08 Février, 2021
Le ministère de la Santé pour le maintien du vaccin Sinopharm chez les 60 ans et plus
Les données disponibles permettent de maintenir l’utilisation du vaccin Sinopharm pour la tranche d’âge de 60 ans et plus, comme préconisé dans la stratégie nationale de vaccination anti COVID-19, a affirmé lundi 8 février le ministère marocain de la Santé.
Le vaccin anti-Covid19 développé par Sinopharm a obtenu l’autorisation d’utilisation, sans limitation d’âge à 60 ans par plusieurs pays, dont le Maroc, a précisé le département dans un communiqué relatant l’avis du Comité national scientifique ad-hoc pour l’élaboration de la stratégie vaccinale contre le Sars-Cov-2.
L’immunogénicité globale du vaccin Sinopharm lors des essais cliniques des phases I et Il, rappelle-t-il, « est excellente aussi bien pour le vaccin Sinopharm Pékin incluant des personnes de plus de 60 ans que pour le vaccin Sinopharm Wuhan, avec un taux de séroconversion entre 97% et 100% après deux injections ».
Selon le ministère, l’essai clinique phase III du vaccin Sinopharm a montré une efficacité globale de 86% et une bonne sécurité.
En outre, l’essai clinique phase III du vaccin Sinopharm Wuhan dont une partie s’est déroulée au Maroc, a inclus des personnes âgées de 60 ans et plus. « Les résultats préliminaires ont montré une bonne tolérance chez cette population », a-t-il assuré.
Les données de pharmacovigilance de la campagne de vaccination nationale, concernant les personnes âgées de 60 ans et plus, ne montrent pas une augmentation des effets indésirables par rapport au reste de la population vaccinée.
En effet à ce jour, sur 36.009 doses administrées du vaccin Sinopharm, chez cette tranche d’âge, 8 cas d’effets indésirables mineurs ont été rapportés, ce qui correspond à un taux de notification de 2,2 cas pour 10.000, poursuit le communiqué, relevant que ce taux de notification est considéré comme rare.
Au Maroc, les personnes âgées de 60 ans et plus représentent 20% de la population générale. Cette tranche d’âge enregistre 16.7 % des cas de COVID-19 confirmés et 75 % des décès dus à cette maladie. Le taux de létalité chez les 60 ans et plus est de 7.9%, soit 15,8 fois celui observé chez les moins de 60 ans.
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Les élus du PJD solidaires avec Azzouha El Arrak, victime d’injures raciales
Les élus du Parti de la justice et du développement (PJD) ont exprimé, dimanche, leur solidarité avec Azzouha El Arrak, députée parlementaire et conseillère à la commune de Dakhla pour des injures à caractère raciale qu’elle a subies lors d’une session du bureau municipal de la ville. Dans un communiqué relayé sur le site officiel du PJD, les élus de la Lampe ont dénoncé des injures «méprisant les principes et règles de respect et d’honneur imposées dans les relations avec les femmes».
Le communiqué a fustigé des propos et des expressions honteuses et dégradantes, tenus par un conseiller de la majorité actuelle et a «fermement condamné ce comportement agressif inacceptable qui contredit toutes les valeurs morales originelles de la société marocaine sahraouie dans ses relations avec les femmes et qui porte un coup aux valeurs du dialogue et du travail institutionnel dans la communauté élue». Les élus du PJD dénoncent aussi un «comportement qui offense le pays et le travail politique en général».
Lors de la session de février du conseil communal de Dakhla, un membre de la majorité a qualifié la parlementaire du PJD de «hartania» et d’esclave, faisant ainsi une allusion au caractère raciale et la couleur de peau. Des propos qui ont été soutenus par d’autres élus du conseil.
Azzouha El Arrak dénonçait, lors de la réunion tenue la semaine dernière, l’exploitation par un conseiller communal d’une parcelle de terrain au nom d’une autre personne, arguant que celle-ci «appartiendrait à sa famille» et serait «son serviteur». L’élue a exigé que la parcelle soit rendue à son propriétaire car «il n’est l’esclave ou le Haratani de personne».
Qualifiée en retour de «Hartania», elle a alors exprimé son étonnement face à «des propos de la période antéislamique» avec la bénédiction de la présidence du conseil.
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07 Février, 2021
Moussa Ndao victime d’injures raciales en plein match contre le Racing de Casablanca
Le football marocain se croyait relativement préservé. Même joué à huis clos, l’entraineur de l’AS Salé a subi des insultes racistes durant le match contre le Racing de Casablanca.
Le footballeur international sénégalais Moussa Ndao, entraineur de l’Association sportive (AS) de Salé a été, samedi, victime de propos racistes, lors du match ayant opposé son club au Racing de Casablanca, dans le cadre de la 9e journée de la deuxième division de la Botola. C’est vers la 20e minute de la rencontre tenue au Stade Père Jego que l’incident s’est déroulé, ce qui a poussé le sélectionneur du club slaoui à protester contre les injures raciales proférées par l’une des personnes présentes dans la tribune d’honneur.
Au micro d’El Botola, l’international sénégalais n’a pas caché son «dégoût». «Tout le monde a entendu les propos racistes qu’il a proférés à mon endroit. C’est inadmissible en tout cas sur un terrain de football, de la part en plus de dirigeants de l’équipe adverse», réagit-il, visiblement remonté.
«J’ai protesté vivement. Mes joueurs sont venus me dire qu’ils voulaient sortir du terrain. Je les ai retenus. Ce genre d’énergumènes ne doit même pas entrer dans un stade, surtout que le match s’est déroulé à huit clos.»
Pour l’entraineur de l’AS Salé, «proférer des propos racistes quand on connait en tout cas tout ce que fait le Maroc par rapport à l’intégration des gens, est vraiment dommage». «Ce soir, je n’ai qu’une seule envie : c’est de partir. J’ai un sentiment de dégoût, de prendre mes bagages et de partir», lâche-t-il dépité.
Ce déplorable incident a fait réagir le club hôte, qui a présenté ses excuses à l’entraineur de l’AS Salé. Un communiqué du Racing de Casablanca explique qu’une «réunion urgente en visioconférence» a été tenue par la direction de l’équipe. Après avoir entendu les membres ayant suivi la rencontre, le club a estimé que les propos tenus par l’un de ses anciens joueurs et actuel employé du Stade Père Jego, «ne sont pas digne de la société marocaine» qui prône la tolérance, la coexistence et la solidarité.
Le Racing de Casablanca et la Ligue de football prompts à réagir
Tout en condamnant les propos racistes, le club a présenté ses excuses à Moussa Ndao et à la famille sportive et médiatique, rappelant que cet incident «est étranger, n’a jamais été vécu par le club et n’est pas conforme aux valeurs» du Racing de Casablanca.
Pour sa part, la Ligue nationale de football professionnel a estimé, dans un communiqué publié ce dimanche, que Moussa Ndao a été «victime d’injures qui sont sans rapport avec les principes d’esprit sportif qui devraient prévaloir dans les matches de football». Elle annonce qu’elle compte «soumettre les rapports du délégué et de l’arbitre de match à la commission d’éthique» de la FRMF, afin de «prendre les mesures appropriées contre la personne responsable de cet acte immoral».
L’insulte raciste visant Moussa Dao a également choqué de nombreux internautes, notamment fans de football. Beaucoup de messages de soutien ont été ainsi partagé à l’adresse de l’entraineur de l’AS Salé.
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Vaccin AstraZeneca : ce que dit l’étude de l’université d’Oxford
Une étude préliminaire de l’université d’Oxford apporte des résultats encourageants pour le vaccin AstraZeneca. Ainsi, ce dernier réduit de 67% la transmissibilité du virus de la COVID-19, et ce dès la première dose.
Bonne nouvelle, le vaccin AstraZeneca réduit la transmissibilité du coronavirus à 67% dès la prise de la première dose. C’est la conclusion d’une étude réalisée par l’Université d’Oxford. Les essais cliniques ayant abouti à ce résultat ont été réalisés sur 17.177 participants au Royaume-Uni, au Brésil et en Afrique du Sud. «L’analyse primaire de l’efficacité globale du vaccin, 14 jours après la deuxième dose, était de 66,7%. Il n’y a eu aucune hospitalisation après la période d’exclusion initiale. L’efficacité du vaccin après une dose standard unique de vaccin après la vaccination était de 76% et une analyse modélisée a indiqué que la protection n’a pas diminué au cours de cette période initiale de trois mois», révèle le document.
La même source souligne que les taux d’anticorps ont été maintenus pendant cette période avec une diminution minimale au 90e jour. Ces observations, note l’étude, sont appuyées par des données d’immunogénicité qui ont donné des réponses d’anticorps de liaison plus de deux fois plus élevées après un intervalle de douze semaines ou plus, contre un intervalle de moins de six semaines chez des personnes âgées de 18 à 55 ans. L’interprétation de ces données, toujours selon l’Université d’Oxford est la suivante : «les programmes de vaccination ChAdOx1 nCoV-19 visant à vacciner une grande partie de la population avec une dose unique, avec une deuxième dose administrée après une période de 3 mois est une stratégie efficace pour réduire la maladie, et peut être la meilleure pour le déploiement d’une campagne de vaccination lorsque les stocks sont limités à court terme». Cette étude, qui doit être examinée par des pairs avant sa publication, affirme que les personnes vaccinées sont non seulement protégées de la maladie mais sont également moins enclins à la transmettre. Pour Andrew Pollard, chef de projet de cette étude, ce vaccin pourrait avoir un impact énorme en termes de transmission, précisant que ces tests avaient été réalisés avant l’apparition des variants.
Toutefois, ce professeur d’Oxford a joué la carte de la pondération quant à la lecture de ces résultats en laissant entendre que l’heure n’est pas encore à l’arrêt des mesures de précaution, notamment la distanciation physique. Rappelons que le vaccin AstraZeneca, encore controversé, a été validé le 29 janvier dernier par la Commission européenne suite au feu vert de l’Agence européenne des médicaments (EMA). Une autorisation qui faisait suite, selon la Commission européenne, à une recommandation scientifique positive basée sur une évaluation approfondie de la sécurité, de l’efficacité et de la qualité du vaccin par l’EMA et approuvée par les états membres. Toutefois, et c’est là où le bât blesse, l’efficacité du vaccin pour les personnes âgées de plus de 65 ans est remise en question, même si le laboratoire britannique a déjà émis des démentis à ce propos.
Efficace ou non, il est trop tôt pour en juger
Concernant cette étude d’Oxford selon laquelle la première dose d’AstraZeneca permettrait de réduire de 67% la transmissibilité du virus, le virologue, Mustapha Ennaji, directeur du laboratoire de virologie de l’université Hassan II de Casablanca explique que «ce sont des résultats basés sur des études cliniques et de toute façon dans la stratégie vaccinale, la première dose d’un vaccin induit la synthèse des anticorps et la deuxième n’est qu’un boost». Autrement dit, la première dose induit une certaine immunité et c’est la deuxième qui donne le vrai boost. Et comme précisé plus haut concernant le fait que cette étude soit «préliminaire» et qu’elle doit être examinée par des pairs avant publication, Mustapha Ennaji a indiqué qu’il n’est pas exclu qu’une étude similaire vienne contredire ces résultats.
Stratégies diversifiées
Pour ce qui est de l’efficacité ou non du vaccin, notamment pour les personnes de plus de 65 ans, Mustapha Ennaji affirme «qu’il y a plusieurs vaccins sur le marché et tous ces vaccins ont suivi la même réglementation, que ce soit au niveau de leurs pays, ou de l’OMS». Il précise que tous ces vaccins ont suivi des stratégies différentes, donc il est «trop tôt pour se prononcer». Pour lui, on ne pourra déterminer si oui ou non les vaccins ont été efficaces que d’ici au moins une année, non sans rappeler que beaucoup de pays ont choisi le vaccin d’AstraZeneca. Par ailleurs, rappelons que le Maroc, qui a commandé 20 millions de doses du vaccin d’AstraZeneca, n’a pour le moment, reçu que deux millions de doses. À ce propos, le directeur du laboratoire de virologie de l’université Hassan II de Casablanca estime qu’il n’est pas exclu que le royaume commande ailleurs puisqu’il n’est pas du tout évident qu’AstraZeneca soit en mesure de fournir toutes les doses nécessaires au Maroc. La preuve, le Maroc a reçu récemment 500.000 doses du vaccin Sinopharm.
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06 Février, 2021
Fnideq : Affrontements et arrestations après le sit-in contre la détérioration des conditions de vie
Après de longs mois à attendre une réponse du gouvernement aux appels de détresses lancés par la population de Fnideq, victimes de la fermeture des frontières avec Ceuta, la situation a dégénéré hier soir en affrontements entre manifestants et forces de l’ordre lors d’un sit-in.
Fnideq est en ébullition. Hier soir, la colère d’une majorité des habitants qui vivent essentiellement du commerce informel avec Ceuta s’est exprimée par la tenue d’un sit-in «non-autorisé», selon la version officielle, au niveau du boulevard Mohammed V. La participation était au rendez-vous, puisque la fermeture des frontières avec Ceuta a privé des centaines de familles de leur principale source de revenus.
Face à ce mouvement de contestation, qui couvait depuis plusieurs mois, les forces de l’ordre ont essayé de disperser le sit-in. Des affrontements se sont ensuivis entre manifestants et policiers. «Lors de cette intervention, certains manifestants ont jeté des pierres sur les éléments des forces publiques, blessant six d’entre eux qui ont dû être évacués à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires», indique un communiqué de la préfecture de M’diq-Fnideq. «Dix personnes on également été transférées à l’hôpital suite à des cas d’évanouissement en raison d’une bousculade parmi les manifestants», ajoute la même source.
Pour sa part Al Adl wal Ihsane affirme l’arrestation d’un de ses disciples, Yassine Razine. L’USFP fait état aussi de l’interpellation de Khalil Jebari, membre de son secrétariat provinciale. Les deux organisations réclament la libération immédiate des deux détenus.
La wilaya sort de sa léthargie
La forte participation au sit-in de vendredi a fini par alerter les autorités. Très tard dans la soirée d’hier, le wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Mhidia, a présidé au siège de la préfecture M’diq-Fnideq, «une réunion pour le lancement officiel du programme relatif à l’élaboration et la mise en œuvre de mécanismes d’appui et d’accompagnement visant à impulser l’employabilité et promouvoir l’entrepreneuriat au profit des personnes en situation de précarité, notamment les femmes et les jeunes», indique l’Agence pour la promotion et le développement du Nord dans un communiqué.
La même source rappelle que «la première phase du programme a été couronnée par le lancement de la mise en œuvre de la première tranche de la zone d’activités économiques à Fnideq, d’une enveloppe budgétaire d’environ 200 millions de dirhams, et qui contribuera sans nul doute au renforcement et à la diversification de l’offre économique sur l’ensemble du territoire».
La colère des habitants de Fnideq lourdement frappé par la fermeture des frontières avec Ceuta ne date pas d’hier. Ils ont déjà alerté les autorités et le gouvernement de la précarité de leurs conditions vie, et ce bien avant la pandémie du COVID-19. En effet, les autorités locales avaient interdit la tenue d’un sit-in programmé pour le 1er décembre 2019 à l’appel d’acteurs associatifs pour protester contre «les mauvaises conditions économiques dans la ville». La même interdiction a frappé également la protestation qui était prévu, le 22 septembre 2020 devant le siège de la préfecture de M’Diq-Fnideq à l’appel d’une section syndicale de l’Union marocaine du travail, au motif de «la préservation de l’ordre et de la sécurité générale et de la santé publique».
Ce qui s’est passé hier soir à Fnideq risque de se reproduire à Nador. Là aussi, des milliers de familles sont privées de ressources financières à cause de la fermeture de la frontière avec Melilla. Des appels à manifester ont été aussi étouffés par les autorités locales.
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05 Février, 2021
COVID-19 au Maroc: tendance à la baisse ou calme avant la tempête ?
Une nouvelle et bonne tendance: Baisse du taux de reproduction de la Covid-19 et du nombre de nouveaux cas de contamination, mais aussi de plus en plus de guérisons et de moins en moins de décès. Cela veut-il pour autant dire que la situation sanitaire au Maroc s’améliore ? Décryptage.
Fini les heures sombres de la crise sanitaire où, dans la seule métropole casablancaise, le bilan quotidien des contaminations liées à la COVID-19 franchissait la barre des 2.000 cas. Aujourd’hui, tous les signaux sont au vert. La situation sanitaire au Maroc s’améliore. Preuve en est que le taux de reproduction (R0) de la COVID-19 affiche une amélioration continue au point de se stabiliser à 0,80, dimanche dernier, comme annoncé par le ministère de la Santé. Quant au nombre de cas positifs, il continue de baisser, pour la 11e semaine consécutive, et la courbe épidémiologique hebdomadaire relative au nouveau coronavirus au Maroc a évolué en baisse de 26,4 %, jusqu’au 31 janvier. Ces données sont non seulement concrètes, mais actualisées puisqu’elles ressortent du bilan bimensuel du département de la Santé relatif à la situation épidémiologique, tel que présenté mardi par le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies, Abdelkrim Meziane Belfkih.
Par ailleurs, le taux de positivité est passé de 25 à 10 %, et récemment encore à 6 %, alors que le nombre de cas en réanimation a diminué de façon importante passant de plus de 1.100 à moins de 700 cas. Dans les indicateurs fournis par la tutelle, on relève notamment des baisses sensibles dans les régions de Guelmim-Oued Noun, Fès-Meknès, Draâ-Tafilalet, Souss-Massa, Rabat-Salé-Kénitra, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Casablanca-Settat, Marrakech-Safi, l’Oriental, Béni Mellal-Khénifra et Laâyoune-Sakia El Hamra. Seul bémol à ce niveau : la courbe épidémiologique a évolué en hausse dans la région de Dakhla-Oued Eddahab. S’agissant du nombre de décès, il a enregistré une baisse de 40 % au cours des deux dernières semaines. Notons aussi une baisse de 22 % des cas actifs et de 20,4 % des cas en réanimation, durant la même période. Comment expliquer cette nouvelle tendance plutôt rassurante ? Le Dr Tayeb Hamdi, en tant que vice-président de la Fédération nationale de la Santé, explique qu’une régression – voire un recul – de la pandémie est constatée dans le monde.
«Aucune explication scientifique»
Cette régression est imputable aux mesures barrière mises en place par les différents pays pour freiner la propagation du virus, explique le spécialiste. «L’Organisation mondiale de la santé a constaté, au cours de ces trois dernières semaines, une stabilité voire même un recul de la maladie partout dans le monde à cause notamment des mesures restrictives mises en place par les pays les plus touchés par la COVID-19», observe-t-il avant de préciser que les confinements ont grandement contribué à la limitation de la vitesse de propagation du virus dans le monde et au Maroc. Toutefois, poursuit-il, « sur le plan scientifique, il n’y a aucun élément à même d’expliquer cette nouvelle tendance». Une régression de trois semaines de la pandémie, selon le niveau des différents pays, ne suffit pas considérer que la malade est en train de disparaître, souligne toutefois le Dr Hamdi. Les spécialistes s’attendent plutôt à une augmentation des cas de contaminations:
Coup de pouce à la campagne de vaccination !
Dans tous les cas, la situation actuelle augure de favoriser le bon déroulement de la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 dans les rangs du personnel soignant, s’est réjoui le Dr. Moulay Saïd Afif, président de la Société marocaine des sciences médicales (SMSM). Le développement positif des indicateurs au Maroc « permet au personnel de santé de se faire vacciner de manière calme et de ne pas être perturbé par l’augmentation du nombre des contaminations, comme ce qui a été vécu, à titre d’exemple, en Angleterre », a expliqué le Dr. Afif dans une déclaration à la MAP. En guise d’exemple, le Dr Afif évoque le cas des médecins privés, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes de Casablanca, où plus de 3.300 professionnels de ces corps ont été vaccinés en trois jours, ce qui représente 60 % du personnel soignant âgé de plus de 40 ans, d’après les chiffres fournis par le Conseil régional de l’ordre des médecins. Depuis le début de la campagne de vaccination, au total, plus de 250.000 personnes ont reçu des injections anti COVID-19.
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04 Février, 2021
Prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 mars
L’état d’urgence sanitaire est à nouveau prolongé d’un mois supplémentaire.
Près d’un an après l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, le Conseil de gouvernement, réuni jeudi 4 février à Rabat, a décidé de le prolonger sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 mars 2021, “et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus”, rapporte l’agence MAP.
À noter que le couvre-feu à 21 heures et la fermeture des magasins et restaurants à 20 heures ont été prolongés jusqu’au 16 février au moins.
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Le Maroc maintient l’utilisation du vaccin AstraZeneca pour les +65 ans
Le Comité national scientifique adhoc pour l’élaboration de la stratégie vaccinale contre le Sars-Cov-2 s’est réuni ce jeudi à Rabat, pour rendre un avis sur l’utilisation du vaccin AstraZeneca chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, le ministère de la Santé indique ainsi que le Maroc maintient l’utilisation de ce vaccin pour cette tranche d’âge, comme préconisé initialement dans la stratégie nationale de vaccination anti COVID -19.
La même source indique que suite aux interrogations soulevées ces derniers jours concernant l’efficacité et la sécurité du vaccin d’AstraZeneca chez la population âgée de 65 ans et plus, le Comité a considéré que «le vaccin anti-Covid développé par AstraZeneca a obtenu l’autorisation d’utilisation, sans limitation d’âge à 65 ans, par l’Agence européenne des médicaments et les autorités sanitaires de plusieurs pays». De plus, «l’essai clinique de phase 3 de ce vaccin inclut un sous-groupe de personnes âgées de plus de 65 ans parmi lesquelles 687 personnes ont reçu le vaccin dont 4 ont développé la COVID-19 et 666 personnes du groupe témoin dont 7 ont développé la Covid-19», rappelle-t-on.
Pour le comité et à ce jour, «les données de cet essai clinique ne permettent pas de tirer des conclusions quant à l’exclusion de cette tranche d’âge des bénéficiaires de ce vaccin». La même source estime ainsi «qu’une protection est attendue pour cette tranche d’âge, étant donné que des taux de séroconversion élevés ont été observés chez les adultes âgés de plus de 65 ans après la première dose (97,8%) et la deuxième dose (100%)».
Quant à la sécurité de ce vaccin, «les données publiées montrent que les effets indésirables rapportés sont généralement plus légers et moins fréquents chez les personnes âgées de plus de 65 ans par rapport aux plus jeunes», estime-t-on.
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03 Février, 2021
Agadir: les résidents étrangers âgés de 75 ans et plusreçoivent leur première dose du vaccin anti-COVID-19 (Reportage)
Les étrangers résidant au Maroc, âgés de 75 ans et plus, sont également parmi les bénéficiaires de la première phase de vaccination. Notre équipe a rencontré un couple de ressortissants français installés au Maroc depuis 15 ans ayant reçu na première dose du vaccin anti COVID-19 dans l’un des 16 centres dédiés à l’opération de vaccination dans la ville d’Agadir. Plus de détails dans ce reportage.
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