière aussi d’aider ces personnes à vaincre leur isolement et les assister pour surmonter cette épreuve difficile sans dégât. « C’est à travers l’accueil des personnes en quête d’aide sociale que nous avons proposé des séances d’écoute et d’entretien pour les gens ayant souffert des séquelles de la COVID-19 et qui ont accepté de venir volontairement parler de leur vécu avec le coronavirus, et puis avec le temps, des groupes de parole se sont formés. C’est ainsi qu’au vu de ce que nous avons observé, nous avons initié une opération de soutien psychologique aux personnes ayant souffert de cette pandémie », a révélé à El Watan Ouahiba Nahoui Hazourli, vice-présidente du comité du Croissant-Rouge algérien de Constantine et psychologue ayant chapeauté cette expérience.
Mme Hazourli avance que les multiples contacts avec ces personnes ont révélé des sujets dans un état de détresse psychologique, n’ayant pas supporté à ce jour le choc imposé par la maladie, alors que d’autres n’ont pas accepté leur maladie quand ils ont découvert qu’ils étaient atteints de la COVID-19, ceci sans parler des conflits familiaux que cette crise sanitaire a générés.
Cet événement traumatisant a été vécu comme on vit une guerre ou un fort séisme durant lequel le sentiment du danger est grand, avec une peur démesurée d’attraper la maladie, c’est même devenu une obsession », analyse la psychologue du CRA.
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Le comité scientifique met en garde contre la réouverture des frontières
Le porte-parole du comité scientifique de suivi de la pandémie de coronavirus, Djamel Fourar a mis en garde, dimanche 17 janvier, contre la réouverture des frontières de l’Algérie. Le scientifique évoque le risque de la propagation de la nouvelle souche de la COVID-19 venant d’Europe.
Dans une déclaration accordée à la radio nationale chaîne 2, Djamel Fourar écarte la possibilité de la réouverture des frontières de l’Algérie en raison du risque de la propagation de la nouvelle souche de la COVID-19. « Si nous rouvrons les frontières, nous risquerons de recevoir le nouveau variant de coronavirus », a-t-il averti.
Ainsi, la réouverture des frontières de l’Algérie, fermées depuis le mois de mars 2020 pour endiguer la propagation du coronavirus, ne s’annonce pas pour demain. Et cela en dépit du lancement imminent de la campagne de vaccination contre la COVID-19. Cette mesure devrait donc être renforcée pour faire face à l’émergence de nouvelles souches potentiellement plus contagieuses du coronavirus, selon le porte-parole du comité scientifique.
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17 Janvier, 2021
Vaccin COVID-19 : Les catégories non concernées dévoilées
Le professeur Riad Mehyaoui, membre de comité scientifique de lutte contre le COVID-19, s’est prononcé sur la campagne de vaccination en Algérie précisant, dans ce sens la catégorie de personnes prioritaires et exemptées de vaccin anti-COVID-19.
Les catégories qui bénéficieront de vaccin contre coronavirus ont été déterminées. Il s’agit, en priorité, les corps de secteur de le santé et les autres secteurs stratégiques, les personnes âgées, ainsi que les patients atteints de pathologies chroniques, selon le professeur Riad Mehyaoui, membre de comité scientifique de lutte contre le COVID-19. En revanche, et selon le professeur Riad Mehyaoui « les femmes enceintes, les personnes présentant une allergie aux composants de vaccin ainsi que les enfants », ne sont pas concernés par le vaccin contre COVID-19, ajoute le même responsable qui rappelle que le vaccin demeure « non obligatoire pour les citoyens ».
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32 femmes victimes de violences conjugales sont décédées en 10 mois
Les violences à l’égard des femmes ont explosé pendant la crise sanitaire que traverse l’Algérie. En effet, selon une enquête réalisée par l’avocate et consultante Nadia Aït Zaï pour le Fonds des Nations unies pour la population (Funap), les violences à l’égard des femmes se sont exacerbées pendant le confinement. Ces violences ont pris plusieurs formes, telles que les agressions physiques, sexuelles, psychologiques, socio-économiques.
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COVID-19 : Lancement de la formation des encadreurs de la campagne de vaccination
Une formation des encadreurs de la campagne de vaccination contre la COVID-19, devant débuter avant fin janvier en cours, sera lancée cette semaine, a révélé dimanche à Alger, le président du Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution du Coronavirus, Dr Djamel Fourar.
« La stratégie nationale de vaccination prévoit, entre autres, la formation des encadreurs de la campagne de vaccination qui débutera cette semaine, sachant que ces formateurs seront appelés à former, à leur tour, d’autres personnes au niveau local », a précisé Dr Fourar, sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale.
Tout en réitérant que cette campagne sera « entamée avant fin janvier en cours », il a rappelé que l’Algérie réceptionnera le 1er lot du vaccin russe Spoutnik V (500.000 doses), lequel sera administré « obligatoirement en 2 doses, pour la même personne avec un intervalle de 21 jours ».
« Autrement, ce vaccin sera sans effet étant donné que chaque dose ne procure que 50 % d’immunité contre le virus », a-t-il clarifié, faisant savoir que le personnel de la santé sera la première catégorie de la population à en bénéficier, suivie des différents corps de sécurité, des citoyens âgés de 65 ans et plus puis des malades chroniques.
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Dr Bekkat Berkani : « La date de l’arrivée du vaccin anti-Covid importe peu »
La campagne de vaccination contre la maladie à coronavirus COVID-19 « s’étalera dans le temps et durera plusieurs mois voire plus d’une année » en Algérie, affirme ce samedi le Dr Mohamed Bekkat Berkani, président de l’Ordre des médecins et membre du comité scientifique.
[…] L’Algérie a une « tradition de prévention vaccinale. Elle a un réseau de proximité par rapport aux polycliniques et dispensaires qui peuvent être absolument très efficaces pour commencer de façon progressive cette vaccination », soutient-il.« La date du début de vaccination est d’une importance secondaire, étant donné que les premières doses serviront de point de départ. La date de l’arrivée importe peu puisque nous sommes qu’à la mise en vie. Il est possible que nous ayons les premières doses dans les semaines qui arrivent. Nous sommes encore à quinze jours de la fin du mois », affirme en outre le membre du comité scientifique.
Le Dr Bekkat Berkani estime que « l’important est de démarrer dans la campagne de vaccination et les autorités ne cessent d’être en contact avec des firmes voire même des pays pour augmenter l’acquisition de ce nombre de vaccins ».
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15 Janvier, 2021
Pr Berkani : « L’Algérie s’est déjà procurée 500 mille doses du vaccin »
Le doyen de l’ordre des médecins et membre de la commission scientifique en Algérie, Professeur Bakat Berkani a déclaré vendredi 15 janvier au programme Tranquilla, sur Radio Med que l’Algérie accepte avec beaucoup de foi de partager les doses de vaccin qu’elle va se procurer avec son voisin tunisien. « Nos deux pays ont un destin commun, a-t-il rappelé. Personne n’a oublié en Algérie le soutien décisif apporté par la Tunisie dans notre révolution pour la libération nationale. Bref, l’Algérie et la Tunisie, ce sont un même pays ».
La personnalité médicale algérienne a par ailleurs relevé que son pays s’est procuré 500 mille doses de vaccin contre le COVID-19.
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14 Janvier, 2021
Les vaccins chinois contre la COVID-19 en quatre points
L’Algérie a opté pour un deuxième vaccin contre la COVID-19. Après avoir choisi le Spoutnik V pour lancer la campagne de vaccination de masse, elle a commandé un deuxième vaccin de la Chine.
Mercredi, le gouvernement a annoncé que l’Algérie recevra avant la fin du mois de janvier un lot de vaccins contre la maladie à coronavirus COVID-19 en provenance de Chine, qui viendra compléter le lot de vaccins en provenance de Russie que doit également recevoir notre pays.
Le gouvernement n’a pas précisé quel vaccin chinois l’Algérie va recevoir. Dans les faits, la Chine ne dispose pas d’un seul laboratoire qui s’est lancé dans la course au vaccin contre le coronavirus, mais de deux. Sinovac et Sinopharm chinois sont les deux laboratoires à avoir annoncé l’élaboration de vaccins, ayant chacun leurs spécificités et leur efficacité.
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Le confinement partiel à domicile prolongé pour 29 wilayas
Le premier ministre, Abdelaziz Djerad, a déclaré de prolonger le confinement partiel à domicile dans 29 wilayas pour une période de quinze jours et ce à partir du 16 janvier 2021, a annoncé, ce jeudi 14 janvier, un communiqué du premier ministère. En application des instructions de Monsieur le Président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (COVID-19) et l’autorité sanitaire, le Premier Ministre Monsieur Abdelaziz DJERAD a décidé la prorogation des mesures de prévention au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus (COVID-19). Ces mesures se déclinent comme suit :
1. En matière de confinement partiel à domicile :
- La prorogation de la mesure de confinement partiel à domicile de vingt heures (20) jusqu’au lendemain à cinq (5) heures du matin est applicable pour les vingt neuf (29) wilayas suivantes : Laghouat, Oum El Bouaghi, Batna, Bejaia, Biskra, Blida, Bouira, Tebessa, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Alger, Jijel, Sétif, Sidi Bel Abbes, Annaba, Guelma, Constantine, Médéa, Mostaganem, M’Sila, Mascara, Oran, Boumerdes, El Tarf, Tissemsilt, Souk Ahras Tipaza, Ain Temouchent et Relizane. Ne sont pas concernées par la mesure de confinement à domicile les dix-neuf (19) wilayas suivantes : Adrar, Chlef , Béchar, Tamenghasset, Tiaret, Djelfa, Saïda, Skikda, Ouargla, El Bayadh, Illizi, Bordj Bou Arréridj, Tindouf, El Oued, Khenchela, Mila, Ain Defla, Naâma et Ghardaia.
- Ces mesures de confinement sont applicables, à compter du Samedi 16 Janvier 2021, pendant une durée de quinze (15) jours.
2. Pour les services de transport public de passagers :
- La continuité des services aériens de transport public de passagers sur le réseau domestique concernant la totalité des dessertes de et vers les wilayas du sud du pays et 50% des vols desservant celles du nord du pays, avec la mise en œuvre et du strict respect des protocoles sanitaires spécifiques aux aéroports et à bord des aéronefs, élaborés sur la base des recommandations des autorités de l’aviation civile et adoptés par le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus.
3. Les transports routiers sur les liaisons inter-wilayas :
- La continuité des services de transport routiers de personnes par train, par autocars et par taxis, avec la limitation du nombre de voyageurs à 50 % des capacités pour les bus et autocars, 5 personnes pour les véhicules à 9 places et 4 personnes pour les véhicules à 7 places et ce, dans le strict respect des mesures barrières et des protocoles sanitaires spécifiques élaborés pour chaque mode de transport et adoptés par le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus.
4. En matière d’activités sociales et économiques:
- La prorogation de la mesure de fermeture, pour une période de quinze (15) jours, des marchés de ventes des véhicules d’occasion sur l’ensemble du territoire national.
- La prorogation de la mesure de fermeture, pour une période de quinze (15) jours et dans les vingt neuf (29) wilayas concernées par le confinement partiel à domicile des activités suivantes : Les salles omnisports et les salles de sport ; et les lieux de plaisance, de détente, les espaces récréatifs et de loisirs et les plages.
- La prorogation de la mesure de limitation des activités des cafés, restaurations et fast-food à la vente à emporter uniquement.
- La prorogation de la mesure de limitation, dans les wilayas concernées par le confinement partiel à domicile, du temps d’activités de certains commerces qui devront cesser toute activité à partir de dix neuf (19) heures.
- L’ouverture progressive et contrôlée des centres culturels et des maisons de jeunes, sous réserve du strict respect des protocoles sanitaires adoptés par le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus.
- La prorogation des mesures applicables aux marchés ordinaires et aux marchés hebdomadaires se rapportant au dispositif de contrôle par les services compétents afin de s’assurer du respect des mesures de prévention et de protection ainsi que de l’application des sanctions prévues par la réglementation en vigueur à l’encontre des contrevenants.
5. S’agissant des regroupements et rassemblements publics :
- La prorogation de la mesure d’interdiction, à travers le territoire national, de tout type de rassemblement de personnes et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages et de circoncision et autres événements tels que les regroupements au niveau des cimetières.
- La prorogation de la mesure d’interdiction qui concerne les réunions et assemblées générales organisées par certaines institutions.
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13 Janvier, 2021
L’Algérie recevra un lot de vaccins de la Chine avant fin janvier
Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a annoncé mercredi la réception par l’Algérie d’un lot de vaccins anti COVID-19 en provenance de la Chine « avant fin janvier courant ».
À l’issue de la réunion du Gouvernement, M. Belhimer a précisé qu' »en plus du vaccin russe, il est attendu que l’Algérie reçoive un autre lot de vaccin anti COVID-19 en provenance de le République populaire de Chine avant fin janvier 2021″.
Lors de la rencontre du Gouvernement, il a été procédé à l’adoption d’un projet portant essentiellement sur la mise en place de nouvelles mesures facilitant les procédures d’acquisition du vaccin contre le coronavirus à l’ombre de la demande mondiale urgente et la grande concurrence internationale en la matière.
De surcroît, le projet en question « propose l’amendement de l’article sept (7) du décret présidentiel, afin de permettre au service contractant d’éviter, exceptionnellement, de présenter une caution de restitution des avances imposées dans les conditions ordinaires », a souligné le ministre.
Et d’affirmer que cet amendement « est à même de s’adapter aux procédures de paiement et de financement adoptés à l’échelle internationale pour éviter tout retard dans l’acquisition du vaccin ».
M. Belhimer avait annoncé, rappelle-t-on, la signature d’un contrat de gré à gré avec un laboratoire russe pour l’acquisition du vaccin anti- COVID-19, en application de la décision du président Tebboune de lancer l’opération de vaccination dès janvier 2021.
Il avait précisé, également, que l’Institut Pasteur Algérie (IPA) avait entamé, comme premier pas, des concertations avec le laboratoire russe Spoutnik V, fabriquant du vaccin, et que des discussions étaient en cours avec d’autres pays.
Décembre dernier, le Président Tebboune avait donné des instructions au Premier ministre à l’effet de choisir le vaccin adéquat anti COVID-19 et de lancer la campagne de vaccination à partir de janvier 2021
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COVID-19 : « Il est inutile de vacciner les enfants »
Le Pr Noureddine Zidouni, 69 ans, pneumologue au CHU Béni Messous à Alger, affirme qu’il se fera vacciner contre la COVID-19, et estime qu’il est inutile de vacciner les enfants. Dans cet entretien, il évoque les complications à long terme de la contamination au nouveau coronavirus.
Quand prévoyez-vous l’arrivée du vaccin contre la COVID-19 en Algérie ?
Comme tout le monde, j’espère que la finalisation du dossier par les autorités permettra de disposer de ce vaccin dans les délais les plus brefs.
Le vaccin signera-t-il la fin de la pandémie de coronavirus qui a fait près de deux millions de morts dans le monde, contre plus de 2800 décès en Algérie ?
Le vaccin est une partie de la solution. L’objectif c’est de vacciner au moins 60 % de la population pour que l’épidémie soit maîtrisée, en ayant l’immunité de groupe.
Il y a 500 000 doses (du vaccin russe Spoutnik qui ne sont toujours pas arrivées, ndlr) qui ont été commandées par l’Algérie, et on parle de 250 000 (autres) doses. Ce n’est qu’un début. Cette vaccination est un processus qui va durer plusieurs mois.
J’ai lu dans la presse qu’il y a plusieurs fournisseurs qui sont sollicités pour avoir d’autres types de vaccins, qui soient sûrs et ayant un pourcentage d’efficacité satisfaisant.
À titre personnel, allez-vous vous faire vacciner contre la COVID-19 ?
Oui, tout à fait. Parce que je réponds aux exigences. Âgé de 69 ans, je fais partie des personnes prioritaires à la vaccination.
L’Algérie est-elle en retard dans la vaccination ?
Vous savez il y a une demande mondiale (sur les vaccins) et je comprends qu’on n’ait pas pu avoir des vaccins disponibles aux mêmes dates que d’autres pays, mais je ne pense pas que ce soit tardif parce que notre situation (sanitaire) n’est pas comparable à celle de nos voisins du Nord de la Méditerranée, le nombre de malades chez nous n’est pas très important.
Et je constate que la population comprend de mieux en mieux l’intérêt qu’il y a à respecter les mesures barrières. Le processus (vaccinal) est encore maîtrisable à condition que nous ayons cette possibilité de vaccination à large échelle d’ici la fin de ce mois (janvier).
Quelles sont les catégories qui devront être vaccinées en priorité en Algérie ?
Évidemment les sujets âgés et ceux qui présentent des comorbidités, ensuite les personnels soignants qui sont en première ligne. L’urgence, ce sont les personnes âgées de plus de 65 ans qui ont des comorbidités. Par la suite, on pourra vacciner les sujets entre 55 et 65 ans qui présentent des facteurs de comorbidités, ainsi de suite jusqu’à atteindre une grande majorité de la population.
Je pense qu’il n’est pas utile de vacciner les enfants puisque jusqu’à leurs 15 ans, la prévalence de la morbidité n’est pas très importante. Et si on agit sur l’immunité de groupe, ils seront moins exposés.
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COVID-19 : Transports public et privé des voyageurs – reprise progressive de l’activité
Les transporteurs publics et privés des voyageurs (autobus et taxis), notamment ceux assurant les longues distances veillent depuis la reprise de l’activité, il y a près de 15 jours, à relancer la dynamique du secteur pour un retour progressif à la normale, dans le respect des mesures préventives contre la pandémie (COVID-19).
Approchés par l’APS, les transporteurs ont affirmé, quant à eux, avoir subi des pertes colossales après 9 mois d’arrêt d’activité, soulignant qu’ils essayent, néanmoins, de reprendre le rythme de l’avant-crise sanitaire, en dépit des mesures préventives, compte tenu de la hausse croissante des voyageurs enregistrée actuellement au niveau des gares routières par rapport aux premiers jours de la reprise d’activité.
Le président de la Fédération nationale du transport des voyageurs et des marchandises (FNTV), Abdelkader Boucherit a déclaré à l’APS qu’un nombre important de transporteurs n’ont pas encore bénéficié de l’indemnité de 30 000 DA parce qu’ils n’avaient pas payé leurs cotisations auprès de la Caisse Nationale d’Assurance Sociale des Non-Salariés (Casnos) pour la période 2019-2020.
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