22 Février, 2021
COVID-19 : La campagne de vaccination élargie aux 60-64 ans et aux personnes atteintes des maladies chroniques
La campagne nationale de vaccination sera élargie, à partir de mercredi prochain, à la tranche d’âge entre 60 et 64 ans et aux personnes atteintes des maladies chroniques, a annoncé, dimanche, le ministère de la Santé.
Parallèlement à la vaccination des catégories ciblées actuellement, à savoir les plus de 65 ans, l’opération de vaccination sera élargie, à partir du 24 février, à la tranche d’âge de 60-64 ans, ainsi qu’à la première tranche des personnes atteintes des maladies chroniques, dont les maladies cancéreuses, et qui bénéficient de régimes de couverture médiale obligatoire (CNOPS, CNSS) et du RAMED, précise le ministère dans un communiqué.
A cet effet, le ministère de la Santé invite à nouveau tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à poursuivre leur adhésion à ce chantier national d’envergure, en vue d’atteindre l’immunité collective, en envoyant un SMS au numéro gratuit 1717 ou en consultant le site liqahcorona.ma pour connaître la date et lieu de vaccination.
Il insiste aussi sur la nécessité de continuer à se conformer aux mesures de prévention avant, pendant et après l’opération de vaccination anti-COVID 19, pour contribuer aux efforts de lutte contre la propagation du virus, notamment après la découverte de nouveaux variants au Maroc.
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21 Février, 2021
24 cas du variant anglais décelés au Maroc, le ministère de la Santé appelle à la vigilance
Le ministère de la santé a appelé l’ensemble des citoyens à redoubler de vigilance face à l’apparition de nouveaux variant de la covid-19, surtout que le Royaume est en pleine opération de vaccination contre l’épidémie.
« Le ministère de la santé rappelle que le virus de la COVID-19 continue de sévir au pays et appelle, par conséquent, l’ensemble des citoyens à redoubler de vigilance, surtout que le pays est en pleine opération de vaccination contre le coronavirus et que l’immunité collective n’est encore pas atteinte », indique le département dans un communiqué parvenu dimanche à la MAP.
Dans le cadre de la stratégie de veille génomique mise en place par le Ministère de la Santé pour la recherche des nouveaux variants du SARS-CoV2, le Consortium des Laboratoires en charge de la veille génomique et du suivi des souches circulantes au niveau national annonce la détection de 21 nouvelles souches du variant anglais.
Ainsi, le nombre total des cas de ce variant s’élève à 24 souches décelées à ce jour, note la même source, précisant que le dispositif de la veille génomique n’a détecté, à ce jour, aucun variant sud-africain ni brésilien sur le territoire national.
Le ministère souligne l’obligation de continuer à se conformer strictement aux mesures préventives, en portant, de façon correcte, le masque de protection, en respectant la distanciation physique de plus d’un mètre, en lavant régulièrement les mains à l’eau et au savon ou par le gel hydro-alcoolique.
Il invite aussi le grand public à éviter tout rassemblement et incite les personnes âgées ou souffrantes de maladies chroniques à redoubler de prudence.
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20 Février, 2021
Coronavirus au Maroc: près de 2 millions et demi de personnes vaccinées
Un total de 444 nouveaux cas d’infection au coronavirus et de 772 guérisons a été enregistré au cours des dernières 24 heures au Maroc, a annoncé samedi le ministère de la Santé.
Le nouveau bilan porte à 480.948 le nombre total des contaminations depuis le premier cas signalé en mars dernier, et à 464.043 celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 96,5%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien sur la situation de la Covid-19.
Le nombre total de décès est passé à 8.548, avec 8 nouveaux décès recensés en 24 heures, soit un taux de létalité de 1,8%. Le nombre de tests effectués est, quant à lui, de 9.972 tests.
À noter qu’à la date d’aujourd’hui, 2.447.716 personnes ont déjà bénéficié de la première dose du vaccin au Maroc, 13.476 ont quant à elle reçu la deuxième dose.
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19 Février, 2021
Rabat : Rassemblement ce vendredi contre les refoulements des migrants vers le sud
L’Association des migrants subsahariens pour la défense des droits et de la dignité humaine (AMSDH) a lancé un appel à participer à un rassemblement, prévu ce vendredi à 13h30 devant le Parlement marocain à Rabat. Dans un communiqué, l’organisation a dénoncé aujourd’hui «les conditions de vies insupportables des migrants d’ascendances subsahariennes», qui font l’objet de refoulements vers les provinces du sud.
L’ONG déplore que «depuis plus de huit mois, les migrants résidents dans les grandes villes du nord du pays en général et dans la ville de Rabat en particulier sont victimes d’arrestations, de chasse à l’homme». «Sous forme de contrôles aux faciès ciblant exclusivement la communauté des migrants noirs qui sont capturés telles des bêtes sauvages par des personnes souvent en civile parfois identifiés comme des voyous du quartier», affirme l’association.
Celle-ci décrit des usages qui prennent les migrants au dépourvu, face à ces individus. «Qui leur saute dessus en cas de résistance légitime se voit bastonné puis livré aux forces auxiliaires ou encore aux services de police où ils seront gardés quelques heures puis vont être refoulés vers les villes du sud», affirme le document, cosigné avec le Réseau Afrique migration intégration (RAMI) et la Plateforme migrant Maroc (PLAFOMIMA).
Ces pratiquent touchent «deux et quatre fois» la même personne, «parfois le même mois, au point où les migrants extenués désormais restent enfermés chez eux, apeurés de se voir arrêter de retour le soir après une journée harassante pour se retrouver dans les bus bondés vers le sud en pleine période de Covid-19, exposés au froid». Dans ce sens, l’AMSDH a appelé à «un arrêt immédiat de cette campagne» et a demandé «un renouvellement sans condition des cartes de séjour des migrants en possession d’une et dans l’incapacité de remplir les conditions de renouvellement».
Par la même occasion, l’association a lancé aussi un appel au roi Mohamed VI pour «lancer une nouvelle campagne de régularisation exceptionnelle afin de redonner aux migrants sans-papiers arrivés après les précédentes campagnes de régularisation leur dignité perdue».
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18 Février, 2021
« Où sont Salif et Moussa ? » : au Maroc, l’arrestation ordinaire de deux migrants subsahariens
Alignés contre un mur, deux migrants subsahariens se font contrôler par des policiers, puis une altercation s’ensuit entre l’un d’eux et un policier : la vidéo de cette scène, qui s’est passée le 28 janvier dans un quartier populaire de Rabat, nous a été transmise par un migrant subsaharien inquiet pour le sort de ses deux amis, qui n’ont pas donné de nouvelles depuis leur interpellation. Dans les villes du nord du Maroc, notamment Rabat, la police marocaine procède régulièrement à des arrestations de migrants, ensuite déplacés pour les éloigner de la frontière avec l’Espagne.
Ces interpellations sont parfois violentes, selon l’Association marocaine des droits humains (AMDH). À Rabat, ces opérations ont généralement lieu dans les quartiers populaires où une importante communauté subsaharienne est installée, notamment dans les quartiers de Takadoum, de Massira et de Yakoub El Mansour.
“Ce genre d’arrestations est quasiment quotidien au Maroc”
La scène s’est passée le 28 janvier, vers 17 heures, dans le quartier Takadoum, au niveau du 6, rue Bizanta. C’est une femme, une voisine également subsaharienne, qui a filmé.
Nous étions un groupe de quatre amis. Quand les deux agents de la force auxiliaire [NDLR : corps de sécurité chargé d’appuyer le travail de la police et de la gendarmerie marocaines] sont arrivés. J’ai réussi à prendre la fuite avec un ami. Mais les deux autres, Salif et Moussa [pseudonymes] n’ont pas eu cette chance. Ils ont été arrêtés.
Je n’ai pas de nouvelles de mes deux amis depuis leur arrestation, et ils sont injoignables au téléphone.
On ne sait pas s’ils ont été refoulés vers la frontière algérienne ou emmenés en prison, comme il y a eu une altercation avec l’un des policiers.
Ce genre d’arrestations est quasiment quotidien au Maroc. Même les migrants qui sont en situation régulière et qui possèdent une carte de résidence ou un statut de réfugié n’y échappent pas.
La rédaction des Observateurs a tenté de joindre le commissariat de Rabat pour en savoir plus sur les sort des deux migrants arrêtés. Nous publierons leur réponse si celle-ci nous parvient.
« Souvent, ils sont victimes d’insultes racistes, frappés et délestés de leurs effets personnels, téléphones, argent… »
La vidéo de l’interpellation a été également relayée par l’AMDH. Omar Nadji, vice-président de la section de Nador (ville du nord-est de pays) de l’association, dénonce des arrestations arbitraires.
Il n’y a pas eu d’arrestations massives de migrants récemment, il y a en revanche des arrestations quotidiennes, surtout à Rabat. Des subsahariens sont arrêtés sans raison dans la rue, sans qu’ils n’aient rien fait, ce qui est inacceptable.
Ce qui se passe, c’est que les autorités essayent de les éloigner de certaines régions du nord pour les empêcher de tenter de rallier l’Espagne par la mer, ou en sautant les barrières des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Ils sont mis dans des bus et emmenés vers des villes de l’intérieur du pays, comme par exemple Beni Mellal ou Marrakech.
Souvent, ils sont victimes d’insultes racistes, frappés et délestés de leurs effets personnels, téléphones, argent, etc.
Il arrive aussi que des migrants soient reconduits vers la ville de Tiouli, à 50 kilomètres de la ville d’Oujda, près de la frontière algérienne. Là, on les oblige à passer la frontière algérienne. En général, ils y restent quelques mois pour travailler et amasser un peu d’argent, puis reviennent au Maroc.
Le Maroc est un point de passage pour des milliers de migrants subsahariens qui tentent de gagner l’Europe via les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, ou récemment, via les îles Canaries.
Nombreux disent y être victimes de racisme et de violences policières. Outre la capitale Rabat, la police marocaine mène régulièrement des raids dans les forêts situées à proximité de Tanger, où des migrants vivent cachés en attendant de tenter de gagner les côtes espagnoles par le Détroit de Gibraltar.
En juillet 2020, un migrant camerounais avait été tué après que la police avait démantelé un camp illégal dans une forêt, au nord de Tanger.
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Bruxelles «prête» à participer au financement d’une unité de production de vaccins au Maroc
La Commission européenne est prête à participer au financement d’une unité de production de vaccins au Maroc dédiée à l’Afrique, a affirmé, jeudi, un de ses porte-paroles dans une déclaration à la MAP.
Interrogé sur le rôle que peut jouer le Maroc au regard de son positionnement en tant que hub vers le continent africain, afin de soutenir à la fois la souveraineté de l’Europe dans les domaines de l’économie de la vie et être une plate-forme pour l’Afrique, le porte-parole a souligné que «dans le cas où des entreprises pharmaceutiques feraient une proposition claire et structurée, réunissant toutes les conditions d’une chaîne de production satisfaisante au Maroc – incluant les conditions techniques, réglementaires, de licence – la Commission européenne pourrait participer au financement d’une unité de production de vaccins dans le Royaume». Le porte-parole a jugé «important que l’Afrique se dote d’une capacité endogène de production de vaccins».
«Cette infrastructure est nécessaire au-delà de la pandémie du Coronavirus», a-t-il expliqué, notant que «des discussions sont en cours à ce sujet entre l’Union européenne et l’Union africaine».
Le porte-parole de l’exécutif européen a précisé que «les instruments financiers dont la Commission dispose, notamment le Fonds européen pour le développement durable plus (EFSD+), sont appropriés dans l’appui à des partenariats public-privé en général et dans ce domaine en particulier».
Il a, par ailleurs, rappelé que la Commission européenne a mobilisé 456 millions d’euros d’aide bilatérale pour répondre aux besoins immédiats d’ordre sanitaire et socio-économique au Maroc dans la cadre de la réponse à la pandémie du coronavirus.
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16 Février, 2021
Plusieurs labos mobilisés pour identifier les variants du coronavirus au Maroc
Poursuivant sa veille génomique au sujet du nouveau coronavirus SARS-CoV2, le ministère de la Santé a constitué un consortium de laboratoires disposant d’une plateforme fonctionnelle de séquençage.
Ce consortium est composé du Laboratoire de Référence de la Grippe et des Virus Respiratoires de l’Institut National d’Hygiène, le Laboratoire de BioTechnologie Médicale de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat et la Plateforme Génomique Fonctionnelle duCentre National de Recherche Scientifique ; en plus de l’Institut Pasteur de Casablanca.
La mission principale de ce réseau des laboratoires est d’identifier les variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc et les caractériser par séquençage génomique.
Le séquençage des souches de SARS-CoV2, collectées des différents laboratoires publics et privés y compris les laboratoires mobiles et les laboratoires à bord de navires transportant les passagers de l’Europe vers le Maroc, se fait de façon continue entre les laboratoires de consortium.
Tout variant étranger est déclaré aux directions compétentes et un communiqué de presse est publié par le Ministère de la Santé pour informer sur le type de variant détecté et les mesures prises pour interrompre sa propagation.
Le séquençage des souches du virus de la Covid-19 a commencé dans notre pays dès le mois de juin 2020. En effet, les premiers résultats publiés par l’Institut National d’Hygiène en juillet 2020 montraient que les souches circulant au Maroc provenaient des pays européens et qu’aucune corrélation entre les mutations repérées et la létalité n’a été démontrée.
En 18 janvier 2021, l’Institut National d’Hygiène a déclaré la présence duvariant anglais du SARS-CoV2 chez un Marocain rentrant d’Irlande. Deux autres personnes de sa famille portaient le même variant. Les 3 individus ont été pris en charge conformément aux protocoles sanitaires en vigueur.
Le consortium des laboratoires continue de procéder au séquençage des souches provenant des différents laboratoires et jusqu’à ce jour aucun des variants brésilien ou Sud Africain, n’a été décelé dans notre pays.
Par ailleurs, le Ministère de la Santé rappelle aux citoyens que le virus de la COVID-19 continue de sévir au pays et réitère son appel à l’ensemble des citoyens pour se conformer strictement aux mesures préventives, en portant le masque de protection, en respectant la distanciation physique, lavant régulièrement les mains et évitant les rassemblements, incitant les personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques de redoubler de prudence.
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15 Février, 2021
COVID-19 : qui ne doit pas se faire vacciner ?
La campagne de vaccination bat son plein au Maroc. Sont concernées, pour le moment, les personnes âgées de plus de 65 ans, en plus du corps médical, sécuritaire et enseignant. La vaccination des séniors vient cependant avec son lot de questions, notamment celles relatives à l’éligibilité des personnes atteintes de maladies chroniques.
De plus, l’élargissement futur de la population cible aux plus jeunes mettra en avant l’éligibilité à la vaccination des femmes enceintes et des personnes atteintes d’asthme ou d’allergies. TelQuel fait le point.
Pas de contre-indication pour les maladies chroniques
Sur le site web dédié à la campagne de vaccination au Maroc liqahcorona, le ministère de la Santé tente de lever le flou sur certaines questions. Concernant les maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension artérielle, les cardiopathies, les cancers ou le VIH, il n’existe aucune contre-indication, précise le ministère. Bien au contraire, ces personnes sont prioritaires, selon le Dr Tayeb Hamdi. Joint par TelQuel, le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé nous affirme que la protection de cette catégorie de personnes est le but majeur de toutes les restrictions sanitaires mises en place depuis un an.
Il ajoute que “les personnes qui ne doivent pas se faire vacciner sont bien connues et généralement bien orientées par leurs médecins traitants. On parle là de patients atteints de formes graves de maladies immunitaires, ce sont des cas très rares et bien renseignés. Enfin, les personnes atteintes temporairement de maladies aiguës, telles que la forte fièvre, et celles qui suivent des traitements qui affectent le système immunitaire doivent avoir l’aval de leur médecin et ne pas se faire vacciner dans l’immédiat.”
Absence d’études sur les femmes enceintes et les enfants
Selon la plateforme liqahcorona, les femmes enceintes ou allaitantes ne sont pas éligibles à la vaccination contre le Covid par les deux vaccins dont dispose le Maroc. Si une femme découvre qu’elle est enceinte après avoir commencé un cycle de vaccination, elle doit aller au bout de sa grossesse avant de terminer le programme recommandé, précise le site. Les femmes qui essaient de tomber enceintes n’ont pas besoin d’éviter une grossesse après la vaccination.
Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé.Tayeb Hamdi précise pour sa part que “les femmes enceintes et allaitantes doivent éviter de se faire vacciner, pour le moment, car nous ne disposons toujours pas des résultats des études sur cette catégorie de personnes”. Cependant, ajoute notre interlocuteur, “il existe probablement des femmes dans leurs premières semaines de grossesse qui ne le savent pas et qui se font vacciner dans le monde, et on en aura aussi au Maroc. On attendra d’avoir les constatations de leurs cas dans les prochaines semaines”. Enfin, concernant les femmes enceintes obèses ou asthmatiques, “elles peuvent être éligibles à la vaccination, au cas par cas, toujours selon l’appréciation du médecin traitant”.
Sur la question de la vaccination des enfants, Tayeb Hamdi estime qu’en l’absence d’études sur les plus jeunes, il est impossible qu’ils soient concernés par la campagne. “Pour toutes les études scientifiques, on commence toujours par les adultes. Seul Pfizer a inclus les adolescents de plus de 16 ans dans ses recherches. Il est impossible aujourd’hui de parler de vaccination des enfants.” Et d’ajouter : “Le risque de développer la maladie chez les enfants est faible, ils ne sont pas contaminants. La vaccination des enfants se fera en dernier lieu en cas de non-atteinte d’immunité collective. C’est une décision qui doit être prise en fonction des résultats de nouvelles études qui se feront dans les prochains mois.”
La question des allergies divise les pays
Les allergies saisonnières et alimentaires ne représentent pas des contre-indications à la vaccination contre le virus, selon la plateforme liqahcorona. Cependant, les personnes qui ont eu des réactions antérieures graves, comme l’anaphylaxie, à des médicaments ou à des vaccins ne devraient pas recevoir le vaccin, insiste Tayeb Hamdi.
“Encore une fois, il s’agit de personnes conscientes de leur état allergique et qui sont généralement bien suivies par des médecins spécialistes. Quand on parle de l’allergie comme facteur d’inéligibilité au vaccin, on ne parle pas des cas bénins, des allergies alimentaires par exemple. La seule différence pour ces personnes est qu’elles sont surveillées pendant 30 minutes après l’injection, et non pas 15 minutes comme c’est le cas pour les autres”, souligne le spécialiste. Il est à noter qu’une deuxième dose ne doit pas être administrée à toute personne ayant présenté une anaphylaxie après l’administration de la première dose de ce vaccin.
Le chercheur en politiques et systèmes de santé soulève cependant que le protocole destiné aux personnes allergiques diffère d’un pays à un autre et selon le type de vaccin utilisé : “Les États-Unis, par exemple, reposent essentiellement sur le vaccin Pfizer qui est constitué de matières allergènes. Les personnes allergiques ne sont donc logiquement pas très ciblées par la campagne de vaccination, contrairement à la Grande-Bretagne où elles sont incluses dans le public visé.”
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13 Février, 2021
Le Maroc compte atteindre une immunité collective dans les 3 à 5 mois
La campagne de vaccination a concerné, à ce jour, plus d’un million de Marocains. Suivant la cadence avec laquelle se déroule l’opération jusqu’à présent, l’objectif à atteindre lors des 3 à 5 prochains mois est de vacciner environ 30 millions de personnes, soit 80 % de la population et de parvenir à une immunité collective
Le Maroc ambitionne d’achever l’opération de vaccination dans 3 à 5 prochains mois, en vue d’atteindre l’immunité collective et assurer un retour à la vie normale, a souligné vendredi à Béni Mellal, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.
Dans une déclaration à la MAP, en marge de sa visite à plusieurs centres de vaccination dans la région de Béni Mellal-Khenifra à l’occasion du lancement de la campagne nationale de vaccination, Ait Taleb a expliqué que suivant la cadence avec laquelle se déroule l’opération de vaccination jusqu’à présent et conformément au plan tracé pour son déroulement, l’objectif à atteindre lors des 3 à 5 prochains mois est de vacciner environ 30 millions de citoyens marocains, soit 80 % de la population et de parvenir à une immunité collective, réduisant ainsi les effets négatifs induits par la propagation de la pandémie et assurer un retour à la vie normale.
Le Maroc, (…) a été en mesure, depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination il y a deux semaines, de fournir tous les moyens logistiques, techniques et organisationnels et d’acquérir des quantités très importantes de deux types de vaccin anti-Covid, a fait savoir le ministre de la Santé, soulignant que l’opération de vaccination se déroule « dans des conditions favorables ».
Premier pays africain à lancer une campagne de vaccination contre le Covid-19, le Maroc est à juste titre parmi les premiers pays au monde « à développer une stratégie proactive, audacieuse et pionnière pour immuniser ses citoyens contre les effets de ce virus mortel », ont souligné des médias espagnols.
À cet égard, il a mentionné que l’opération de vaccination a concerné, à ce jour, plus d’un million de citoyens marocains, précisant que ce rythme augmenta au fur et à mesure avec l’augmentation des lots de vaccins attendus dans la mesure où l’opération d’administration de la deuxième dose du vaccin débutera vendredi prochain.
La visite dans la région de Béni Mellal s’inscrit dans le cadre du suivi du déroulement de la campagne nationale de vaccination, et à assurer le succès de cette importante opération pour un retourner à la vie normale et surmonter les répercussions engendrées par la propagation du virus a-t-il dit.
D’autre part, et au sujet d’autres types de virus, le ministre a expliqué que le Maroc mène une surveillance génomique pointue de toute nouvelle souche de ce virus à travers quatre centres qui soumettent un rapport hebdomadaire à cet égard, déplorant l’enregistrement récemment de trois cas du variant britannique au Maroc, réfutant, toutefois, la détection au Royaume de toute autre souche, y compris celle sud-africaine.
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